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  • : Le blog de Jean-Marie Taubira
  • : Je suis Président du CRAPAG (Cercle de Réflexion et d'Action pour l'Avenir de la Guyane), Depuis le 10/12/2008, je suis le Secrétaire Général du Parti Progressiste Guyanais (PPG). Mon ambition est l'élévation de la conscience collective
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14 avril 2024 7 14 /04 /avril /2024 16:23

Le talentueux footballeur Kylian MBAPPE est un paradoxe dans le monde du football des affaires. Il est direct là où d’une façon générale on reproche aux autres footballeurs parfois, même aux entraîneurs d’avoir la langue de bois ou d’être fades. Il a des statistiques extraordinaires mais, certains commentateurs les remettent en causes non parce qu’il y aurait une erreur à la base mais parce que ça contredit toutes leurs analyses basées sur leurs émotions très subjectives quand il ne s’agit pas purement de jalousie, d’envie, de malhonnêteté intellectuelle.

Je ne reviens pas sur ses relations avec la monarchie du Qatar dans la mesure où je me suis déjà exprimé sur la forme et le fonds de la nature de cette société qui s’est en grande partie occidentalisée il y a un peu plus d’une cinquantaine d’année.

Pour revenir à la France, toutes les sociétés qui ont perdu le sens de leur construction ésotérique c’est-à-dire le Gouvernement des hommes et l’Administration des choses autrefois, appelés le sacré et le profane finissent dans cette large permissivité où tout le monde sans avoir la volonté de s’instruire afin de posséder de la cohérence et de la profondeur dans leur raisonnement s’érige en censeur.

MBAPPE devient un vrai sujet pour cette société qui inspire la décadence selon l’angle dans lequel on se place. En opportuniste, quelques-uns tentent d’exister à travers lui. En bien ou en mal il est le crédit qui permet d’exister. Des anciens footballeurs devenus chroniqueurs, consultants qui n’avaient pas le dixième de son talent, qui de surcroît, n’étaient pas exemplaires, portent des jugements sur ses prestations sans tenir compte de la réalité, c’est-à-dire de tout l’environnement dans lequel il évolue.  

Dans une conférence de presse, à la question que les journalistes lui avaient posée, il avait répondu qu’il donnerait sa réponse concernant son départ du PSG dès que tout sera clair dans sa tête. Avant la fin du championnat, il a informé en premier le Président de son club puis ses coéquipiers sans le faire publiquement. Il a voulu être honnête et correct mais, ces vertus ne passent pas dans ce type de société.

J’ai entendu à la télé un agent de joueurs reprocher à l’entourage de MBAPPE de ne pas avoir d’expérience. Selon lui cette « inexpérience » est à l’origine des difficultés du footballeur. En fait, il dit que la démarche aurait été de mentir ou de ne rien dire jusqu’à la fin du championnat. Cela, la société l’entend et c’est ainsi que ça fonctionne. Encore, la preuve d’un paradoxe.

Depuis qu’il a annoncé son départ, seulement à ses dirigeants et ses coéquipiers, il est devenu le paria du club et même de certains supporters ingrats qui ont vite oublié ce qu’il leur a donné durant sept années de bons et loyaux services alors, que la réciproque du côté de ses dirigeants n'était pas au rendez-vous.

Ces chroniqueurs, consultants et pseudos journalistes ont une vision tellement étroite de ce sport qu’ils oublient qu’ils ont eux-mêmes dit que le sportif MBAPPE était un footballeur de profondeur, qu’il épatait par ses courses. Comment n’arrivent-ils pas à mettre en exergue l’inadéquation du football prôné par l’entraîneur par rapport aux caractéristiques du footballeur? D’autre part, lorsque l’entraîneur dit qu’il faut apprendre à jouer sans Kylian MBAPPE et qu'il prépare la prochaine saison, je pense que les coéquipiers du joueur entendent ce que dit l’entraîneur. Dans la mesure où eux restent au club, on comprend leur interprétation de ce qu'ils ont reçu comme information.

On l’a vu plus haut, tous les footballeurs n’ont pas la personnalité de Kylian MBAPPE. Lors de la première manche contre le Barça, il est important de constater qu’il a fait plusieurs appels en profondeur sans que le ballon ne lui arrive. Il apparaît intéressant de revoir le nombre de fois que VITINHA aurait pu lui transmettre le ballon et qu’il ne l’a pas fait en orientant le jeu vers la droite et en essayant de jouer sa carte personnelle. Il est évident que c’est une des conséquences du « il faut apprendre à jouer sans MBAPPE ».

Selon moi, ce n’est pas MBAPPE qui est en cause ni qui doit être pris en grippe mais bien la structure sportive. Si le matche s'était terminé sur le score de 2 buts à 1 en faveur du PSG, les dirigeants et l'entraîneur auraient dit que l'équipe a bien joué et que le PSG peut se passer du joueur KM... Là, en l'occurrence, ils se sont sabordés. Il est difficile de concevoir qu'il faut apprendre à jouer "sans MBAPPE" en championnat et jouer avec lui pour les trophées que désire le club...

J’étais plus que fan de la Chaîne « l’Equipe TV » car je trouvais, auparavant, les débats structurés, intéressants, disciplinés. Depuis quelques temps, je m’en passe car, avec un président à vie et de mauvaise foi comme du reste tous les dictateurs qui y sont à vie, certains consultants en mal de leur passé de footballeur dont un certain international à petits nombres de sélections, certains chroniqueurs "donneur" de leçon… ça en fait beaucoup, donc, je vais voir ailleurs, sur d’autres chaînes et, ce n’est pas plus mal.
 

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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 21:17

Le foncier n’est plus une question pour les guyanais. Il est le constat d’une spoliation des terres qui va aujourd’hui jusqu’à la dépossession des titres de propriété des locaux au prétexte d’opérations d’intérêt national (OIN). Cette stratégie rappelle comment par un régime complètement dérogatoire au droit commun le Territoire à 95% est devenu la propriété de l’Etat en Guyane au détriment des habitants qui y vivaient (Ordonnances Royales, décrets des 15 et 17 novembre 1898). Deux ans après la départementalisation, c'est à dire en 1948, l'Etat publie le Décret n°48-2028 du 27 décembre concernant la Réglementation des concessions domaniales qui stipule que les terres vacantes et sans maîtres sont propriétés de l'Etat. Du déjà vu avec les Décrets sous la colonie en 1898. En fait, il s'agit de terrains que l'Etat s'est auto-attribué comme si le pays a commencé à exister en 1503 et que le territoire était vierge de civilisation.

 

Pour bien comprendre la philosophie qui anime cette démarche de l’Etat, il apparaît nécessaire de se pencher sur l’histoire de ce territoire depuis le 16ème siècle. Car, avant cette période, la France n’existe pas en Amérique du Sud tout comme la Hollande et l’Angleterre. 

 

Donc, cette histoire est celle qui commence formellement avec la France à partir de 1604 au début du 17ème siècle. Par conséquent, une histoire liée à la colonisation, à l’esclavage et à la pseudo départementalisation qui pourrait ressembler par analogie aux mandats que la Société Des Nations (SDN) avait délivrés en 1923 sous couvert de Protectorat aux deux empires coloniaux de l’époque que sont la France et l’Angleterre. Ce protectorat en Palestine n’était pas autre chose qu’une colonisation déguisée en manipulant les Juifs et les Arabes qui faisaient partie de l’Empire Ottoman déclinant. Quelle en est la conséquence aujourd’hui ? La Guyane territoire de 90 000Km² de superficie est classée en 1946 parmi les départements de France. Une sorte de monstre au regard de la superficie moyenne des départements de l’Hexagone qui est d’environ 9000Km². 

 

Comprendre cette philosophie est surtout de remarquer l’incapacité de cette société dominante à se déconstruire de sa pensée coloniale étant entendu que celle-ci est un projet politique qui peut changer de dénomination sans que le concept change réellement. Il est pertinent de noter que les colonisateurs qui étaient pour la plupart des va-nu-pieds dans la société française étaient protégés par les lois de la France au sein de ce pays qui allait vite devenir une colonie alors que les peuples qui y vivent depuis des milliers d’années y sont soumis. L’esclavage qui débute dès la moitié du 17ème siècle est aussi un marqueur de cette société dominante qui a également du mal à se déconstruire de son racisme. Au terme de ce processus reconnu plus tard, au 20ème siècle, comme crime contre l’humanité, l’Etat français, par la loi, a dédommagé les esclavagistes à hauteur de l’équivalent de 4 milliards d’euros d’aujourd’hui. C’est la démonstration que la colonisation comme l’esclavage sont l’émanation d’une idéologie éminemment raciste. Que veut-il de plus en ce 21éme siècle ?

 

Nous avons donc le devoir, l’obligation de respecter la mémoire de nos ancêtres et celle-ci n’a pas de prix. L’argent ne peut pas tout permettre. La violence, la force, la malignité, la ruse ne peuvent pas continuer à être la base de la construction de notre territoire. Il y a les Institutions nationales. Mais il y a également les Institutions supranationales et les Institutions internationales. Enfin, si toutes ces institutions sont impuissantes face à ce défi de justice, il reste la volonté individuelle et collective pour que ça cesse.

 

En 1992 un vent de dignité s’est mis à souffler sur le pays. Comme un volcan qui renaît de ses cendres, le peuple s’est mobilisé particulièrement à cause de la corruption qui gangrénait notre société. Bien sûr, quand il y a corruption, il y a forcément à minima un corrupteur et un corrompu et l’organisation du système n’y est pas étrangère. 

 

Durant cette période, est apparue une femme avec les idées claires, dotée d’une forte personnalité, méthodique, organisée et en 1993, elle est élue députée de la première circonscription en Guyane. Elle s’appelle TAUBIRA-DELANNON Christiane. Elle va donner un nouveau souffle à la lutte sur la question foncière sur le territoire de la Guyane.

 

Indépendamment de tous les sujets qu’elle a soulevés selon le Journal Officiel et pour lesquels elle a proposé des solutions rendues publiques, la question foncière est celle qui retient mon attention parce que ma conscience me conduit à penser que c’est la victoire du bien sur le mal et que seul le bien est une cause légitime de pérennité étant entendu que les critères retenus pour la notion de bien sont la vérité, la justice et la notion d’utilité publique. 

 

En 1994, en sa qualité de députée, elle va porter au plus haut niveau de l’Etat la problématique foncière en Guyane. Ainsi, « la loi du 25 juillet 1994, article 36 de la loi - dispositions codifiées aux articles L91-1-1 L91-2, créant l’Etablissement Public d’Aménagement de Guyane et offrant la possibilité de concession et de cession de terres à cet établissement » est votée.

 

Cette lutte pour la création de cet outil dénommé l’EPAG n’a pas été sans embûches et, comme inscrit officieusement dans ses principes, l’Etat ne fait jamais seul ce type de démarche. Il a besoin d’être accompagné par quelques locaux qui peuvent être comparés à des supplétifs. L’aval de toute la population n’est nullement nécessaire. C’est une vérité historique. En l’occurrence, le député de la deuxième circonscription monsieur Léon BERTRAND a été d’une efficacité incontestable pour permettre à l'Etat d'amoindrir l'ambition de cet outil. Par exemple, grâce à son amendement n° 134, quatrième rectification, il fait tomber l’amendement n°185 de la députée de la première circonscription. Il nous doit aujourd’hui une réparation compte tenue de la situation. Je vous invite à prendre connaissance, sur le journal officiel, du débat qui a eu lieu pour la création, par la loi du 25 juillet 1994, de l’EPAG.

 

Le 18 septembre 1998 à l’occasion de « l’ordonnance n° 98-777 du 2 septembre 1998 portant dispositions particulières aux cessions à titre gratuit des terres appartenant au domaine privé de l’Etat en Guyane », la députée de la première circonscription a invité notamment, par visioconférence, toutes les associations foncières à participer à cette séance de travail et d’informations. Une sacrée avancée pour tous les Guyanais et contre l’injustice. Pour plus de précision, je vous recommande le document intitulé « La question foncière en Guyane de Christiane TAUBIRA-DELANNON ».

 

Durant les débats enregistrés au journal officiel, l’Etat reconnait le bien fondé de la création de cet office. Le ministre des départements et territoires d’outre-mer de cette époque se félicitait en précisant que le système qui était en place était dépassé, qu’il ne permettait pas de gérer de façon « professionnelle », de façon techniquement valable, le problème de distribution et d’affectation des terres. Pour lui, la création de cet outil foncier était un grand pas dans la bonne direction et que le Gouvernement avait bien la volonté de sortir intelligemment et efficacement d’un système qui disait-il à l’époque est aujourd’hui quelque peu bloqué.

 

Comment expliquer qu’en 2016 l’Etat décide de substituer l’EPFAG à l’EPAG ? Quels mobiles sérieux font que l’EPAG devient l'EPFAG ? Est-ce les conséquences retracées dans le rapport CGAAER n° 12022 de juillet 2012 à la page 20 ? Si on fait disparaître un Etablissement Public juste parce qu’on a recueilli des avis négatifs sur son fonctionnement ou parce que la politique du Conseil d’Administration était en inadéquation avec les compétences attribuées, alors, il y a beaucoup d’autres Institutions qui devraient connaître le même sort.

 

On a légitimement le droit de se placer dans un angle différent et considérer politiquement que l’EPAG étant un Etablissement créé spécifiquement pour le transfert des terres appartenant au domaine privé de l’Etat vers une rétrocession conforme aux différents décrets et de surcroît, résultant d’une initiative locale, faisait tâche dans la conception de cette société dominante. La vengeance étant un plat qui se mange froid, il fallait qu’il disparaisse, à un moment donné, au nom de l’histoire. Par suite, il n’est pas interdit de penser que si le Territoire, en tant que corps physique, est une préoccupation essentielle pour l’Etat, les peuples qui y vivent apparaissent clairement comme quantité négligeable devant rester à leur place d’où le sentiment qu’aucune initiative venant d’eux pour leur propre bien-être ne peut être pris en considération dans l’histoire du peuple français.

 

Bien sûr, il y a beaucoup à dire sur le comportement particulièrement des élus composant le Conseil d’administration de l’EPAG avant sa disparition. Mon intention est de faire un opuscule sur ce que l’on perd avec la disparition de cet outil tant sur le plan de l’opinion que l’on a de soi que sur les conséquences de cette disparition qui pour moi est un assassinat.

A suivre…    
L’EPFAG, l’OIN, le droit de préemption
L’Office notarial, les titres de propriété et la succession

 

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13 août 2023 7 13 /08 /août /2023 16:20

Depuis au moins deux ans, je suis le jeune Kylian MBAPPE pétri de qualité, à fort caractère et d’une détermination qui constituent le corollaire de sa propre intelligence par rapport aux dirigeants qataris du PSG (Paris Saint-Germain).

A cette époque, il se sentait prêt pour réaliser son rêve de gosse et partir au Real Madrid. Un rêve qui semblait ne pas avoir de prix à ses yeux. Ses dirigeants dont le pays organisait la coupe du monde de football en novembre 2022 ont refusé de le laisser partir malgré la somme énorme que proposait le Real Madrid. Les media citaient la somme de 180 millions d’euros. 

C’est à cette époque qu’en tant que joueur du PSG, je l’ai entendu dire sur un des media qu’il lui restait un an de contrat et qu’en partant du club maintenant il lui permettait de gagner une coquette somme. Je trouvais le raisonnement juste et le retour sur investissement presqu’indécent compte tenu de tout ce qu’il avait apporté au PSG durant ces cinq dernières années. Mais, dans un système capitaliste c’est la confrontation de l’offre et de la demande qui détermine le prix.

Les dirigeants qataris du PSG ne voulaient rien entendre. Ils faisaient savoir haut et fort et à tous, media compris, que le joueur ne partirait pas. Il avait un contrat et qu’ils n’étaient pas vendeur. En fait, ils n’avaient rien à faire de l’argent du Real Madrid car, ils en avaient tellement qu’ils se considéraient comme un puit sans fond. Le joueur n’avait plus qu’à attendre la fin de son contrat pour partir et son rêve de gosse peut être se réaliser à ce terme. En ce qui me concerne, en tant que simple observateur qui aime le foot et les arts en général, l’idée que son club puisse gagner de l’argent sur son transfert devient caduque puisqu’ils ont eux-mêmes fait savoir que le retour sur investissement ne constituait pas le déterminisme d’un transfert.

Certains diront qu’il a signé à nouveau au PSG. Ils oublient vite toute la pression qu’à son jeune âge il a subie. Tout d’un coup, dans son expression verbale il est devenu très nationaliste. Ainsi il disait la France c’est mon pays comme si des politiques étaient passés par là. Entre nous, l’Etat français a eu légalement sa part de la transaction et peut être que si les politiques n’étaient pas intervenus il serait au Real Madrid et il n’y aurait pas eu ce feuilleton que l’on connaît actuellement avec toutes les dérives inhérentes.

Quelques chroniqueurs sportifs jouent les moralisateurs, ils veulent faire croire que le joueur ne pense qu’à l’argent. Ils oublient que le football à ce niveau est du business. Par suite, ce n’est pas lui qui a un problème avec l’argent mais bien, ces chroniqueurs moralisateurs. Ils parlent également de l’institution qui est au-dessus des individus, de quelle institution parlent-ils ? Ils vont jusqu’à parler de la somme gigantesque que les dirigeants qataris du PSG ont payé pour que le joueur signe à nouveau. Rappelons que le Real Madrid proposait la même somme avec une année supplémentaire mais un projet de jeu plus ambitieux et une garantie de résultat plus probante que celle proposée par le PSG dont la stratégie consiste surtout à diversifier les différents vecteurs de son économie au Qatar. Les stars étrangères à leur nation sont considérées comme des produits d’appel. 

Cette histoire nous dit ce qu’est la France, ce qu’est le Droit du travail selon que vous êtes puissants ou pas. Une histoire qui nous dit ce que valent les analyses de certains chroniqueurs prétendument spécialiste de sports. L’Institution Judiciaire n’est encore pas intervenue puisqu’elle n’a encore pas été saisie. Ces dirigeants du PSG ne sont peut-être pas informés à temps que l’Ancien régime a laissé place à la République Laïque et Démocratique, en tout cas officiellement.

Le Qatar est une monarchie absolue avec des pouvoirs réels. L’Emir est à la fois le Chef de l’Etat et en même temps le Chef du Gouvernement quand bien même il y a un semblant de réforme quant au chef de Gouvernement et le soi-disant Conseil. A la fin, c’est l’émir qui décide. Le comportement des dirigeants qataris du PSG est la reproduction de ce qui se passe chez eux sauf que l’activité se passe en France sous l’empire de la République Laïque et Démocratique et donc sous sa Constitution. Depuis 1789 il n’y a plus de sujet du roi mais bien des citoyens qui sont censés détenir le pouvoir par leurs représentants.

Le Qatar est connu pour avoir une politique à géométrie variable et pour leur jonglerie en termes d’engagement. Dans plusieurs domaines, la politique du Qatar est désignée comme étant celle du « Portefeuille ». Récemment, les soupçons de corruption dans l’Union européenne. Que n’a-t-on pas entendu sur l’attribution de l’organisation de la dernière coupe du monde de 2022… Certains chroniqueurs sportifs qui soi-disant commentent l’actualité ignorent cette situation ou volontairement n’incluent pas cette donnée dans leurs analyses. Ils avancent, en parlant de MBAPPE, que l’Institution est au-dessus des individus. Ceci est vrai lorsque l’indice de corruption tend vers zéro… Mais, s’il tend vers 100 sur une échelle de 0 à 100, elle ne peut être au-dessus de quiconque. Elle est discréditée car « qui veut du respect s’en procure », elle devient méprisable. Même dans les démocraties, lorsque l’Institution est dévoyée et que son niveau de corruption existe entre 0 et 100, elle ne s’impose à quiconque et ceux qui ont la charge de Gérer, Administrer et Prévoir au sein de cette institution doivent être démis de leur fonction avec les conséquences judiciaires qui s’imposent ou, il appartient au peuple de mettre un terme à ce système par la révolution.

Donc, Kylian MBAPPE applique le contenu de son contrat qui est un droit légal et légitime. Les sanctions dont il fait l’objet sont contraires aux droits qu’a voulu le peuple français. Un peu de lucidité messieurs les chroniqueurs, un peu d’objectivité dans vos analyses et moins d’envie et de jalousie.

Je souhaite que l’action que mène le talentueux footballeur MBAPPE débouche sur une nouvelle approche de leur contrat de travail et que les nouvelles rédactions incluent des modalités claires qui empêchent les dirigeants de club à considérer leurs employés comme des meubles parce qu’ils les paient. Aucune somme d’argent ne peut être au-dessus de la dignité, c'est pour moi un point de vue ontologique. 
 

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27 mai 2023 6 27 /05 /mai /2023 02:28

Chers abonnés, chers lecteurs occasionnels, chers amis, j’ai envie de soumettre à votre réflexion cette pensée libre qui m’est venue à l’esprit : « Dieu est une formule mathématique ? ». La phrase est sous la forme affirmative et suivi d’un point d’interrogation. Dans un espace rationnel et lexicologique, cette construction n’est pas possible mais, puisque je me trouve dans ma bulle et que je m’adresse à l’esprit, à la réflexion, pourquoi devrais-je me résoudre à la dissemblance ? J’aurais pu mettre à la fin de la formule trois points de suspension et ça nous rappellerait les nombres naturels de 1 à l’infini ou les nombres entiers si nous avons de la considération pour le « 0 ». Donc, sur ce sujet je m’interdis de m’enfermer dans la forme, comme dans l’affirmation de l’existence de Dieu ou de sa négation. Tout autant, je me refuse de l’approcher dans la dualité du dieu religieux et du dieu philosophique.

Pour revenir au sujet et à sa formulation, ma démarche le veut complexe au possible et par implication je vous invite à l’inédit tout en utilisant les choses connues, c'est-à-dire, créer une nouvelle équation. En d’autres termes, il m’échoit d’essayer d’engendrer collectivement un ensemble, expression d’une collection d’éléments laquelle nous permet de dire que l’hypothèse est recevable et que tout volontaire libre peut l’aborder avec tolérance. Dans cette hypothèse, j’abandonne forcément l’idée de révélation et je réfute le Dieu en tant qu’action qui est toujours tournée vers l’homme.

Si nous partons de ce que désigne Dieu dans la majorité des cas, donc une vérité mystérieuse que l’Homme cherche à entrevoir depuis son origine plutôt que de s’évertuer à décortiquer, à fouiller, à admettre de manière absolue la fonction théogonique qui sous-tend cette vérité mystérieuse aussi bien pour ce qui est du polythéisme que du monothéisme qui est en fait l’homme lui-même en tant qu’énigme, nous débouchons sur le concept de l’être et, l’être humain n’est pas le seul étant de l’Univers quand bien même chaque chose a son temps et que nous sommes un temps dans le temps universel. 

En posant cette formule, je cherche à éveiller votre conscience sur la compréhension d’une nouvelle approche de Dieu pour améliorer le monde. Cette formule mathématique est pour moi une nécessité dans le sens de l’idée de communauté de destin. Ainsi, nous devons admettre qu’elle s’inscrit dans ce qui ne peut pas être autrement qu’il n’est. A partir de ce postulat, nous pouvons déduire que cette vérité est mystérieuse parce qu’elle est complexe et insoluble. N’est-elle pas en adéquation avec toute formule mathématique non encore connue ? Si nous prenons les travaux d’Einstein sur la relativité restreinte et la relativité générale, la formule mathématique qui en est à l’origine existait mais était inconnue des savoirs humains. La relativité restreinte et générale étaient donc un mystère. Avec cette découverte, d’une part on réduit l’espace de l’infini et d’autre part, on apprend que le mouvement est relatif et que l’espace-temps est déformé. Depuis, les sociétés humaines dites avancées recréent les conditions d’apesanteur pour l’entraînement des astronautes. On pourrait aussi prendre comme exemple la fission nucléaire dont l’idée essentielle est de casser l’atome. La découverte de cette équation physique nous change du temps de Démocrite et, c’est un autre monde qui apparaît et un autre temps qui émerge, le temps des centrales nucléaires, des complications de la prolifération nucléaire. Vous observez que j’associe la formule mathématique aux équations de la Physique. Néanmoins, dans la formule mathématique qui touche à Dieu, j’ai introduit l’aspect sensible ce qui contribue à la rendre subtile mais surtout, je place cette formule mathématique au sommet et à l’origine de toutes les autres formules mathématiques résolues ou pas. Pour ces formules mathématiques, elle est « l’existence qui précède l’essence". 

Ce sont donc ces observations qui m’ont poussé à chercher un autre paradigme pour une réflexion sur Dieu. Ces observations m’ont conduit à admettre que les formules mathématiques aident à mieux comprendre le monde dans lequel on vit et qu’on veut exister.

Alors, ne vaudrait-il pas mieux admettre que Dieu est une formule mathématique non résolue par l’esprit humain… Il y a tellement de problèmes non résolus dans les constructions humaines... Par suite, elle nous invite à ne pas associer Dieu aux aspects de la vie humaine par l’Action sociale, sociétale, l’économie, la finance. Accepter cette formulation, c’est augmenter sa vision du monde en reconnaissant qu’il y a des choses que l’on sait et d’autres que l’on ne sait pas. Le fait que cette formule mathématique pour le moment est inaccessible à l’esprit humain nous oblige à avoir un intérêt particulier pour ce que l’on ne sait pas. Notre curiosité aiguisée excite notre motivation qui va nous pousser à chercher à élucider avec détermination ce non savoir pour se rapprocher de l’infini. Il s’ensuit que nous devons nous interroger sur ce que nous sommes réellement. Sommes-nous une illusion de nous-mêmes ? Ne sommes-nous pas un produit de ce que la société veut que l’on soit? Avons-nous suffisamment de caractère pour retrouver notre moi intégral ? S’il en était ainsi, cette formule mathématique non résolue serait loin de nos préoccupations et nous serions certainement plus éclairés, nous saurions mieux partager et nous serions certainement plus en interaction avec l’Univers dans une démarche commune d’une humanité universelle.

La manière communément admise dont nous concevons Dieu nous prive de liberté à cause de la morale qui en découle, à cause de la photographie des différentes représentations des dieux qui sont plus créés à l’image de l’homme que l’inverse. Sa construction est celle d’une soumission qui réduit notre vision du monde et qui fait de notre espace intellectuel un champ fini. Elle nous emprisonne et empêche le génie de notre intellect de s’exprimer, de s’épanouir et de prendre le risque sur tout en allant à contre-courant des idées reçues. Cette approche est puissante et utilisée hors de l’espace privé. L’étendue de ses conséquences est démentielle : La situation concrète du footballeur Vinicius du Real Madrid confronté au racisme en est un exemple et pourtant, il n’y a pas de pays plus chrétiens que le Brésil, le Portugal et l’Espagne. La guerre stupide russo-ukrainienne mais, quoi qu’il en soit toutes les guerres sont stupides et défient l’entendement. Il y a le problème des retraites dans une société prétendument démocratique qui n’entend pas son peuple. Enfin, toutes les discriminations dans les sociétés humaines de nos espaces dits culturels sont fondées sur la négation de la différence.

Il apparaît légitime de s’interroger sur le sens de l’existence lorsque l’on voit l’état du monde. C’est en esprit libre que les constituants fondamentaux de la nature et leurs interactions y compris les humains sont à même de nous parler et nous révéler leurs secrets comme ils l’ont fait pour les savants et chercheurs égyptiens de l’Antiquité et également aux différents génies de notre ère sur tous les continents. La formulation de Dieu en tant qu’équation qui existe et non résolue m’est venue lors d’une lecture sur la "loi de la réflexion de la lumière". J’ai l’intime conviction que l’approche du Dieu en tant que formule mathématique nous rend orphelin des Dieux finis et donc résolus. Dans ce nouveau paradigme le blasphème n’existe pas et nul ne peut craindre les différentes formes d’inquisition. Ceci nous contraint à trouver les vraies solutions pour une humanité meilleure et plus éclairée.
 

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15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 01:00

Ma philosophie de la vie, de l’existence est fortement imprégnée par l’importance du relatif. Même la connaissance trouve chez moi une démarche critique. La raison en est simple. Notre connaissance est une restitution de ce que nous avons appris. Donc à un moment nous étions apprenants. Ce que nous apprenions de l’enseignant, du Maître éventuellement est ce que lui-même restitue de ce qu’il a appris. Alors, est-il légitime d’interroger cette connaissance, cette représentation ? L’évidence m’apparaît dans le protocole de sa mise en application et surtout à quel moment et pourquoi vais-je l’utiliser ?

C’est donc dans cet état d’esprit que j’envisage de parler avec vous de la liberté. En ces temps difficiles où les mesures d’exception, en France, ont été transférées dans le droit commun, où les comportements individuels s’exacerbent au point de faire revivre l’adage « chacun pour soi Dieu pour la compagnie », la réflexion sur le sujet n’est pas une fantaisie. Elle nous demande du sérieux dans son approche et par implication un engagement citoyen dans le sens premier du terme. Le but essentiel est la recherche de la vérité et le perfectionnement intellectuel et social des sociétés humaines. Celui qui est interpellé par les conditions humaines ne peut pas ne pas en faire son credo existentiel.

Je ne vais pas vous énumérer tous les événements qui émaillent les sociétés humaines et particulièrement les sociétés dites démocratiques dont les plus importantes sont les USA, l’Europe et ses périphéries. Mais, la problématique du vaccin anti-covid, les catastrophes de la Méditerranée pour une catégorie de peuple, les crises organisées en Amérique du Sud, les convoitises sur les ressources de l’Afrique, la guerre russo-ukrainienne, la situation du site Amérindien en Guyane face à la CEOG, posent le problème de la liberté dans sa plus fine subtilité.  

Pour appréhender la liberté de manière objective, il me semble qu’il est important de situer l’espace dans lequel on l’étudie. Un peu comme pour les fonctions mathématiques. Une chose me paraît fondamentale. Si la liberté est devenue un sujet aussi central, c’est certainement parce que les conditions d’existence deviennent de plus en plus insupportables et que l’on constate un réel délitement des sociétés. Je vous propose donc d’appréhender la liberté sous deux aspects, l’un sous l’angle rationnel, cartésien et l’autre sous l’angle ésotérique. Ensuite, je tenterai de voir s’il y a un lien entre l’approche cartésienne et l’approche ésotérique du sujet. 

Dans l’approche rationnelle, le discours sur la liberté nécessite un domaine de définition dans lequel il s’inscrit. Pour cela j’en vois trois espaces distincts. Le premier concerne l’espace individuel par l’adjectif « libre ». Dans le langage courant la liberté est un attribut de l’être humain. C’est ainsi que chacun le perçoit. En ce sens, être libre est un adjectif qualificatif qui dépend de la volonté de chaque individu de pouvoir faire, d’agir, donc de générer une action. L’action donc précède la liberté. Dans ce contexte elle apparaît comme absolue. Chaque individu ne la verrait pas autrement. Elle est le contraire de la servitude, de la soumission, de l’esclavage, de la captivité parce qu’en amont elle n’inclut aucune contrainte. La liberté définie comme telle doit être reliée à un univers individuel ou la raison d’agir vient d’un projet, d’une intention, d’une décision.

Dans le deuxième espace, l’interrogation est la suivante. Cette liberté absolue individuelle est-elle compatible avec une communauté de destin ? Autrement dit, est-elle compatible avec le vivre-ensemble ? On comprend immédiatement que l’espace de définition n’est pas le même, que le discours de la liberté doit prendre en compte le collectif. En ce sens, se pose le problème de la réalisation de la liberté dans cet espace de vie commune qui n’est pas autre chose que la vie humaine. La notion de liberté est articulée différemment. On n’en vient pas à des contraintes mais à une nouvelle acception de la notion de liberté. En fait, il s’agit de trouver un accord sur les désaccords constatés pour la vie collective. De cette démarche découle la démocratie. C'est-à-dire la notion de liberté qui sera partagée par tous. Il est clair que ce domaine de définition introduit la notion de société politique et que la réflexion concerne l’éthique et la politique. En tout état de cause cela ne peut être qu’une société de liberté. Cet espace fait forcément appel à la construction d’institutions qui obligatoirement garantissent l’égalité de tous devant la loi et créent la confiance à leurs égards. Dès lors, la notion de responsabilité individuelle et collective est posée dans cette communauté de vie. En conséquence, la liberté s’exprime différemment que dans le premier espace. Au reste, on ne parlera plus de liberté mais, des libertés. Elle devient sociologiquement une norme, une loi, elle est l’expression du pouvoir politique. C’est ainsi que l’on parlera des libertés politiques, économiques, sociales et civiles. 

Le troisième espace où s’inscrit la notion de liberté est différent du précédent. En effet, la nécessité du vivre-ensemble a conduit à trouver un accord sur les désaccords. C’est donc un effort collectif qui est demandé à l’ensemble de la communauté humaine. Il s’agit donc d’une liberté à minima dans la mesure où elle est assise sur un dénominateur commun. Cet effort est un sacrifice effectué par l’ensemble de cette communauté de vie. Qu’est ce qui justifie cet effort ? Ici donc, le discours de la liberté est autre. Il va relever d’une question existentielle. On va s’interroger sur la réalité de cette organisation sociale. La nécessité du vivre-ensemble qui a permis de relativiser la liberté individuelle absolue ayant entraînée l’acceptation d’une liberté relative n’est pas suffisante pour qu’elle s’impose à tous. Les règles du vivre-ensemble peuvent émaner de la raison du plus fort, du plus malin ou du plus malhonnête. Autrement dit, les gouvernements tout en se réclamant démocratiques peuvent être au service des plus forts, des plus minables, des plus déloyaux. Par voie de conséquence, l’espace de définition de ce discours de la liberté résulte de la question philosophique fondamentale de laquelle va découler une organisation sociétale juste, probe, moralement acceptable et politiquement clair. Il s’agit d’une question ontologique. Comment la réalité de cette communauté humaine doit-elle être constituée pour que la liberté y trouve sa place. Nous ne devons pas perdre de vue que la société doit accompagner les individus dans leur développement intellectuel et social. C’est le sens du progrès. Il est lié au mode d’être dans la société. Si cet objectif est défini à l’avance, chaque individu sait ce qu’il attend de la société et ce que la société attend de lui. Ce mode d’être constitue le déterminisme de la société.

Au-delà du raisonnement logique qui se construit sur le rationalisme, n’y a-t-il pas un autre plan sur lequel on pourrait s’appuyer pour que notre existence ait du sens. Généralement, tout ce qui ne relève pas du rationnel est considéré comme inintelligible, indéchiffrable, abstrus. Dans la mesure où je ne partage pas ce point de vue, au risque de vous choquer, je vais interroger l’ésotérisme sur la liberté.
  
Que nous dit la science ésotérique ? Elle nous enseigne que la liberté est liée à la conscience et ne peut se réaliser sans la responsabilité. Autrement dit, la liberté augmente que si la conscience se développe. C’est à partir de ce postulat que l’on doit comprendre que la liberté individuelle est un droit sacré et qu’elle doit être au service du collectif. Elle est le carburant de la force mentale et de la détermination.

On en déduit que le niveau de conscience est un élément fondamental de la liberté. Le tout est de savoir qu’est-ce que la conscience ? Avant de faire une esquisse de la conscience, j’aimerais rappeler ce que la science ésotérique affirme. D’abord, elle est pragmatique et propose d’aider l’homme à se fixer des objectifs successifs durant son développement. Elle affirme que le bonheur de l’homme n’est pas un objectif matériel mais un sentiment qu’on éprouve au fur et à mesure de son développement. Pour ma part, la conscience n’est pas seulement un sujet de la science ésotérique. Elle est le moteur d’une communauté humaine qui va forger son caractère, élever au plus haut rang sa dignité au point d’accepter une mort héroïque, brave à une vie indigne. Elle appartient à l’être humain et participe à son mystère. Au-delà de toute croyance, l’être humain ne serait-il pas une formule mathématique telle que la gravitation ? Peut-être que son ignorance l’empêche de voir sa force profonde telle que celle de la lune qui est un satellite qui tourne autour de la terre en 27 jours sans perturber sa trajectoire.

Ce qui est important est que la conscience apparaît pour la science ésotérique comme essentielle. Elle est l’espace spirituel de l’individu. De ce qu’on peut en tirer est la connaissance au sens ésotérique du terme. Nous savons chacun ce qu’est notre vie mais, nous ne savons pas tous si nous étions en mesure d’en faire plus. Nous pouvons dire par exemple que notre vie est la somme de nos pensées, de nos perceptions et de nos émotions sensuelles. Mais, quelle est la chose qui permet de faire émerger tous ces éléments ? C’est donc ça la conscience. C’est ce dont nous devons prendre conscience. C’est cette conscience qui annihile la peur laquelle tétanise des groupes humains, des communautés humaines, des nations, des peuples. Lorsque la science ésotérique affirme que la liberté est un droit sacré, elle fait référence à cette prise de conscience et nous invite implicitement à l’élever tant sur un plan individuel que collectif. Par suite, elle indique que la liberté est le prix de la conscience. La connaissance de soi et la connaissance des autres sont fondamentales pour la liberté. C’est donc la conscience qui permet de mesurer et d’assumer la responsabilité de nos actes. La conscience est également la capacité de notre cerveau à globaliser nos différentes perceptions sensuelles. Le progrès de l’humanité passe par la prise de conscience de soi et de la communauté humaine à laquelle nous voulons appartenir.

Y a-t-il un lien entre la liberté sous l’angle rationnel et sous l’angle ésotérique ? C’est une évidence. Une communauté humaine est la somme d’individus en interaction. Sous l’angle rationnel sans la conscience la liberté peut ne pas dépasser la phase théorique. Donc, il convient de mettre à la disposition des citoyens les outils de prise conscience permettant leur développement mental. Par suite, c’est en connaissance de cause que tout un chacun comprendra le sens de son existence et se sentira solidaire de manière intelligente de la communauté humaine à laquelle il appartient.
 

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8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 16:52

Cette question est-elle légitime ? Si on pose le postulat que le monde est épars et que les sociétés qui le composent ne sont pas identiques même lorsqu’elles ont un lien très étroit entre elles, alors, oui et au-delà de sa légitimité elle est essentielle. Il s’agit d’un sujet important qui semble être au-dessus de nos forces, au-dessus de notre capacité de réflexion et d’analyse, au-dessus de notre entendement tant les constats d’existence sont affligeants, tant l’hypocrisie sur la réalité des idéologies est détestable. Pour autant, rien ne doit nous empêcher de nous interroger sur notre présence sur terre car, n’étant pas immortel l’expérience de la vie nous montre la nuance quant aux différentes richesses des sociétés humaines.

 

A cette question, une autre me vient immédiatement à l’esprit, est-ce que le monde tel qu’il est s’impose naturellement à notre conscience ? Le peuple d’une façon générale a-t-il reçu les informations objectives lui permettant de comprendre les sociétés qui composent ce monde ? Aujourd’hui, avec la multitude de supports de communication l’état du monde est plus connu du commun des mortels qu’au 19ème siècle. Par contre, la communication n’étant pas l’information, il est donc connu sous des aspects différents autrement dit, en tant qu’illusion du bonheur et de bien-être collectif et également en tant que réussite individuelle sur un plan purement matériel. Il est important de noter que la révolution de la communication qui prend naissance au 20ème siècle surtout par ses supports qui se démultiplient de façon exponentielle se substitue à la rhétorique et à l’argumentation qui elles mêmes ne sont accessibles que par le savoir et la connaissance.

 

Cette observation est fondamentale pour le fond du sujet que je tente de traiter et, elle est valable pour toutes les grandes disciplines telles la sociologie, la psychologie, la philosophie, les sciences et particulièrement pour l’essence même de nos sociétés humaines. Ainsi, je pars du principe qu’on arrive au monde par la volonté de nos parents. Une fois cette évidence admise, il est de notre responsabilité de définir notre raison d’être dans ce monde et de prendre conscience de ce qui s’y passe. Après avoir vu Colin Powell montrer à l’ONU la pseudo preuve que l’Irak possédait les armes de destruction massive et que la conséquence a été la mort de milliers de personnes, militaires et surtout civiles dans une guerre disproportionnée et dite chirurgicale, on ne peut en tant qu’être humain doté d’intelligence, de raison, d’émotion et possédant le verbe rester inactif et se considérer comme impuissant. Après avoir appris la mort d’Augusto Pinochet  resté impuni de ses crimes et protégé par de grandes puissances, on ne peut ne pas s’interroger sur notre présence sur terre sinon, on est rien. Des exemples de la sorte, il y en a pléthores. Au-delà des mensonges d’État, il y a par ailleurs les petites ambitions individuelles qui font autant de mal à la cohésion des sociétés humaines. La représentation du monde est forcément en cause, la culture dite universelle et dominante est le fruit de la raison du plus fort.

 

Il y a des raisons multiples d’être au monde et c’est une évidence puisqu’on s’accommode de tout, de l’individualisme, de l’égoïsme, du cynisme, de l’utilitarisme. Je ne suis pas sûr qu’un exposé sur les motivations de chacun soit excitant pour tous ceux qui s’investissent dans la recherche de la vérité, dans la compréhension du sens de l’existence et de l’intérêt de vivre en société. 

 

L’état du monde nous montre que vivre en société ne garantit pas une existence paisible à tous, en tout cas pour les organisations sociales dont nous avons l’expérience et qui sont identifiées comme démocratiques. Il y a des démocraties de 60 millions d’habitants qui ont en leur sein 10 millions de pauvres et 20 familles les plus riches. N’est-ce pas suffisant pour s’interroger...

Alors qu’est-on venu faire sur terre ? Continuer le désastre, transmettre aux générations futures et à naître le flambeau du désastre ou nous transformer en actifs capables de créer une éthique en mesure d’interroger les différentes morales et constructions intellectuelles qui nous précèdent et de rendre l’existence à tous plus supportable... 

 

Cette éthique est comme un rêve à réaliser. Il y a des rêves pour les individus, il y des rêves pour les peuples, il y a des rêves pour les nations, il y a des rêves pour les Etats. Les rêves de plus de justice pour les individus sont les plus importants car, ils deviennent la source de tous les autres rêves. Martin Luther King avait un rêve, entre autres, celui dans une Amérique raciste, ségrégationniste de voir un jour un petit garçon blanc et un petit garçon noir se donnant la main, en d’autres termes une coexistence plus juste des noirs et des blancs. Victor Hugo rêvait d’une Europe où la France en serait le cœur et où la société n’en exclurait personne. Il fait même un appel à l’intégration des « misérables » et demande l’amnistie totale pour les « communards ». Le rêve d’aujourd’hui est que l’humanité soit UNE comme la planète est UNE.  

 

Cette philosophie de l’éthique a un objectif. Celui de la transformation de l’être humain par un accroissement des vertus inversement proportionnel à la décroissance des vices. Ce rêve fait appel à la volonté et nécessite un engagement de tous les humains pour arriver au perfectionnement intellectuel, social et solidaire de l’humanité. Pour atteindre cet objectif, cette étique est forcément au-dessus de toutes les morales et elle les interroge dans chaque espace-temps. Elle devient l’ADN de chaque humain, elle inclut le discernement et ce qu’elle veut combattre c’est à dire les références sociales voire sociétales. Cette philosophie de l’éthique devient la vraie culture universelle. Elle devient l’esprit qui se situe au-dessus des déontologies et des morales de toute nature. Elle libère les individus et par voie de conséquence les peuples où qu’ils se trouvent puisqu’ils deviennent avant toute identité territoriale des terriens.

 

Cette culture ne peut et ne doit pas appartenir à une famille humaine mais, à tous les humains. Elle a pour visée, dans un premier temps, de nous permettre de trouver l’interaction entre l’éthique, la déontologie et la morale. Par exemple, en toute chose il faut soutenir la justice à l’injustice, la vérité au mensonge. Dans un deuxième temps, elle redéfinit les rapports humains pour que chacun s’administre librement dans le respect de l’autre avec fraternité. Ainsi, les sujets qui s’offrent à notre clairvoyance sont mieux cernés et nous permettent de nous orienter vers ce qu’il est bien de faire. Autrement dit, nous n’avons aucune limite à notre liberté de conscience et de pensée pour réunir ce qui est épars donc, ce monde.

 

Cette philosophie de l’éthique qui devient la base de l’existence de tout être humain doit regrouper des hommes et des femmes éclairés capables de transmettre afin de lui permettre d’atteindre son objectif pour tous les humains de la planète. 

 

On peut en déduire que notre présence sur terre est en priorité de combattre les préjugés, de réunir les humains au-delà de leur morphologie apparente et de bannir l’invention de la guerre, les termes inventés par une catégorie d’humains tels l’immigré, l’identité, le territoire, le nationalisme. Elle doit faire en sorte que l’argent n’est qu’un intermédiaire facilitateur d’échanges et non un indicateur de richesse.

 

La philosophie de l’éthique peut nous offrir cette méthode comportementale pour la recherche de la vérité. Si cette idée apparaît comme utopique, il suffit de commencer à la mettre en pratique dans nos propres relations interindividuelles puis de l’étendre progressivement dans les structures institutionnelles de notre espace géographique. Si chacun de nous convient de stimuler dans les sociétés humaines la joie de la lecture, de l’expérience, de la connaissance, du savoir laquelle débouche sur la fraternité, la solidarité, la liberté enfin l’égalité, notre présence dans l’intervalle de temps qui fonde notre existence sur terre aura du sens. 
 

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29 avril 2022 5 29 /04 /avril /2022 15:04

Le samedi 26 mars 2022 à 9 heures, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a organisé le Congrès des Elus de Guyane sur l’évolution statutaire de la Guyane. Le Parti Progressiste Guyanais (PPG) n’était pas présent. Pour autant, cela ne signifie pas qu’il n’est pas intéressé pas la question ni que celle-ci est sans intérêt. En tant que parti politique, il a toujours apporté ses contributions écrites à cette question existentielle pour les populations de ce territoire. Par contre, il n’est pas motivé par ces grand-messes d’où il n’en sort rien de concret. La présence des média pousse certains à faire le show et les attitudes sont le plus souvent alambiquées. Certains acteurs oublient presque qu’il s’agit de la vie des gens, de leur existence dont il est question, c’est pourtant une interrogation essentielle qui va au-delà de la simple approche politique.

 

L’ancien député-maire Léon Bertrand lors d’une interview récente durant laquelle il se prononçait sur son choix parmi les différents candidats aux élections législatives sur les deux circonscriptions et pour camoufler ses contradictions a pris pour exemple que tout le monde était d’accord pour l’évolution statutaire de la Guyane. Selon moi, il y a fourvoiement. Tout le monde est peut être d’accord que les modalités d’exercice du pouvoir dans les Outremers sont archaïques dans un monde en mouvement. Par ailleurs, les élus qui étaient favorable à l’article 73 de la Constitution en 2010 disent aujourd’hui que les articles 72, 73 et 74 sont dépassés sans pour autant en faire la démonstration. Rien dans la politique menée depuis 12 ans ne vient légitimer une métamorphose citoyenne. En fait, contrairement à ce qu’on cherche à véhiculer dans la société, on est d’accord sur rien. Pour s’en convaincre, il suffit de revoir le film de la journée du 26 mars 2022. L’évolution statutaire a été appréhendée comme une donnée politique spécifique qui se distingue de la société où s’exprime le mouvement social.

 

Dans ce monde ouvert, les rapports politiques de l’Etat avec ses sociétés d’Outremer apparaissent anachroniques et ressemblent aux modalités d’exercice du pouvoir du 19ème  siècle. Si à cette époque il était facile de distinguer le social de la politique, il en est autrement de nos jours où les actions gouvernementales infiltrent tous les secteurs de la société et impactent donc la vie sociale des collectivités humaines. Par suite, poser le problème du statut des sociétés d’Outremer correspond à clarifier les rapports politiques entre l’Etat et ces entités. 
 

Pour autant, malgré cette nécessité de clarification il ne reste pas moins vrai que la force de la société réside dans son niveau de culture et de qualification, dans la pertinence de son libre-arbitre et dans sa capacité à analyser, à ordonner et à se responsabiliser. Une société qui veut s’émanciper, se prendre en charge à pour obligation d’élever son niveau de culture or, l’inaction des politiques dans ce domaine est criante, elle est source d’inégalités pérennes et contribue à freiner une dynamique de croissance et d’épanouissement pourtant possible. Il y a bien une raison culturelle qui nourrit la xénophobie. L’inaction en politique éducative et en estime de soi explique les raisons pour lesquelles actuellement 53% des guyanais vit sous le seuil de pauvreté lorsqu’en 2006 ils n’étaient que 25% (ce qui était déjà trop).

 

Si on veut plus de raison et davantage de cohérence dans la société guyanaise, il faut une grande politique d’alphabétisation, de qualification et de culture générale. Elle doit être volontaire et prise en charge par toutes les collectivités institutionnelles. Construire des écoles, des collèges et des lycées par les collectivités concernées se conçoit clairement néanmoins, ils ne restent que des outils. En conséquence, les collectivités qui se responsabilisent en assurant ces constructions doivent exiger des utilisateurs de ces outils une obligation de résultat tant quantitatif que qualitatif de sorte que l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire soit bien plus forte que ce qu’elle est aujourd’hui dans l’académie de Guyane. Autrement, ces outils ne servent à rien et il faudrait investir ailleurs. Les politiques doivent donc exiger du Rectorat de prendre des dispositions efficaces pour que le personnel enseignant ainsi que le personnel technique et administratif soient dans de bonnes conditions d’épanouissement pour assurer leurs tâches avec pour objectif l'excellence.

 

Il est évident qu’un peuple éduqué, motivé est plus à même d’accompagner voire de soutenir l’évolution statutaire dont le territoire à réellement besoin. C’est par cette dimension culturelle au sens large qu’il va avoir une plus grande estime de lui et par implication un meilleur espoir en l’avenir.  Son engagement aura du sens grâce aux perspectives que peut lui offrir cette société nouvelle et responsable. Si les cadors politiques actuels sont fatigués qu’ils laissent la place aux jeunes générations afin que vivre sur ce territoire soit l’œuvre d’humanistes et de gens de culture.

 

La qualité de la formation du peuple tant par les structures privées que publiques est une garantie de bien-être et de vivre ensemble. Par implication, l’évolution statutaire cesse d’être une illusion, un leurre et une source de polémiques. 

 

Que chacun prenne ses responsabilités.

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17 avril 2022 7 17 /04 /avril /2022 00:19

Les propos que je tiens ici n’engagent que moi. Ils ne sont pas l’expression du Parti politique dont j’assure la responsabilité en tant que Secrétaire Général. Je déteste l’hypocrisie, la lâcheté, la fourberie, l’opportunisme et le silence assourdissant. Je dis ce que je suis certain de ne jamais faire. Pour moi, l’élection présidentielle a pris fin le 10 avril avec l’élection dès le premier tour de Jean-Luc Mélenchon avec plus de 50 % des voix en Outremer. Il se trouve que la France hexagonale où vivent les 62 millions de citoyens a décidé de le placer en troisième position. Par suite, il nous faut retourner aux urnes pour nous prononcer pour un des deux candidats restés en lice ou pour aucun des deux. En fait, Le destin de l’Outremer est irrémédiablement subordonné à celui de l’Hexagone.

 

Il y a bien longtemps déjà que les idées d’extrême droite ont envahi le sommet de la nation française. Les débats par ceux que l’on a désigné de spécialistes sur les principaux media quant au conflit ukrainien nous donnent une photographie du monde et la conception régressive de l’être humain qui est véhiculée. Je me classe parmi les hommes qui veulent nourrir le milieu où s’expriment les hommes afin qu’ils deviennent davantage des hommes de culture que des hommes de pure nature. Les altérations à la tradition ne peuvent provenir que de l’action culturelle dans son sens le plus large or, l’extrême droite est un retour au fascisme, au royalisme. Ces philosophies de l’existence qui font de la différence apparente entre les hommes un handicap. Ce n’est pas pour rien que la Présidente du RN au sortir du premier tour a dit que dans son gouvernement elle accepterait des personnalités de la gauche souverainiste.

 

L’humanisme est pour moi un mouvement de libération grâce aux valeurs laïques et aux réflexions intellectuelles qui nous élèvent, nous transforment et nous conduisent à plus d’humanité. Les décisions politiques les plus justes sont celles qui sont générées par cet environnement culturel, intellectuel et social. Autrement, elles sont partiales et assises sur des préjugés ce que propose l’extrême droite. Elles maintiennent le peuple dans l’angoisse permanente et  dans la prédestination.

 

Pour autant, suis-je obligé de voter pour l’autre candidat ? La vie n’est pas binaire. Elle est plus complexe que ça. Le quinquennat qui est entrain de s’achever a été celui d’une droite radicale qui a humilié le peuple au profit des premiers de cordée, qui n’a jamais entendu le peuple dans sa souffrance. Il s'agit d'une politique qui n’admet pas la contradiction, l’autonomie de penser. La seule réponse à l’insoumission est la répression. Cette politique qui n’a rien apporté au peuple tant sur le plan matériel que sur le plan spirituel a nourri l’extrême droite, a nourri son côté populiste. Contrairement à ce que laissent entendre certains élus locaux pour des raisons qui leur sont propres, les conditions d’existence sur le territoire guyanais se sont sensiblement dégradées. Une mère, sa fille et son fils ont été expulsés de leur logement et sont à la rue avec les conséquences sur la poursuite de leurs études, les camps pour immigrés continuent de voir arriver des êtres humains sans que l’on cherche de vraies solutions à dimension humaine pour répondre à ce qu’ils nomment « un appel d’air ». Le développement économique, social, culturel n’a pas ouvert de perspectives sérieuses pour l’avenir des citoyens et particulièrement pour la jeunesse. 

 

S’il est vrai que la politique du Candidat Emmanuel Macron n’est pas la même que celle de la candidate Marine Le Pen, il s’agit néanmoins d’une politique hyper violente qui n’avait aucune considération pour le peuple. Il suffisait de traverser la rue pour trouver un emploi. Certains citoyens ont été exclus de leur travail pour un vaccin qui est toujours en phase clinique selon les informations dont nous disposons, d'autres ont préféré se soumettre pour un peu de liberté. Ces salariés ont des familles, des amis et surtout sont des électeurs….Comment les regarder décemment et leur dire de voter pour celui qui représente le grand capital, l’aristocratie, la grande bourgeoisie, en tout état de cause, ne représente pas le peuple et n'est surtout pas fier de le représenter.

 

La France est face à son destin. Le peuple fera ce que bon lui semble. La constitution lui garantit la discrétion de son vote. Pour ce qui me concerne je souhaite que ceux qui n’ont voté ni pour le candidat Macron, ni pour la candidate Le Pen au premier tour maintiennent leur conviction. Ainsi, rationnellement,  celui qui est arrivé en tête au premier tour arrivera en tête au deuxième avec  des votes de conviction et non des votes par défaut. Nul n'a le droit, surtout dans une telle configuration, de dire aux électeurs pour qui voter sinon à écouter leur propre conscience construite à partir de leur niveau de culture. On aura une vraie photographie de la victoire du Président et ceux qu’il représente. Pendant ce nouveau quinquennat nul ne pourra culpabiliser les électeurs pour suffrage par défaut. Les partisans de la Présidence de la République ne pourront pas clamer le score avec lequel le Président a été élu.

 

En cet instant le corps électoral prend conscience de son importance. Il se rend compte de ce qu’il représente, de sa force. Le peuple a toujours été incontournable. C’est lui qui fait fonctionner les systèmes soit par soumission, soit par révolte. Sous la monarchie il était considéré comme sang impur par rapport au sang divin des monarques et sans ce sang impur la France n’existerait pas car, le sang divin n’était pas en mesure de la défendre. 

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20 mars 2022 7 20 /03 /mars /2022 19:31

Il y a bien longtemps que l’on s’interroge sur la finalité de nos sociétés tant dans ses rapports internes que dans ses rapports avec l’extérieur. Il me semble que les schémas établis doivent être remis en cause. Les individus qui constituent les sociétés humaines n’ont quasiment plus de libre-arbitre à l’exception de ceux que l’on fait passer pour des rebelles, des anarchistes, des marginaux. L’ordre conçu comme établi doit être interrogé ne serait-ce que par rapport aux mensonges d’États, aux événements dramatiques que nous connaissons, entre autres, aujourd’hui la guerre en Ukraine, hier la guerre en Irak, en Libye, en Afghanistan, en Syrie, à l’infantilisation des peuples. Il en est de même de l’interventionnisme sur les espaces géographiques que constituent le continent Africain et Sud-Américain. Notre perception émane de la question que l’on se pose de savoir en vertu de quoi des États décident d’avoir une influence sur le territoire d’autrui ? En vertu de quoi ils prennent les commandes de l’esprit des citoyens, de leur intelligence. Repenser la société est la concevoir ouverte. Autrement dit redéfinir voire enterrer certains de ses éléments constitutifs devenus toxiques. 

 

Selon que vous êtes d’un camp ou d’un autre le formatage dont votre cerveau fait l’objet vous rend dépendant de manière absolue des éléments constitutifs de la société. Sans y prendre garde, en tant que citoyens vous devenez de plus en plus des choses. Vous êtes considérés comme des éléments utiles au fonctionnement de la société dont les règles sont générées par une minorité agissante. Ces éléments constitutifs sont comme des drogues et agissent quasiment de la même manière lorsqu’on n’en n’a plus la maîtrise. Les sociétés qui ont des dirigeants avec un esprit conquérant conditionnent leurs citoyens avec les moyens qu’ils se donnent et les outils qu’ils utilisent sont de plus en plus efficaces grâce entre autres à la disparition des outils de conscientisation collective et de la perte d’autonomie des structures de contre-pouvoir. 

 

Au moment où les humains disposent d’outils les plus sophistiqués, où la science, la technique, la technologie, les mathématiques sont plus disponibles pour le plus grand nombre, l’ignorance, la cupidité, la médiocrité, la lâcheté, la paresse intellectuelle ont tendance à mieux se répandre dans les sociétés humaines. Les plus hauts dirigeants politiques qui sont censés avoir une bonne lecture politique de la trajectoire des sociétés donnent le sentiment de choisir volontairement la voie de la soumission, le chemin des conflits, le repli de la société sur elle-même. Les peuples pensent que ces dirigeants ont perdu pieds dans ce monde scientifiquement en constante progression alors qu’il s’agit d’une utilisation de la société en adéquation avec l’idée qu’ils se font de l’existence. Le concept civique est en permanence en défiance. Qui représente qui, particulièrement dans les systèmes dits démocratiques ?

 

Les dirigeants en tant que locuteurs de la masse ne rassurent pas, ils ne boostent pas l’intelligence collective, le narcissisme qui les caractérise leur laisse penser que la masse d’humains qui leur fait confiance est incompétente et incapable de réfléchir par elle-même. Il n’y a aucune altération positive des notions d’identité, de nationalisme, de patriotisme, de territoire. Elles sont comme figées depuis des lustres et facilitent l’émergence, dans la conscience collective, des tares d’hier que sont la xénophobie, le racisme, l’intolérance sous toutes ses formes. Ces notions agissent comme des drogues dans la conscience de tous ceux qui n’ont pas le courage et la volonté de se dépasser pour tendre vers une réelle humanité, ils sont intoxiqués par ces éléments d’une société fermée dans un monde ouvert dit mondialisé pour l’économie, la monnaie, la finance sauf l’humanisme. Lorsqu’ils en parlent, il est à géométrie variable selon la morphologie apparente, selon l’identité culturelle.

 

Depuis un peu plus d’un siècle cette civilisation nous a montré ce dont elle était capable de produire en termes d’atrocités. Première et seconde guerre mondiale. Bombes sur Hiroshima et Nagasaki,  opérations Condor, missiles de Cuba et de Turquie, La France-Afrique, Les épreuves de la Méditerranée comme jadis le cimetière de l’océan atlantique durant la traite négrière etc. etc. etc.

 

Il n’est plus possible de continuer ainsi avec la soi-disant formule «on ne peut recevoir toute la misère du monde». Elle est l’équation d’un monde fermé, dépassé, ignorant toutes les avancées scientifiques et technologiques au service des humains. Il nous faut trouver rapidement un autre paradigme sociétal où l’interdépendance entre les individus devient une réalité sociale garantie par son organisation sur toute la planète. Un paradigme où les éléments constitutifs de la société ne sont plus aussi fermés au point de croire que l’homme en tant qu’esprit pensant n’ a pas évolué. Nous ne pouvons plus perdre de temps à réfléchir sur les bénéfices que nous aurions dû tirer collectivement de la société. Nous avons l’obligation de la transformer pour que ce soit naturellement ça. Notre perte d’autonomie dans tous les domaines est la conséquence des modifications autoritaires apportées dans notre organisation sociale, autrement dit dans notre existence. Notre existence doit être sacralisée pour mieux la défendre.

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 00:51

Nous apprenons ce jeudi 3 mars que la candidate de la primaire populaire à l’élection présidentielle se retire. Elle était à ce moment à deux jours de la fin du dépôt des présentations et, elle avait 241 «signatures» ou «parrainages». Je vais faire abstraction des péripéties avec le PRG car, pour ceux qui suivent la politique, ils savent qu’il s’agit presque d’une marque de fabrique. Il suffit de se pencher sur son histoire même récente pour s’en convaincre ; Jean-françois Hory en 1995, Christiane Taubira en 2002, Emile Zuccarelli en 2005 et Sylvia Pinel en 2017.

 

A l’annonce de cette décision, la première idée qui m'est venue à l’esprit est une interrogation. La démocratie est-elle rationnelle et, existe-t-il des choix collectifs rationnels ? Qu’est-ce qui justifie une telle interrogation ? Christiane Taubira est investie par une primaire populaire composée de membres inscrits à hauteur de 467 000. Autrement dit, plus de membres que tous les grands  partis de l’Hexagone. Elle gagne les primaires avec un peu plus de 194 000 voix sur 399 000 votants lorsque Anne Hidalgo obtient l’investiture du Parti Socialiste avec un peu plus de 15 000 voix sur 22 000 votants.

 

La candidate socialiste avec ses 22 000 votants obtient 1387 Présentations ou « Parrainages ». Notons toutefois, que le Président de la République qui n’avait pas encore fait acte de candidature avait obtenu 1974 Présentations ou « signatures »

 

Si on choisit comme modèle la candidate du Parti Socialiste avec ses 22 000 votants et ses 1387 « parrainages », si l’on définit la démocratie comme étant rationnelle pour l’obtention des « signatures », si on exclut la morphologie apparente ou l’appartenance à un espace géographique différent de celui de l’Hexagone, on devrait pouvoir obtenir pour tous les candidats qui ont fait appel aux citoyens et/ou militants les résultats suivants :
Yannick Jadot : 122 000 * 1387/22 000 = 7692 Présentations ou «parrainages»
Jean-Luc Mélenchon : 150 000 Parrainages citoyens = 9457 Présentations
Valérie Pécresse : 150 000 votants = 9457 Présentations
Christiane Taubira : 399 000 votants = 25 155 Présentations
On peut considérer que les autres candidats sont quasiment autoproclamés faute d’un procédé collectif d’investiture.

 

Si on considère que le rationalisme est une relation mathématique de transitivité, force est de constater que les résultats officiels contredisent le rationalisme de la démocratie. 

 

J’aurais pu prendre pour modèle la configuration de Christiane Taubira avec ses 399 000 votants et ses 241 « signatures ». En utilisant la même application mathématique, aucun candidat n’obtiendrait de « parrainages ».

 

Il est bon de rappeler que cette disposition de « Présentation » devant le Conseil Constitutionnel est l’œuvre de la constitution de 1958 conçue par le Général De Gaulle. Son objectif étant de permettre le pluralisme. Il est clair qu’il s’agit d’une disposition qui favorise les grands partis. Autrement dit, les partis qui ont le plus d’élus quand bien même leur nombre de militants s’effrite sensiblement. Le Parti Socialiste qui comptait en 2016 environ 120 000 militants n’en compte  plus que 22 000 en 2021. Les Républicains (ex UMP) qui comptait en 2012 près de 261 000 militants n’en comptait plus en 2021 que 149 000.

 

A force de jouer avec les règles démocratiques, à faire des tours de passe-passe avec les citoyens, ils finissent par s’éloigner de la politique et, on n’est même plus surpris d’apprendre que selon le baromètre CEVIPOF seulement 11 % des français font confiance aux Partis Politiques.

 

On ne fait pas gaffe mais, la démocratie se meurt avec l’intelligence de la logique, la cohérence des comportements. Le plus inquiétant est que les comportements se stabilisent avec un haut niveau de contradictions. On se contente de dire que la parole violente se libère comme s’il n’y avait pas une logique qui l’alimente et qui peut conduire au chaos voire à la guerre. Le racisme, la xénophobie et l’individualisme sont le fruit de cette logique inintelligente et destructrice.

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