Chers abonnés, chers lecteurs occasionnels, chers amis, j’ai envie de soumettre à votre réflexion cette pensée libre qui m’est venue à l’esprit : « Dieu est une formule mathématique ? ». La phrase est sous la forme affirmative et suivi d’un point d’interrogation. Dans un espace rationnel et lexicologique, cette construction n’est pas possible mais, puisque je me trouve dans ma bulle et que je m’adresse à l’esprit, à la réflexion, pourquoi devrais-je me résoudre à la dissemblance ? J’aurais pu mettre à la fin de la formule trois points de suspension et ça nous rappellerait les nombres naturels de 1 à l’infini ou les nombres entiers si nous avons de la considération pour le « 0 ». Donc, sur ce sujet je m’interdis de m’enfermer dans la forme, comme dans l’affirmation de l’existence de Dieu ou de sa négation. Tout autant, je me refuse de l’approcher dans la dualité du dieu religieux et du dieu philosophique.
Pour revenir au sujet et à sa formulation, ma démarche le veut complexe au possible et par implication je vous invite à l’inédit tout en utilisant les choses connues, c'est-à-dire, créer une nouvelle équation. En d’autres termes, il m’échoit d’essayer d’engendrer collectivement un ensemble, expression d’une collection d’éléments laquelle nous permet de dire que l’hypothèse est recevable et que tout volontaire libre peut l’aborder avec tolérance. Dans cette hypothèse, j’abandonne forcément l’idée de révélation et je réfute le Dieu en tant qu’action qui est toujours tournée vers l’homme.
Si nous partons de ce que désigne Dieu dans la majorité des cas, donc une vérité mystérieuse que l’Homme cherche à entrevoir depuis son origine plutôt que de s’évertuer à décortiquer, à fouiller, à admettre de manière absolue la fonction théogonique qui sous-tend cette vérité mystérieuse aussi bien pour ce qui est du polythéisme que du monothéisme qui est en fait l’homme lui-même en tant qu’énigme, nous débouchons sur le concept de l’être et, l’être humain n’est pas le seul étant de l’Univers quand bien même chaque chose a son temps et que nous sommes un temps dans le temps universel.
En posant cette formule, je cherche à éveiller votre conscience sur la compréhension d’une nouvelle approche de Dieu pour améliorer le monde. Cette formule mathématique est pour moi une nécessité dans le sens de l’idée de communauté de destin. Ainsi, nous devons admettre qu’elle s’inscrit dans ce qui ne peut pas être autrement qu’il n’est. A partir de ce postulat, nous pouvons déduire que cette vérité est mystérieuse parce qu’elle est complexe et insoluble. N’est-elle pas en adéquation avec toute formule mathématique non encore connue ? Si nous prenons les travaux d’Einstein sur la relativité restreinte et la relativité générale, la formule mathématique qui en est à l’origine existait mais était inconnue des savoirs humains. La relativité restreinte et générale étaient donc un mystère. Avec cette découverte, d’une part on réduit l’espace de l’infini et d’autre part, on apprend que le mouvement est relatif et que l’espace-temps est déformé. Depuis, les sociétés humaines dites avancées recréent les conditions d’apesanteur pour l’entraînement des astronautes. On pourrait aussi prendre comme exemple la fission nucléaire dont l’idée essentielle est de casser l’atome. La découverte de cette équation physique nous change du temps de Démocrite et, c’est un autre monde qui apparaît et un autre temps qui émerge, le temps des centrales nucléaires, des complications de la prolifération nucléaire. Vous observez que j’associe la formule mathématique aux équations de la Physique. Néanmoins, dans la formule mathématique qui touche à Dieu, j’ai introduit l’aspect sensible ce qui contribue à la rendre subtile mais surtout, je place cette formule mathématique au sommet et à l’origine de toutes les autres formules mathématiques résolues ou pas. Pour ces formules mathématiques, elle est « l’existence qui précède l’essence".
Ce sont donc ces observations qui m’ont poussé à chercher un autre paradigme pour une réflexion sur Dieu. Ces observations m’ont conduit à admettre que les formules mathématiques aident à mieux comprendre le monde dans lequel on vit et qu’on veut exister.
Alors, ne vaudrait-il pas mieux admettre que Dieu est une formule mathématique non résolue par l’esprit humain… Il y a tellement de problèmes non résolus dans les constructions humaines... Par suite, elle nous invite à ne pas associer Dieu aux aspects de la vie humaine par l’Action sociale, sociétale, l’économie, la finance. Accepter cette formulation, c’est augmenter sa vision du monde en reconnaissant qu’il y a des choses que l’on sait et d’autres que l’on ne sait pas. Le fait que cette formule mathématique pour le moment est inaccessible à l’esprit humain nous oblige à avoir un intérêt particulier pour ce que l’on ne sait pas. Notre curiosité aiguisée excite notre motivation qui va nous pousser à chercher à élucider avec détermination ce non savoir pour se rapprocher de l’infini. Il s’ensuit que nous devons nous interroger sur ce que nous sommes réellement. Sommes-nous une illusion de nous-mêmes ? Ne sommes-nous pas un produit de ce que la société veut que l’on soit? Avons-nous suffisamment de caractère pour retrouver notre moi intégral ? S’il en était ainsi, cette formule mathématique non résolue serait loin de nos préoccupations et nous serions certainement plus éclairés, nous saurions mieux partager et nous serions certainement plus en interaction avec l’Univers dans une démarche commune d’une humanité universelle.
La manière communément admise dont nous concevons Dieu nous prive de liberté à cause de la morale qui en découle, à cause de la photographie des différentes représentations des dieux qui sont plus créés à l’image de l’homme que l’inverse. Sa construction est celle d’une soumission qui réduit notre vision du monde et qui fait de notre espace intellectuel un champ fini. Elle nous emprisonne et empêche le génie de notre intellect de s’exprimer, de s’épanouir et de prendre le risque sur tout en allant à contre-courant des idées reçues. Cette approche est puissante et utilisée hors de l’espace privé. L’étendue de ses conséquences est démentielle : La situation concrète du footballeur Vinicius du Real Madrid confronté au racisme en est un exemple et pourtant, il n’y a pas de pays plus chrétiens que le Brésil, le Portugal et l’Espagne. La guerre stupide russo-ukrainienne mais, quoi qu’il en soit toutes les guerres sont stupides et défient l’entendement. Il y a le problème des retraites dans une société prétendument démocratique qui n’entend pas son peuple. Enfin, toutes les discriminations dans les sociétés humaines de nos espaces dits culturels sont fondées sur la négation de la différence.
Il apparaît légitime de s’interroger sur le sens de l’existence lorsque l’on voit l’état du monde. C’est en esprit libre que les constituants fondamentaux de la nature et leurs interactions y compris les humains sont à même de nous parler et nous révéler leurs secrets comme ils l’ont fait pour les savants et chercheurs égyptiens de l’Antiquité et également aux différents génies de notre ère sur tous les continents. La formulation de Dieu en tant qu’équation qui existe et non résolue m’est venue lors d’une lecture sur la "loi de la réflexion de la lumière". J’ai l’intime conviction que l’approche du Dieu en tant que formule mathématique nous rend orphelin des Dieux finis et donc résolus. Dans ce nouveau paradigme le blasphème n’existe pas et nul ne peut craindre les différentes formes d’inquisition. Ceci nous contraint à trouver les vraies solutions pour une humanité meilleure et plus éclairée.