9 novembre 2009
1
09
/11
/novembre
/2009
13:30
Le système dans lequel nous évoluons actuellement (art.73) est bien connu pour avoir été construit sur le principe de la main tendue et plus schématiquement présenté comme de l’assistanat. Cela fait 63 ans que ça dure… avec deux intermèdes relativement significatifs, la Région administrative de 1972 et la décentralisation de 1982 de Gaston Deferre sous le premier Gouvernement de la gauche de Pierre Mauroy.
Parmi ceux qui veulent nous maintenir dans ce système, il y a des élus qui passent leur temps à courir vers l’hexagone pour quémander auprès des ministères de l’argent toujours de l’argent pour construire des ouvrages relevant du secteur public. Il y a aussi quelques titrés, docteur de leur état en tout dont on ne trouve point d’ouvrages singuliers sur la sociologie des pays d’outremer, sur un modèle économique des sociétés d’outremer, sur la psychologie des peuples d’outremer. Ce qu’ils nous disent c’est ce que nous savons sans que nous soyons des spécialistes.
Les arguments avancés pour se maintenir dans l’article 73 sont en tout point identiques à savoir : mendicité, mendicité, mendicité, quand bien même les formulations sont différentes. Selon eux, il y a un risque budgétaire, toujours dans le sens de la main tendue. On veut créer une forme d’intercommunalité, on court vers l’hexagone pour voir ce que l’on peut récupérer comme subventions, comme dotations d’élus.
Il n’y a pas de honte à regarder les travailleurs et les travailleuses tant intellectuels que manuels de l’hexagone créer de la richesse sur leur territoire et d’aller le leur piquer. Il n’y a pas de honte à bâtir un budget avec une majorité de fonds provenant de la sueur des autres. Ils tentent de se faire passer pour de grands constructeurs sur la peine, la souffrance des autres comme le font les parasites.
Ils n’entendent pas le Président de la République dire que le statut quo n’est plus possible, il faut en finir avec l’assistanat. Il n’y a pas de honte pour eux à entendre cela. Ils ne se rendent pas compte que ce qui se disait tout bas jusqu’alors, est dit officiellement aujourd'hui.
L’article 74 est celui de la responsabilité et de la liberté. Tout étant relatif par ailleurs. Levez-vous et ne rampez plus. Hâtez-vous de le saisir pour créer à votre tour de la richesse, pour montrer votre dignité et prouver que vous êtes capables de prendre des risques car, « qui ne risque rien n’a rien » et qui a peur des risques meurt dans l’ignorance. Dépêchez-vous de démontrer que vous n’avez pas choisi l’assistanat, on vous l’a imposé. Faîtes savoir que vous êtes heureux de franchir ce petit pas qui prouve que vous êtes des humains comme tout ceux qui sont sur le reste du globe terrestre avec vos forces et vos faiblesses sans que cela nuise à votre capacité d’entreprendre efficacement. Prouvez que vous êtes des humains complètement achevés.
Si vous doutez de vous, si vous doutez de nous parce que, qui se ressemble s’assemble, songez qu’avec la départementalisation centralisée, il n’y avait qu’un lycée en Guyane (Félix Eboué) et juste les ponts du Larivot et de Kourou pour les besoins du spatial. Avec les lois de décentralisation, alors que ce n’était pas une revendication locale, nous avons assumé les compétences qui l’accompagnaient. Nous avons réalisé des lycées, des collèges, des routes (Matourienne, Entrée Sud etc.), des ponts (Mahury, Mana, Sinnamary), des ouvrages complexes, médiathèques etc. Aujourd’hui, nous devons passer à une autre étape, celle du développement économique et social. Or, les compétences nouvelles qu’il nous faut ne peuvent être transférées que dans l’article 74 à savoir, la compétence foncière, la compétence agricole et forestière, la compétence touristique, urbaniste, minière, environnementale pour l’essentielle. Ce sont ces compétences qui nous font défaut dans l’article 73 et qui nous maintiennent dans le sous développement.
Enfin, lorsqu’on choisi un système, ce n’est pas uniquement pour l’immédiateté. C’est parce qu’on croît en nous et que l’on croît surtout en l’avenir et donc par implication on croît et on fait confiance à la jeunesse du pays car, la jeunesse d’aujourd’hui est les adultes de demain. Cessez donc, pour alibi, d'adjoindre au système, les élus en place. LEVEZ-VOUS ET NE RAMPEZ PLUS.
P.S: Pour être objectif je dois préciser que j'ai oublié de mentionner le Lycée de Kourou avant la décentralisation (modification du 20/11/2009)
Parmi ceux qui veulent nous maintenir dans ce système, il y a des élus qui passent leur temps à courir vers l’hexagone pour quémander auprès des ministères de l’argent toujours de l’argent pour construire des ouvrages relevant du secteur public. Il y a aussi quelques titrés, docteur de leur état en tout dont on ne trouve point d’ouvrages singuliers sur la sociologie des pays d’outremer, sur un modèle économique des sociétés d’outremer, sur la psychologie des peuples d’outremer. Ce qu’ils nous disent c’est ce que nous savons sans que nous soyons des spécialistes.
Les arguments avancés pour se maintenir dans l’article 73 sont en tout point identiques à savoir : mendicité, mendicité, mendicité, quand bien même les formulations sont différentes. Selon eux, il y a un risque budgétaire, toujours dans le sens de la main tendue. On veut créer une forme d’intercommunalité, on court vers l’hexagone pour voir ce que l’on peut récupérer comme subventions, comme dotations d’élus.
Il n’y a pas de honte à regarder les travailleurs et les travailleuses tant intellectuels que manuels de l’hexagone créer de la richesse sur leur territoire et d’aller le leur piquer. Il n’y a pas de honte à bâtir un budget avec une majorité de fonds provenant de la sueur des autres. Ils tentent de se faire passer pour de grands constructeurs sur la peine, la souffrance des autres comme le font les parasites.
Ils n’entendent pas le Président de la République dire que le statut quo n’est plus possible, il faut en finir avec l’assistanat. Il n’y a pas de honte pour eux à entendre cela. Ils ne se rendent pas compte que ce qui se disait tout bas jusqu’alors, est dit officiellement aujourd'hui.
L’article 74 est celui de la responsabilité et de la liberté. Tout étant relatif par ailleurs. Levez-vous et ne rampez plus. Hâtez-vous de le saisir pour créer à votre tour de la richesse, pour montrer votre dignité et prouver que vous êtes capables de prendre des risques car, « qui ne risque rien n’a rien » et qui a peur des risques meurt dans l’ignorance. Dépêchez-vous de démontrer que vous n’avez pas choisi l’assistanat, on vous l’a imposé. Faîtes savoir que vous êtes heureux de franchir ce petit pas qui prouve que vous êtes des humains comme tout ceux qui sont sur le reste du globe terrestre avec vos forces et vos faiblesses sans que cela nuise à votre capacité d’entreprendre efficacement. Prouvez que vous êtes des humains complètement achevés.
Si vous doutez de vous, si vous doutez de nous parce que, qui se ressemble s’assemble, songez qu’avec la départementalisation centralisée, il n’y avait qu’un lycée en Guyane (Félix Eboué) et juste les ponts du Larivot et de Kourou pour les besoins du spatial. Avec les lois de décentralisation, alors que ce n’était pas une revendication locale, nous avons assumé les compétences qui l’accompagnaient. Nous avons réalisé des lycées, des collèges, des routes (Matourienne, Entrée Sud etc.), des ponts (Mahury, Mana, Sinnamary), des ouvrages complexes, médiathèques etc. Aujourd’hui, nous devons passer à une autre étape, celle du développement économique et social. Or, les compétences nouvelles qu’il nous faut ne peuvent être transférées que dans l’article 74 à savoir, la compétence foncière, la compétence agricole et forestière, la compétence touristique, urbaniste, minière, environnementale pour l’essentielle. Ce sont ces compétences qui nous font défaut dans l’article 73 et qui nous maintiennent dans le sous développement.
Enfin, lorsqu’on choisi un système, ce n’est pas uniquement pour l’immédiateté. C’est parce qu’on croît en nous et que l’on croît surtout en l’avenir et donc par implication on croît et on fait confiance à la jeunesse du pays car, la jeunesse d’aujourd’hui est les adultes de demain. Cessez donc, pour alibi, d'adjoindre au système, les élus en place. LEVEZ-VOUS ET NE RAMPEZ PLUS.
P.S: Pour être objectif je dois préciser que j'ai oublié de mentionner le Lycée de Kourou avant la décentralisation (modification du 20/11/2009)