Avec tout ce qui se passe actuellement dans la France de l’Edit de Nantes, du Siècle des Lumières, de la France de 1848, ne serait-il pas judicieux de faire une halte pour mieux réfléchir sur notre existence, pour mieux se demander si la vie vaut réellement d’être vécue, pour mieux se demander si la vie à vraiment un sens et si nous sommes capable, aujourd’hui, de lui donner un sens, de lui donner du sens. La société telle qu’elle nous apparaît, est ancrée dans les fourberies, tout est imposture, hypocrisie. Il faut un temps pour l’action et un autre pour la réflexion pour mieux revenir à l’action. Il nous faut sortir la tête du guidon pour mieux construire le mouvement.
Trop d’informations tuent la prise de conscience d’une révolte nécessaire, d’un changement judicieux Cette société se fiche de ses membres. Jugez donc… Au moment où on nous parle d’encadrer les jeunes dits délinquants par des militaires, on apprend que des valises d’argents circulaient avec l’arrogance de l’opulence en toute sécurité grâce à la « Françafrique », paraît-il, même dans les périphéries de la France hexagonale. Entre parenthèse, il y a le printemps arabe avec notamment la révolution en Tunisie et il y a eu la Guerre en Libye ce qui n’est pas la même chose. Il nous faut donc une pause pour ingurgiter tous ces événements qui sont l’œuvre d’une mascarade de société afin d’analyser les enjeux et mieux comprendre le destin que l’on se construit.
La société est une question de confiance et lorsque celle-ci est trahie, il faut un sursaut intelligent. Il y a ceux qui dirigent la société et ceux qui sont dirigés. Ceux qui la dirigent, le font grâce à la confiance qu’ils reçoivent de ceux qui sont dirigés. Ceux là font confiance à toute la société au point de croire que tout est naturel. Ils croient aux institutions, ils leur font confiance, ils croient aux dirigeants, ils leur font confiance. L’interdépendance entre concitoyens est le fait de la confiance qu’ils se font mutuellement, l’interconnaissance est le fruit de la confiance qu’ils tirent de la société. Par conséquent, toutes ces impostures qui animent la société actuelle font de la confiance une sorte d’arnaque qui justifie d’abord le sentiment de révolte et qui va déboucher plus tôt qu’on ne le pense sur l’action révolutionnaire si les humanistes n’emploient pas une méthode efficace pour réhabiliter cette confiance
La pause de tout le corps social apparaît nécessaire pour reconquérir la société. Ce silence n’est pas du mutisme, il permet de prendre la dimension du risque social que fait courir le mauvais fonctionnement de la société et de créer de fortes convictions qui doivent nourrir la détermination de chacun afin qu’ensemble, il y ait un vrai désir d’exister, de vivre et une vraie compétence à choisir les dirigeants qui ressemblent au peuple averti.
Sortir de l’agitation intellectuelle et de l’agitation physique c’est la preuve de la maturité du corps social et c’est renaître avec les valeurs qui fondent l’être humain complètement achevé