2 avril 2009
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La répétition des crises générant des conflits collectifs graves a conduit pour la première fois le Chef de l'Etat à se prononcer de manière plus précise sur l'érection éventuelle des départements d'Outremer en une autre Collectivité Territoriale.
Cette posture pose le problème de la responsabilité politique et morale des élus envers la population. Ont-ils le courage de donner leur position officielle sur la question de la Guyane par rapport à l'article 73?
La Départementalisation, une loi d'assimilation de 1946.
Il importe tout d'abord de préciser que si la France n'avait pas de dépendance ou de territoire dans sa périphérie, il n'existerait pas d'article 73, 74.
La question qu'on est en droit de se poser est la suivante: Ces territoires sont-ils importants sur le plan géostratégique et géopolitique pour l'hexagone et le lien privilégié avec lui doit-il être forcément assimilationniste?
Cette loi impose une valeur morale qui n'est pas la leur à l'origine, aux peuples qui choisissent, "subrepticement imposée" la départementalisation. Elle ordonne une référence culturelle qui ne relève pas de leur tradition, de leur histoire. Elle exige une réalité sociale qui n'est que dans leur imaginaire faute de relations identiques. Il devient presqu'impropre de parler d'anthropologie culturelle de la société guyanaise tant sa structure institutionnelle est virtuelle dans sa réalité.
Maintenant que l'idée d'égalité entre les hommes est quasiment répandue dans le monde entier, ne pourrait-on pas légitimement se demander si se battre aujourd'hui pour la départementalisation ne constitue pas une régression mentale...
Parler de la trilogie "liberté égalité fraternité" est une chose, accepter l'autonomie psychique comme principe qui remet en cause les valeurs morales, sociales et culturelles imposées est autre chose.
Le principe du droit commun de la départementalisation avec en son sein un super Préfet est interrogatif. Par ailleurs, il génère certainement des individus fragiles par l'avènement d'une personnalité ambivalente à savoir ce que je suis réellement et ce qu'on m'a fait devenir. Qu'a t-on fait de moi? L'assimilation n'est-elle pas schizophrénique? bien sûr, il y a un peu d'exagération voire de provocation... mais...
Les échecs politiques, économiques et sociaux ne seraient-ils pas en partie la conséquence de cette lutte permanente interne de la morale du devoir qui est partagée entre ce que ma conscience me dit de faire et ce que la loi d'assimilation m'autorise à faire.
Quel est l'élu malin qui pourrait par une réflexion jupitérienne venir nous dire que cette approche est dépassée. Précisons lui que le rôle d'un élu est d'indiquer à la population le sens de l'action à poursuivre et de préparer les esprits à la vraie liberté. Donc, il doit donner les motifs de ses actes et accepter d'être jugé par la population. C'est cela le sens de la responsabilité politique et morale.
Cette posture pose le problème de la responsabilité politique et morale des élus envers la population. Ont-ils le courage de donner leur position officielle sur la question de la Guyane par rapport à l'article 73?
La Départementalisation, une loi d'assimilation de 1946.
Il importe tout d'abord de préciser que si la France n'avait pas de dépendance ou de territoire dans sa périphérie, il n'existerait pas d'article 73, 74.
La question qu'on est en droit de se poser est la suivante: Ces territoires sont-ils importants sur le plan géostratégique et géopolitique pour l'hexagone et le lien privilégié avec lui doit-il être forcément assimilationniste?
Cette loi impose une valeur morale qui n'est pas la leur à l'origine, aux peuples qui choisissent, "subrepticement imposée" la départementalisation. Elle ordonne une référence culturelle qui ne relève pas de leur tradition, de leur histoire. Elle exige une réalité sociale qui n'est que dans leur imaginaire faute de relations identiques. Il devient presqu'impropre de parler d'anthropologie culturelle de la société guyanaise tant sa structure institutionnelle est virtuelle dans sa réalité.
Maintenant que l'idée d'égalité entre les hommes est quasiment répandue dans le monde entier, ne pourrait-on pas légitimement se demander si se battre aujourd'hui pour la départementalisation ne constitue pas une régression mentale...
Parler de la trilogie "liberté égalité fraternité" est une chose, accepter l'autonomie psychique comme principe qui remet en cause les valeurs morales, sociales et culturelles imposées est autre chose.
Le principe du droit commun de la départementalisation avec en son sein un super Préfet est interrogatif. Par ailleurs, il génère certainement des individus fragiles par l'avènement d'une personnalité ambivalente à savoir ce que je suis réellement et ce qu'on m'a fait devenir. Qu'a t-on fait de moi? L'assimilation n'est-elle pas schizophrénique? bien sûr, il y a un peu d'exagération voire de provocation... mais...
Les échecs politiques, économiques et sociaux ne seraient-ils pas en partie la conséquence de cette lutte permanente interne de la morale du devoir qui est partagée entre ce que ma conscience me dit de faire et ce que la loi d'assimilation m'autorise à faire.
Quel est l'élu malin qui pourrait par une réflexion jupitérienne venir nous dire que cette approche est dépassée. Précisons lui que le rôle d'un élu est d'indiquer à la population le sens de l'action à poursuivre et de préparer les esprits à la vraie liberté. Donc, il doit donner les motifs de ses actes et accepter d'être jugé par la population. C'est cela le sens de la responsabilité politique et morale.