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  • : Le blog de Jean-Marie Taubira
  • : Je suis Président du CRAPAG (Cercle de Réflexion et d'Action pour l'Avenir de la Guyane), Depuis le 10/12/2008, je suis le Secrétaire Général du Parti Progressiste Guyanais (PPG). Mon ambition est l'élévation de la conscience collective
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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 04:25

C’est l’année des élections professionnelles. La chambre des métiers vient de proclamer ses résultats avec un fort taux d’abstention comme si les artisans avaient été piqués par les mêmes guêpes que les électeurs des élections politiques. Se profilent entre le 25 novembre et le 8 décembre 2010  les élections consulaires. Le risque de constater  le même phénomène est aussi grand tant ces dernières années ce pouvoir est apparu plus individuel que collectif, tant le sentiment de l’intérêt personnel a semblé supplanter celui de l’intérêt collectif. Pourtant, cet outil est fondamental pour harmoniser le développement, pour faire converger, au-delà des structures patronales, la conscience territoriale, le sens de la liberté d’entreprendre et la dignité que l’on a à créer de la richesse sur le territoire. Mais, une chambre de commerce a-t-elle la même efficacité selon qu’elle se trouve sur un territoire ayant un minimum d’autonomie que sur un territoire assisté ?

 

L’enjeu primordial de ces élections reste la mise en place des conditions favorables au développement des entreprises. En la matière peut-on dire que la Guyane est un pôle d’excellence sinon dans les boniments, dans les phrases toutes faites, dans les élucubrations de certains dandies. Il apparaît à travers la trame historique de ces années passées que la concurrence est essentiellement déloyale, le marché est suffisamment pourri par les passe-droits, l’assistance aux entreprises n’est pas équitable, les rapports entre membres élus de cette structure sont soit alambiqués soit sournois. Pourtant, cette structure dispose en son sein de vraies compétences, des collaborateurs qui ne demandent qu’à être efficaces.

 

Il faut profiter de la réforme pour tourner  la page de l’amateurisme en tant qu’élus professionnels et de celle de l’irresponsabilité collective pour stimuler les membres de la CCIG. Les électeurs sont tous des chefs d’entreprise et des cadres dirigeants représentatifs du tissu économique guyanais. Ils n’ont pas besoin qu’on leur explique ce qu’ils peuvent comprendre seuls, ils ont surtout envie d’être bien représenté et que ceux qui portent leur voix soient crédibles, inspirent la confiance, garantissent l’image de la responsabilité et du respect.

 

Ils ont envie que soit mis en exergue les vrais enjeux de cette élection consulaire à l’orée de l’ouverture du pont qui va relier la Guyane au géant de l’Amérique du Sud qu’est le Brésil. Ceux qui voudront représenter  ces électeurs auront à se montrer déterminés en présentant une vraie stratégie de chambre consulaire au service de ses différentes catégories (industries, commerces, services). Celle-ci doit être déclinée en objectif tel un réel observatoire économique, de vrais contrats de développement durable, une vraie participation à la politique d’urbanisme etc..

 

Il va de soi que l’identification des partenaires est primordiale étant entendu que les élus politiques des collectivités territoriales n’ont quasiment pas de pouvoir pour impulser un réel développement économique. Ils ne disposent pas de réels leviers en mesure d’inciter la création de richesses. Ils sont quasiment là pour orner l’environnement économique autrement dit, garantir le caractère festif de l’activité économique.

 

La Chambre de commerce doit être assimilée à un groupe de pression dont l’adage est : « Un pour tous, tous pour un ». Elle est un élément du bien être collectif, elle est un élément de la parole décisionnelle. Elle ne doit plus être dans l’esprit de certains, l’outil au service de quelques uns mais bien l’outil au service du développement du territoire.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 23:11

Ce qui nous domine dans notre société est l’illusion sous toutes ses formes. Je vous invite à revenir avec sérénité sur la consultation populaire du 10 janvier 2010. Car, nous ne prendrons collectivement toute sa dimension historique que très tardivement. La politique a vraiment du sens et l’existence n’est pas une illusion.

Je crois sincèrement que sur ces trente dernières années, deux événements vont définitivement marquer notre histoire. L’un que l’on pourra considérer comme une erreur grave de jugement et l’autre comme une faute impardonnable car elle touche à la personne humaine et donc à l’existence et par voie de conséquence à la perception que l’on a de l’être humain. En tout état de cause ces deux événements trouvent leur source chez deux universitaires.

Cela nous permet de dire que le savoir perçu de manière intelligente ne peut être que source d’une évolution perpétuelle de tout être humain. Il induit une envergure d’esprit qui permet de trouver de nouveaux itinéraires, de nouvelles découvertes qui justifient notre supériorité par rapport à nos prédécesseurs dans notre marche ascendante. Par contre, le savoir perçu comme une donnée absolue au point d’être une source d’imitation se révèle dangereux car, il aliène et fabrique du non-humain. Il anesthésie l’instinct, le bon sens, il emprisonne l’intelligence. Ainsi donc, le savoir acquis sans jugement propre fait de l’être humain un étranger à lui-même. Par implication ses actions ont la conséquence de sa source. Il convient donc d’admettre que lorsqu’une source est tronquée, infâme, elle génère des conséquences dramatiques, infâmes.

Des deux événements, l’un, sous la Présidence de Région d’Antoine KARAM qui a consisté en 1992 à emprunter pour répondre aux financements des investissements réalisés par son prédécesseur Georges OTHILY alors que nous aurions dû bénéficier de la solidarité nationale et de la continuité territoriale par le seul fait de notre lien constitutionnel, nous a tué matériellement. L’autre en 2010, sous l’empire du Maire de Cayenne Rodolphe ALEXANDRE à l’orée de ses grandes ambitions personnelles qui a jugé que le peuple et les élites dont lui-même n’étaient pas prêts pour un zeste d’émancipation, nous a assassiné humainement, nous a décapité intellectuellement et spirituellement, nous a lynché existentiellement.

Quand bien même le second événement est plus dramatique que le premier, ils relèvent tous les deux du complexe d’infériorité par rapport à l’hexagone occidental qui étale sa puissance matérielle, son arrogance culturelle et sa capacité à imposer son mode de pensée. Par suite, nous avons là l’image de l’homme étranger à lui-même, étranger à sa propre nature, habillé d’un costume qui n’est pas de lui et qui fait de lui une illusion.

Ces deux événements montrent la gravité de la situation par rapport à l’authenticité. Il doit bien y avoir un moment où il faut finir avec l’expression colonisation et reconnaître qu’il y a des chaînes anciennes et nouvelles dont il faut se débarrasser pour s’inscrire dans le mouvement de l’histoire comme tous les êtres humains. Il va de soi que la population ne peut sans conséquences sérieuses s’appuyer sur des relations confuses, des valeurs engourdies ou des idéaux abstraits par rapport à son environnement pour construire une existence paisible.

Cette population sera en permanence en position de contestation, de râleuse tant que ceux qui la dirigent s’absoudront de la volonté et de la conscientisation pour affronter les fondements des déterminismes historiques qui nous affligent. Je crois en notre perfectibilité et je rêve que nous ne pouvons nous accommoder éternellement à ce mode d’existence qui est une forme de résistance à la conscientisation de la dimension humaine.

 

Soit on est  humain, soit on ne l’est pas. Si collectivement nous ne le sommes pas, nous devons accepter de subir la philosophie de l’histoire telle qu’elle se présente et faire de notre amertume une vertu, de nos souffrances une caractéristique de notre moi et du caractère nauséabond et laid de notre existence un luxe. Si collectivement nous le sommes, nous pouvons nous affranchir de ces déterminismes et construire notre propre histoire. Nous pourrons ainsi apprécier sa valeur et sa beauté, nous devenons authentiques et nous libérons ainsi notre propre imaginaire.

 

Voir détail sur partiprogressisteguyanais

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 17:55

Amélie GAILLARD est une jeune fille de 20 ans qui a perdu la vie lors d’un « sound system » à Matoury. C’est toujours troublant de voir partir vers le monde éternel un jeune censé être plein de vie. Sur le plan émotionnel, cela apparaît comme une injustice parce que nous avons intégré dans nos circuits mentaux que le terme de la vie s’identifie à la vieillesse.

 

Le fatalisme colonise notre esprit et nous finissons par dire que c’était écrit. Mais, les mathématiciens ayant inventé le calcul des probabilités, j’ai envie de dire non au fatalisme des événements et crier avec force qu’il y a une erreur de destin et qu’il y a une faute de société. Elle aurait dû être, toujours, en vie.

 

Sa mère Lydie que je connais a dit qu’elle autorisait l'utilisation de la mort de sa fille pour combattre l’insécurité. C’est cette autorisation publique qui me pousse à vous faire partager ma réflexion sur le problème de la sécurité du territoire et sur le bien-vivre ensemble.

 

Si on ne veut pas qu’elle soit morte pour rien, arrêtons donc l’hypocrisie, arrêtons la démagogie, arrêtons le « foutage de gueule ». Ayons le courage de scruter la société et de nous exprimer en toute conscience. Le mensonge n’a jamais résolu aucun problème, il a plutôt compliqué l’existence. Il a généré des haines, il a détruit l’humain qu’il y a en chaque individu.

 

Le traitement de l’information à ce sujet a laissé croire qu’il n’y avait pas de responsabilité engagée. La seule accusation a porté sur la jeunesse, ce terme impersonnel avec son caractère éternel. C’est tellement plus facile. Il y a eu aussi, la mise en cause du « sound system ».

 

Ce traitement de l’information a également laissé émerger l’idée de fatalisme, il a laissé poindre la notion de malchance, de hasard, tous ces états qui ont une grande relativité en fonction des modèles de société.

 

L’image que nous renvoie la société est la conséquence des choix que nous faisons. Si l’on choisit une société dont la morale se fonde uniquement sur le monde matériel et rationnel, l’histoire résulte de cette association et nous devons accepter les résultats bons ou mauvais de cette conjonction. En regardant le monde, cette association est plutôt désastreuse pour le plus grand nombre.

Si nous choisissons une société dont l’éthique est indépendante du monde matériel et contribue à notre libération psychique nous aurons une société plus apaisée, une image moins catastrophique et une meilleure maîtrise des passions. C’est donc selon notre choix.

 

Par suite, associer le « sound system » à l’insécurité est un raccourci dangereux et peu courageux. Le « sound system » ne pose pas le problème de l’insécurité, il pose le problème de la politique culturelle sur notre territoire, il interpelle sur la mondialisation qui veut fabriquer l’uniformité des consciences individuelles et, met en exergue l’absence d’actes volontaires par nos représentants  pour combattre cette colonisation culturelle.

 

On s’est acharné sur la question de l’autorisation pour l’organisation de la manifestation. Selon moi, quand bien même il y a les règles en la matière qu’il faut respecter, cet argument n’est pas le cœur du problème. Sur la Place des Palmistes, dans une manifestation officielle avec autorisation un jeune homme a été assassiné. Que dire ? Le vrai problème qui est posé est celui de savoir pourquoi autant d’armes circulent sur le territoire ? Comment peut-on s’en en procurer avec tant de simplicité ! Quel type de réseau s’active ? L’autre question fondamentale est que fait-on, d'abord sur le plan de l’information institutionnelle concernant les drogues et leurs effets et ensuite, surtout leur banalisation et leur circulation sur le territoire ? Aucune famille n’est à l’abri de ce fléau.

 

Enfin, la jeunesse a été prise à partie, elle a été accusée fortement. On dirait un exutoire pour adulte déresponsabilisé. Indépendamment de ce qui a été dit ci-dessus, l’image que renvoie la jeunesse n’est que le résultat du choix éducationnel que fait une société… La critique portée sur elle est la note que l’on attribue à l’exercice effectué par les adultes à leur encontre que ce soit sur le plan sociologique ou institutionnel. Accuser la jeunesse n’est pas autre chose que de s’accuser. Nous avons là la conséquence du pseudo pragmatisme qui apporte des réponses sans genèse et qui pense avoir résolu les problèmes dans l’immédiateté.

 

Cette société sans conscience est bâtie sur la facticité. Elle est donc incompréhensible et absurde.

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 04:09

On a suffisamment dit sur la TSC, passons à autre chose de plus instructif et de plus intelligible, c'est à dire l'approche culturelle que génère sa situation. La meilleure lecture que l’on peut avoir d’un dirigeant est celle que l’on fait lors de ses différentes postures face à des situations complexes.

 

La Région Guyane, après avoir consulté paraît-il tous les maires, a décidé de baisser la taxe spéciale sur le carburant (TSC). Le principal argument avancé pour justifier cette décision repose sur un surplus de recettes constaté sur le premier semestre 2010. L’argumentation  est la suivante : La Région a prévu une recette de 50 millions pour l’année. Au cours du premier semestre la recette étant de 29 millions, elle en déduit qu’elle a 4 millions de recettes supplémentaires et par voie de conséquence elle en aura 8 millions à la fin de l’année. Elémentaire bien sûr… La prévision est assise là sur un raisonnement algébrique à une seule variable. Vu sous cet angle, il est certain que les dirigeants favorables à l’article 73 au prétexte qu’ils n’étaient pas prêts pour le 74 ont tout a fait raison. Si les prévisions étaient d'une telle simplicité on n'aurait pas besoin de spécialistes.

Plus surprenante est l’attitude des maires qui sans cesse se plaignent de ne pas avoir suffisamment de recettes pour faire face à leurs besoins d’équipements, qui sans cesse interpellent l’Etat pour des dotations supplémentaires, qui contestent régulièrement le recensement démographique qu’ils trouvent toujours en-deçà de la réalité par rapport à la dotation de l’Etat, qui expliquent en permanence qu’ils ne peuvent avoir accès aux financements européens parce qu’ils ne sont pas en mesure d’apporter leur contribution, enfin, qui ne cessent de nous bassiner lorsque çà les arrange (pour pouvoir tromper la population) de rattrapage.

Cette attitude aussi bizarre qu’ambigüe cache certainement quelque chose. La plus évidente est le populisme, la moins évidente et reste une supputation est : « les mains liées » ou « le suivisme équivalent de déficit de caractère ».

Comment décrypter une telle situation ? Après avoir posé quelques préalables, je vous propose des angles d’observations différents en espérant contribuer à faire échec au populisme, au clientélisme, pour qu’en toute conscience chaque citoyen puisse construire son avenir en défiant ces géants du mensonge et puisse éviter de faire le choix du leurre de l’immédiateté au détriment de la stabilité sur la durée.

En économie, une des choses la plus importante est la transparence des prix or, comme vous le savez la composition du prix du carburant est loin d’être le cas (voir article 18/10/2008) . D’autre part, dans une économie ouverte le principe de base est la concurrence loyale.

La taxe est une charge fiscale sur les achats ou sur une situation, elle sert à financer les dépenses des collectivités territoriales. Elle doit donc répondre à la réflexion suivante : chacun paie et tout le monde en profite c’est le principe de la solidarité.

Dans l’hexagone la TIPP n’est pas la même pour toutes les Régions. Par exemple, la collectivité territoriale Corse est mieux dotée que la Région Aquitaine. Si le Président de Région de Guyane considère que le territoire est suffisamment développé pour ce qui concerne ses compétences, il lui est loisible d’aligner sa dotation régionale sur une des régions de France hexagonale dans la mesure où les collectivités territoriales s’administrent librement. Ainsi, au lieu de percevoir 28,782 cts par litre de super et 18,761 cts par litre de diesel il pourrait s’aligner par exemple sur la collectivité territoriale Corse et fixer sa dotation à 9,52 cts sur le gasoil et 13,45 cts sur le super sans-plomb.  Ainsi, il n’entraînerait pas les autres collectivités dans son sillage et le résultat du populisme serait pour lui seul. Les consommateurs de carburants et eux seuls en seraient séduits car ils paieraient le carburant à la pompe 1,35 € le super sans-plomb et 1,24 € le gasoil, malgré l’augmentation prévue du 15 août. Les Communes, le Conseil Général et le SMTC ne seraient pas amputés de leur surplus et pourraient mieux financer leurs investissements.

Ceci étant dit, décryptons la situation.

Le monde et nous.

Nous serions tentés de dire que notre existence est du « pipi de chat » dans le concert mondial. Ce serait une erreur car, les attitudes même dans un environnement microscopique sont un indicateur explicite des comportements que l’on retrouve dans un espace macroscopique surtout, lorsque leurs auteurs développent la culture du mimétisme.

A regarder certains élus qui nous dirigent, on peut facilement s’apercevoir qu’ils ne se rendent pas compte qu’il y a une mutation planétaire. Ils continuent à faire de petits calculs politiciens minables, sans réel pouvoir à conquérir. La planète brûle, elle va de catastrophes en catastrophes, les eaux montent,  et malgré tout, aucune prise de conscience.

Nous comprenons mieux pourquoi la barbarie se répand de manière exponentielle chez le genre humain, dans le monde. Nous ne sommes pas hors du monde donc nous en sommes partie prenante. Nous avons été jusque là à l’abri de catastrophes graves. Ces gens qui nous gouvernent, croient qu’ils ont toujours raison même si l’état du monde est exécrable et honteux.

Il en est de même en Guyane, la situation est calamiteuse mais, ils ont toujours raison. Ils jouent sur leur légitimité. Celle-ci est difficilement contestable directement. Car, ils vous opposeront les faits et vous rétorqueront les urnes. Indirectement, si vous leur parler de l’essence de leur légitimité, c'est-à-dire la manière à partir de laquelle ils arrivent au pouvoir, ils vous diront qu’on a le peuple qu’on mérite. S’ils sont moralement corrupteurs c’est parce qu’il y a selon eux des récepteurs moralement corruptibles.

Les élus qui nous dirigent ont-ils une philosophie  de la vie ?

D’aucuns pourraient penser qu’un élu est à la recherche de la vérité et qu’en ce sens, il est tempérant par son souci d’améliorer, dans la durée, le quotidien de ses concitoyens. Il serait donc désintéressé, soutenu par sa seule démarche qui est le bien-être collectif, sa préoccupation essentielle est la cohérence du réel et son credo : la réflexion.

 

Sommes-nous en mesure de dire que l'image que nous renvoient certains élus qui nous dirigent correspond à cette perception? La déviation a commencé avec méthode lorsqu'est apparue la banalisation du terme "pragmatique". Quoi de plus ingénieux pour "tourner en bourrique" la population. Dans l'esprit du plus grand nombre le pragmatisme s'oppose à l'idéologie surtout de la manière dont il est prononcé dans le débât public. Le réel dont il s'agit pour eux n'est que la matière et que tout ce qui est utile est vrai. L'esprit n'existe pas, l'âme est une absurdité, les sentiments sont une tare, Les idées sont une illusion et l'imaginaire une erreur de la nature. Par suite, on comprend l'évidence de  l'horreur de la situation économique et sociale de notre société.

 

La baisse de la TSC une décision discriminante

 

Elle est contraire à toute cohérence du réel qui intègre l'esprit source de réflexion. Pour une entité institutionnelle, elle va à l'encontre de la protection de l'environnement. Pour les concitoyens qui n'utilisent pas d'engins à moteur, il n'y a pas de retombées pour eux, ils sont exclus de cette ristourne et ceci est contraire au concept même de la taxe. Elle rend pérenne le profit car, c'est une décision qui ne s'attaque pas à l'opacité de la structure du prix du carburant. Elle favorise l'injustice sociale car, le pétrole est un bien collectif qui appartient à l'humanité, il est moralement injuste qu'il profite à une caste au détriment du plus grand nombre. Elle s'oppose à l'amélioration des moyens diversifiés du transport collectif, à l'amélioration des infrastructures de transport.

 

En conclusion, ceux qui nous dirigent font passer l'impulsivité, la précipitation au dessus de la réflexion. Ils pourrissent la vie des concitoyens en se disant pragmatique. Leur solution soi-disant utilitariste est une pseudo vérité qui induit des conséquences graves sur la durée.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 06:14

Le SDOM est un niveau d'aménagement du territoire qui se situe au-dessus du SAR (Schéma d'Aménagement Régional). L'avis de la population est sollicité et ce, jusqu'au 28 juin 2010. Il est temps de montrer son intérêt pour le développement de ce territoire qui est en mesure de nourrir grassement ses habitants.


Quand bien même ceux qui s'intéressent  au développement de ce territoire sont déçus d'observer les carences de toute nature qui ont induit l'échec du SAR, Ils n'ont pas le droit de baisser les bras ni de s'opposer bêtement à ce schéma au prétexte qu'on aurait favorisé la non réalisation du Schéma d'Aménagement Régional. La mort a toujours une cause. S'il est permis de revendiquer la responsabilité de s'assumer il est interdit intellectuellement parlant d'être des citoyens stupides. C'est la raison pour laquelle, il est important d'inviter la population à s'exprimer, à donner son avis sur ce schéma minier et surtout de lui permettre d'être objectif en lui donnant les éléments rationnels pour faire son choix.


Il y a suffisamment de documents qui indiquent les ressources naturelles que possède ce territoire. En matière de minerais, indépendemment de l'or, il y a le tantale, le cuivre, le nickel, l'étain, le diamant, le niobium etc. Quant aux terres arables pour le développement de l'agriculture il faut être volontairement sourd pour ne pas entendre les théories des professionnels et des services de l' Etat. Il faut être également aveugle pour ne pas voir la richesse  que constituent nos rivières, fleuves et mers. Ces éléments de base de tout développement économique sont de nature à nous extirper de la souffrance économique et sociale. Il faut croire au potentiel de ce territoire et s'unir pour que les richesses qu'il porte en lui soient résolument au service des besoins de sa population.

 

Le Parti Progresiiste Guyanais a fait connaître sa position sur ce SDOM en mettant en exergue ses observations. Cette position peut être consultée sur son site à savoir : http: //www.partiprogressisteguyais. net


Il est important au moment où au ministère de l'Outremer on s'attèle à donner du contenu à la nouvelle Collectivité de Guyane les habitants de ce territoire ne se laissent pas absorber par l'inaction et finissent par miner le reste de l'existence.   

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 04:07

Poussez-vous que je passe ! On voit bien à travers cette phrase la puissance qui peut y être associée. Le tout est de savoir si cette puissance est un bluff ou si elle est réelle. Un bluff si c’est la caponnerie qui l’alimente. Alors, à cette question, si le courage ne vous fait pas défaut, vous serez tenté de rétorquer : pour aller où ? Et là, vous avez toutes les chances de pouvoir mesurer la nature de l’individu s’il a la bravoure à son tour de vous répondre : pour quérir le non graal ou plus précisément la potion de la dictature….

 

On apprend par les journaux locaux qu’après Muriel BARTHELEMI, il y a un autre journaliste de RFO dans le collimateur du président de Région, plus précisément Sidibé PALLUD. Il semblerait également qu’il ait menacé de sanction le Président de la Ligue des Droits de l’Homme à cause de sa liberté de parole !

 

Qu’est ce qui lui fait croire qu’il a autant de puissance ? Sa fonction… La relation qu’il dit entretenir avec le Président de la République… Sa « courtoisie » avec certains hauts fonctionnaires du territoire…

 

Si son pouvoir sur la Direction du media public en situation de monopole est si fort, indépendamment de la sanction qu’il peut imposer à cette direction à l’encontre de certains journalistes il doit pouvoir également lui imposer son contraire au profit d’autres journalistes qui lui sont inféodés.

 

Pendant la campagne relative à la consultation populaire et également celle des régionales de 2010, j’avais l’intime conviction, à travers les différentes émissions, que le journaliste Alexandre ROZGA était au service de la cause défendue par l’actuel président de Région. Il serait bien qu’il dise publiquement s’il a demandé une promotion en sa faveur ? Il serait bien qu’il dise publiquement s’il a exigé qu’il lui soit attribué le poste de rédacteur en chef…Ainsi, sa puissance serait beaucoup plus réelle et contribuerait à créer un vrai climat délétère au sein de l’équipe de journalistes de RFO. Par ailleurs, la population pourrait mieux apprécier la manière dont RFO Guyane conçoit le principe de la liberté de la presse… !

 

Autrement, ce qui est plus surprenant et qui interpelle, c’est l’aveu du président de la CCCL concernant les billets d’avion. Comment gère t-il les fonds publics ? Est-ce normal que des billets d’avion soient payés aux journalistes de RFO par l’intercommunalité ? Sur quels critères sont choisis ces journalistes dans cet imbroglio ? A partir de cet aveu il est légitime de s’interroger sur la légalité des dépenses de cette structure et sur les procédures internes ? Si de telles largesses sont possibles en toute impunité, quid du financement des campagnes électorales tant municipales de 2008 que des régionales de 2010 sans oublier les consultations populaires des 10 et 24 janvier 2010 ?

 

Ceux qui parlent fort de la fraternité ne sont certainement pas ceux qui y croient le plus, ceux qui crient fort au détournement ne sont pas ceux qui sont les plus honnêtes, ceux qui crient fort à l’agression sont ceux qui agressent le plus fortement. Et, c’est le monde politique aussi dévoyé en ces temps qui nous l’indique… Citoyens, haussez votre niveau de conscience.

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 20:15

Tous les électeurs savaient au moins que l’enjeu principal de la dernière élection régionale était la préparation de la nouvelle collectivité de Guyane dont le taux de participation lors de la consultation du 24 janvier 2010 montre que ce n’était pas la priorité de l’électorat. Néanmoins, le vote a eu lieu et la collectivité unique se mettra en place.

 

Les experts vont rencontrer les principaux élus c'est-à-dire les quatre parlementaires et les deux exécutifs représentant la Région et le Département. Donc, cette institution qui va faire disparaître tant le département que la région sera la structure administrative qui va régenter notre vie. Il ne s’agit pas d’une mince affaire puisqu’il s’agit de notre existence et de celle des générations à venir. Pourtant, tout se passe comme dans un grand silence.

 

Il s’agit d’une collectivité unique, autrement dit, les pouvoirs seront concentrés entre les mains d’un seul exécutif. Nous venons de vivre un événement qui n’est pas anodin avec la déclaration de l’actuel président de Région qui s’est vanté d’avoir eu la tête du rédacteur en chef de RFO TV Guyane, Muriel BARTHELEMI.

 

Nous devons être très vigilent sur la mise en place de cette structure administrative de sorte qu’elle évite au mieux les graves inégalités, les mutations arbitraires émanant de relations alambiquées, les injustices sournoises, les tracasseries administratives qui génèrent de gros stress, enfin toutes les manigances qui mettent en péril la liberté absolue de conscience, le respect de soi et des autres.

 

La tentation d’une dictature souple, d’une "main de fer dans un gant de velours," de l’utilisation d’une marionnette pour maintenir les populations en anesthésie est forte et réelle. Il y a la crise mondiale, il y a moins de richesses créées, la Guyane est un territoire riche en matières premières, riche en ressources naturelles, en biodiversité, importante en terme de rapport territoire/population, elle est également riche en compétences humaines mais, elle est un espace sous-développé.

 

Compte tenu de notre expérience en matière électorale notamment sur les fraudes, et, ce n’est pas parce que les plaintes n’aboutissent pas qu’il n’y en n’a pas, en raison de la volonté de certains élus à s’accaparer la délégation relative au service électoral dans certaines mairies, la population et particulièrement les électeurs se doivent d’être vigilents au moment de cette consultation pour la mise en place de la nouvelle collectivité.

 

 Il semblerait que les partis politiques ne seront pas consultés. C’est un choix mais, il est pénalisant pour les électeurs. Nous aurons donc une structure administrative inédite, il serait pertinent de lui associer un système électoral qui permette de susciter l’intérêt pour la politique, de garantir l’alternance tout en favorisant la stabilité de la gouvernance, d’éviter les injustices liées à la représentativité sans favoriser le communautarisme. Par conséquent, la circonscription électorale de cette collectivité appelle la plus grande attention et la plus forte vigilance.

 

Le Parti Progressiste Guyanais sur son site, http://www.partiprogressisteguyanais.net a mis en exergue la problématique de cette collectivité inédite et, il mettra en ligne incessamment ses propositions sur la gouvernance, le système électoral et sa vision sur le développement dans le cadre du choix des électeurs.

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 04:37

Sur le quotidien local de Guyane le « France Guyane », nous lisons que le nouveau président de région se vante d’avoir fait muter vers l’Hexagone le rédacteur en chef de RFO Télé dans les termes suivants : « J’ai eu la tête de la journaliste Muriel Barthélémi ». « C’est moi qui paie les billets d’avion des journalistes lorsque je dois être accompagné ».


On aurait juré que cette méthode était d’un autre temps. Le temps où les hommes n’étaient pas complètement achevés et où ils pouvaient utiliser contre la personne humaine, le goulag, les asiles psychiatriques, le maccartisme etc..


On pourrait également penser que la profession journalistique était bien plus organisée, que les journalistes étaient plus solidaires et mieux protégés. Il n’en est rien. En tout cas, en Guyane, parcelle de la République démocratique française. Encore une anomalie de la trilogie « Liberté, Egalité, Fraternité ».


Ceux qui pouvaient penser que l’information qui émanait de ce réseau était objective, peuvent se poser des questions. Comment peut-on bénéficier de l’argent d’une structure étrangère à l’entreprise publique d’information et faire de l’information de manière impartiale ?


Ces deux phrases prononcées par le néo-président de région font froid dans le dos quand bien même cette forme de potentat ne peut compter en tout et pour tout arsenal militaire que sur une série de pistolet à eau.

 

Elles sont lourdes de symboles car elles font émerger la notion de tolérance, la notion de liberté absolue de conscience et surtout, elles montrent le piteux état de notre société. Elles permettent de jauger les interférences alambiquées des relations d’intérêts.

 

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est soutenu par un réseau de type Foccart. Mais, il se sent bien fort. Et qui sait, il n’est peut être qu'un jouet entre les mains d’une certaine puissance et que la mutation disciplinaire de la journaliste n’est que la volonté de tout un réseau dont il n’est que la marionnette.


Alexandre Le Grand a existé. Pourquoi son opposé (Alexandre Le Petit) n’existerait pas et, plutôt en Guyane ! Et si ce qu’il dit est vrai… Quelle est sa véritable influence sur les directions des sociétés locales? Comment va-t-il procéder avec les marchés publics ? Comment va-t-il utiliser le peu de pouvoir économique dont il dispose ? Est-ce à la manière de Staline ? Qui sera le prochain banni ? Sont-ils nombreux à cultiver la peur ? La peur de leur ombre ou de la sienne…


La démocratie en Guyane apparaît comme un concept issu d’un dictionnaire particulièrement particulier où se mêlent « potence », schéma de pouvoir absolu envers le peuple, envers les entreprises du style « tu n’es pas pour moi, donc tu es contre moi et tu auras la sanction».

 

Ce président de région dit avoir des amis dans l’hexagone. Surtout, qu’il nous rassure, il n’a encore pas de carnet d’adresses ! Sinon, il devra demander à Dieu de s’occuper de ses amis pour qu’il ait le temps de vérifier la pertinence de son carnet d’adresses… Et là, se sera une autre histoire, pleurez la liberté kidnappée, abandonnée, sacrifiée...

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 00:34

J’avais fait deux requêtes en annulation quant à l’élection du maire de Cayenne et l’élection de liste des adjoints au maire avec la présence de Rodolphe ALEXANDRE en tant que 1er adjoint au maire. Le T.A. a rejeté les deux requêtes.

 

Je tenais à vous en faire part et surtout à vous faire partager mon analyse. Si j’associe volontairement la politique et la philosophie au droit, je serai tenté de dire que le jugement du tribunal administratif considère que le dernier mot appartient  à la défense.  C'est-à-dire au maire nouvellement élu à Cayenne et à Rodolphe ALEXANDRE 1er adjoint au maire lequel a remis ses délégations pour deux mois. Nous verrons si après cette période il sera au-dessus de la loi. En brut, le T.A leur a donné raison.

 

Sur le plan juridique, sauf à faire appel, le résultat obtenu est indépassable. Je ne commente pas le jugement du tribunal administratif. En tout état de cause je ne ferai pas appel car, « le jeu n’en vaut pas la chandelle ».

 

Par contre, sur un plan purement politique et philosophique, nous devons admettre que l’attitude, le comportement de cette majorité municipale ne peut être tenu comme idéal et qu’avoir raison dans ce contexte n’est pas la vérité. S’ensuit-il que la politique et la philosophie soient fiables sans la vérité ?

 

Je vous invite à regarder le monde et à voir combien ils sont nombreux à avoir raison… Dans le même temps, combien sont-ils à regarder l’existence avec tant de répulsion, d’aversion, de mépris. Avoir raison semble s’accommoder avec le déclin des sociétés humaines.

 

C’est parce qu’ils ont eu si souvent raison que le chômage est à ce niveau, que la pénurie de logement est d’une telle agressivité, que l’insécurité est à ce degré, que la drogue, l’alcool et le tabac font tant de dégâts. C’est parce qu’ils ont tant eu raison que les armes parlent plus que les hommes, que les discussions contradictoires entre interlocuteurs différents se font de plus en plus rares, que l’intersubjectivité devient conflictuelle et presqu’inscrite naturellement dans un contexte de haine.

 

Prendre le temps de regarder l’état de la société guyanaise ne conduit pas à croire que l’insécurité est une illusion, ni que la juxtaposition des communautés est une farce, que la question de l’emploi est un préjugé, que l’interrogation sur la montée de la misère et de la paupérisation de la société est une opinion.

 

Alfred MARIE-JEANNE était Président du Conseil Régional de la Martinique, il avait remis son mandat de maire sans chercher à obtenir la moindre délégation ni le moindre poste d’adjoint au maire. Serge LETCHIMY est Président du Conseil Régional de la Martinique, il a remis son mandat de maire sans chercher à obtenir la moindre délégation municipale ni le moindre poste d’adjoint au maire. Ont-ils eu tort ? Si juridiquement avoir raison c’est la vérité, forcément avoir tort ne peut être la vérité.

 

Je plaide pour une liberté absolue de conscience qui puisse réunir réellement ce qui est épars et donner à chaque citoyen la faculté de combattre l’ignominie, la manigance, les combines, les manœuvres, les procédés alambiqués.

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 05:37

Il y a certaines personnes qui s’engagent en politique sans en mesurer la responsabilité qu’elles endossent. Elles donnent l’impression de n’avoir que faire de l’électorat, encore moins du peuple si on admet que l’électorat n’est qu’une partie du peuple. Elles ignorent l’action sociale, l’engagement social et le but noble de la politique. De fait, la politique apparaît de plus en plus comme étant un exercice dans un espace de ruses pour ne pas dire un environnement de malhonnêteté culturelle et intellectuelle.

Sous prétexte de donner du rêve, certains vendent l’impossible et se contentent de la phrase sibylline « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Tout devient banal. D’autres manquent de courage et n’affrontent pas les difficultés pour les résoudre. Dans un monde où nombre de citoyens s’interrogent sur leur existence, la politique ne cesse d’augmenter les contraintes de la société au lieu de les diminuer.

Il en ressort que la vie en société n’a quasiment plus de sens, elle use nerveusement et physiquement. Elle nous transforme en animal en cage. Nos pensées relèvent davantage de la négative attitude. Toutes nos idées sont alimentées par l’échec, la peur, la démission, l’abrutissement, la soumission, la subordination, si bien qu’à l’extrême nous saurons détruire sans savoir construire.

Il ne reste apparemment que la corruption pour s’en sortir. Il faut appartenir à un clan, à une secte pour avoir l’illusion de s’en sortir. Avec la force des média, le caractère alambiqué des interférences dans les relations sociales, professionnelles et politiques qui génèrent des réseaux, tout est dans la forme, l’apparence. Le mensonge est de plus en plus sophistiqué, il ressemble à la vérité et, pour paraphraser une légendaire publicité, ce n’est pas la vérité.

Où est donc passée l’idée de peuple ? Ou est donc passé l’homme ? S’est-il égaré avec la conscience collective ? Mais qui donc a privé la conscience collective de sa bonne nourriture, celle qui génère la liberté absolue de conscience, celle qui permet d’accepter ou de refuser en toute conscience certains modes de gestion des choses, celle qui permet d’accepter ou de refuser l’éthique qui à trait à l’épanouissement intellectuelle et spirituelle des vivants que nous sommes. Peut-on retrouver cette idée de peuple sans retrouver la conscience collective ? Cette conscience qui nous fait concevoir collectivement le niveau minimum qui représente le bonheur, la dignité et qui s’inscrit dans un vrai modèle de société.

Force est de constater que si des milliers de gens sont si facilement manipulables, s’ils peuvent si facilement être mystifiés, s’ils peuvent se dépouiller de leur courage, de leur liberté, de leur parole qui est censée les distinguer des animaux ; c’est que quelque part, ils ont perdu leur libre arbitre, ils ont perdu leur nature, ils ne sont plus maître de leur destin, ils ont abandonné leur vie, leur existence, ils sont morts psychologiquement et, ceux qui les représentent n’ont pas leur délégation, ils sont leur maître. La démocratie n’est qu’un leurre, la République apparaît comme une illusion, le système est une ironie.

Sur cette base, nous devons pouvoir expliciter une chronique de l’histoire utilisant des clés d’explication permettant de comprendre le déclin de l’homme dans la société. L’exemple de la société guyanaise sur toute la période de la décentralisation est riche en enseignement, plus particulièrement en 1992 et en 2010.

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