13 octobre 2009
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L'avenir de la Guyane va connaître une nouvelle trajectoire. En effet, le Président de la République qui avait déjà fait savoir, lors de son passage aux Antilles, que le statut quo n'était plus possible, vient de fixer au 17 janvier 2010 le référendum relatif à l'article 74 de la Constitution. En cas de réponse négative, il a fixé au 24 janvier le référendum sur la question de l'Assemblée unique dans le cadre de l'article 73. En tout état de cause, les guyanais auront à se prononcer sur leur avenir.
Les conservateurs sont dans la situation du verre à moitié vide et à moitié plein car, le principe de l'assimilation avec l'article 73 risque de se maintenir même à travers l'Assemblée unique, à moins qu'ils invitent les électeurs à refuser l'une et l'autre des propositions et du même coup à désavouer le Président de la République. Ceux qui ont déjà été récompensés par l'Etat et ceux qui l'espèrent l'être, qui de surcroît, ne se sont jamais souciés des conditions d'existence de la population vont se battre farouchement.
Les progressistes espèrent un vrai changement mais savent ô combien l'éventail de la peur sera brandi pour anesthésier la volonté de chacun dans l'effort nécessaire à la transformation de la société guyanaise.
Il est important que l'avenir de la population ne soit pas oublié dans cette lutte qui s'annonce et que les média ne se transforment pas en courroie de transmission de l'une ou l'autre partie mais, en support d'informations.
Il est encore plus important que chacun s'interroge sur son destin, sur ce qui relève de la dignité ou de la bassesse, sur ce qui relève de la réussite ou de l'échec, sur ce qui relève de la richesse ou de la pauvreté. Il est un moment dans la vie où c'est individuellement que l'on réfléchit sur son avenir qui apparaît comme son destin. C'est à ce moment qu'il est opportun de s'associer avec ceux qui portent le même projet de société.
Nous nous interrogeons tous de savoir pourquoi et comment certaines personnes malgré leur insincérité, leur malhonnêteté, prospèrent-elles? Comment parviennent-elles à gouverner? Nous finissons par croire que c'est leur destin, elles finissent également par nous le faire croire. Par implication, nous admettons même implicitement que notre destin est la subordination, la soumission, la culture de l'échec. De tout temps, ce système a existé chez les humains. Le plus bel exemple est celui de la monarchie absolue jusqu'au jour où les sujets ont décidé de changer le cours de leur destin. Que s'est-il passé? Rien d'autre que la manifestation de la volonté qui a conduit cette génération d'hommes et de femmes à modifier la trajectoire de leur destin.
Par suite, il nous faut admettre que la volonté précède le destin. Elle est le carburant qui va donner naissance à l'action. En ce qui me concerne, il n'y a rien d'écrit à l'avance quant à notre destin et surtout pas l'échec, le malheur, l'humiliation par la soumission. Lorsque nous avons à satisfaire des besoins, il vaut mieux apprendre à le faire soi-même que de l'accepter des autres. Ainsi, nous sommes sûrs de ne pas être comme les poules qu'on nourrit, comme les chiens, les chevaux tous ces animaux domestiqués qu'on assiste. Nous pouvons donc comprendre que c'est lorsque l'on subit que l'on met entre les mains des autres notre destin.
Penser individuellement son destin c'est tracer sa trajectoire, mesurer ses moyens, fixer ses objectifs et s'associer à d'autres pour modifier le chemin que nous imposent certaines décisions collectives, certaines orientations gouvernementales.
Lorsque ceux qui dirigent les gens intelligents, les gens capables, les personnes correctes, courageuses, cultivent la manipulation, l'insincérité, c'est que quelque part, ceux qui les ont mis là étaient ignorants, irresponsables, naïfs, complices, incapables.
Les conservateurs sont dans la situation du verre à moitié vide et à moitié plein car, le principe de l'assimilation avec l'article 73 risque de se maintenir même à travers l'Assemblée unique, à moins qu'ils invitent les électeurs à refuser l'une et l'autre des propositions et du même coup à désavouer le Président de la République. Ceux qui ont déjà été récompensés par l'Etat et ceux qui l'espèrent l'être, qui de surcroît, ne se sont jamais souciés des conditions d'existence de la population vont se battre farouchement.
Les progressistes espèrent un vrai changement mais savent ô combien l'éventail de la peur sera brandi pour anesthésier la volonté de chacun dans l'effort nécessaire à la transformation de la société guyanaise.
Il est important que l'avenir de la population ne soit pas oublié dans cette lutte qui s'annonce et que les média ne se transforment pas en courroie de transmission de l'une ou l'autre partie mais, en support d'informations.
Il est encore plus important que chacun s'interroge sur son destin, sur ce qui relève de la dignité ou de la bassesse, sur ce qui relève de la réussite ou de l'échec, sur ce qui relève de la richesse ou de la pauvreté. Il est un moment dans la vie où c'est individuellement que l'on réfléchit sur son avenir qui apparaît comme son destin. C'est à ce moment qu'il est opportun de s'associer avec ceux qui portent le même projet de société.
Nous nous interrogeons tous de savoir pourquoi et comment certaines personnes malgré leur insincérité, leur malhonnêteté, prospèrent-elles? Comment parviennent-elles à gouverner? Nous finissons par croire que c'est leur destin, elles finissent également par nous le faire croire. Par implication, nous admettons même implicitement que notre destin est la subordination, la soumission, la culture de l'échec. De tout temps, ce système a existé chez les humains. Le plus bel exemple est celui de la monarchie absolue jusqu'au jour où les sujets ont décidé de changer le cours de leur destin. Que s'est-il passé? Rien d'autre que la manifestation de la volonté qui a conduit cette génération d'hommes et de femmes à modifier la trajectoire de leur destin.
Par suite, il nous faut admettre que la volonté précède le destin. Elle est le carburant qui va donner naissance à l'action. En ce qui me concerne, il n'y a rien d'écrit à l'avance quant à notre destin et surtout pas l'échec, le malheur, l'humiliation par la soumission. Lorsque nous avons à satisfaire des besoins, il vaut mieux apprendre à le faire soi-même que de l'accepter des autres. Ainsi, nous sommes sûrs de ne pas être comme les poules qu'on nourrit, comme les chiens, les chevaux tous ces animaux domestiqués qu'on assiste. Nous pouvons donc comprendre que c'est lorsque l'on subit que l'on met entre les mains des autres notre destin.
Penser individuellement son destin c'est tracer sa trajectoire, mesurer ses moyens, fixer ses objectifs et s'associer à d'autres pour modifier le chemin que nous imposent certaines décisions collectives, certaines orientations gouvernementales.
Lorsque ceux qui dirigent les gens intelligents, les gens capables, les personnes correctes, courageuses, cultivent la manipulation, l'insincérité, c'est que quelque part, ceux qui les ont mis là étaient ignorants, irresponsables, naïfs, complices, incapables.