Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Jean-Marie Taubira
  • : Je suis Président du CRAPAG (Cercle de Réflexion et d'Action pour l'Avenir de la Guyane), Depuis le 10/12/2008, je suis le Secrétaire Général du Parti Progressiste Guyanais (PPG). Mon ambition est l'élévation de la conscience collective
  • Contact

Recherche

13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 14:22
Le verdict des urnes à l’issue de la consultation populaire du 10 courant est moins triomphaliste qu’il peut laisser croire. En premier lieu, lorsque le gouvernement propose un référendum, c’est en principe pour que la réponse soit positive. En second lieu, le taux d’abstention de près de 52% sur une question aussi déterminante sur l’existence interpelle forcément la conscience.

La formulation de la question référendaire devait laisser penser que la réponse positive devait être le Oui. Or, c’est le Non qui l’emporte avec un segment de la société (48%). Le porte parole du gouvernement, dans le cadre de sa mission, de conclure que ce résultat est une déclaration d’amour à la France. Etant donné que la question était plus d’autonomie pour les territoires en question, il nous invite à déduire que la déclaration d’amour ne peut se concevoir que dans la subordination. N’est-ce pas étrange ? N’est-ce pas un état d’esprit de l’Hexagone à l’égard de ses périphéries ?

Il est utile de préciser que lorsqu’on interroge les citoyens qui ont voté pour le Non, la quasi-totalité des personnes interrogées répondent qu’elles ne voulaient pas perdre leur RMI ou leurs allocations. Tirez les conclusions que vous désirez. Certes, le vote du Non n’était pas que cela, il y a forcément le désaveu des principaux élus sans que l’on perçoive objectivement les raisons de cette fixation puisque l’essentielle des compétences qui garantissent le développement relèvent de l’Etat. Il y a aussi ceux qui avaient un intérêt réel dans le maintien de l’article 73 ne serait-ce que sous la forme utilitaire et également dans le fait de ne pas transférer leur pouvoir selon l’adage que celui-ci ne se donne pas et ne se partage pas. La page de Une du seul quotidien de la place "France-Guyane" du lundi 11 janvier 2010 est interpellante si on considère qu'il y a une intrigue par rapport aux autres élections locales.

La secrétaire d’Etat à l’Outremer par sa déclaration fait à mon sens une lecture sonique de l’expression des urnes. Une chose étrange, on entend que les guyanais se sont exprimés de manière claire et nette. Je pense qu’il est plus objectif de dire que les français de Guyane se sont exprimés de manière claire et nette. Ce vote a également permis de voir comment la société guyanaise est fragmentée et comment on peut observer le vote communautarisé. L’électorat était composé de français nés en Guyane d’origine diverse, de français nés dans l’Hexagone ou dans d’autres territoires français et sédentarisés en Guyane, de français nés ailleurs qu’en Guyane mais non sédentarisés, autrement dit, de passage pour des engagements professionnels, entre autres, qui peuvent s’étaler sur une période comprise entre 1 et 5 ans, de français naturalisés.

Cette observation est objective et pour les sociologues, il serait instructif d’analyser les listes électorales après cette consultation notamment, celles des principales communes à savoir : Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, Kourou, Saint-Laurent du Maroni. On pourrait à partir des éléments du précédent paragraphe avoir des indicateurs précis. Par exemple : la typologie des abstentionnistes du style,  Citoyens français nés en Guyane et n’ayant pas voté en précisant leur pourcentage par rapport à l’abstention. On en ferait de même pour les votes exprimés : exemple Citoyens français nés hors de Guyane, par catégorie, nombre obtenu et rapporté à leur totalité, cela permettrait de voir leur engagement civique. On pourrait également faire la même opération sur les dernières élections municipales et comparer les mêmes ratios. On serait en présence d’indicateurs significatifs. A ces données statistiques il ne serait pas ininteressant d'associer les rumeurs qui ont circulé durant la campagne tant en ce qui concerne les consignes de vote communautarisées alors que tous les électeurs sont censés être français, qu'en ce qui concerne les peurs relatives aux pertes des acquis et des titres de propriété.

Enfin, je me suis interrogé sur la neutralisation intégrale du pont du Larivot. Je me suis demandé s’il n’aurait pas été judicieux jusqu’aux élections régionales de laisser le pont ouvert de 5 heures jusqu’à 19 heures en n'autorisant que les véhicules légers. Ceci respecterait davantage la liberté de circulation des personnes. Si ce pont qui sépare la partie Ouest de la Guyane en deux est dans un état tel qu’il ne pourrait supporter les véhicules légers, cela signifierait que le pont n’aurait pas que le handicap de la pile n°13,  mais, pire que cela. On pourrait l’assimiler à la catastrophe du mont Cabassou. N’est-ce pas étrange ? Cette situation a sans aucun doute perturbé tant la campagne que l’accessibilité au vote.
Partager cet article
Repost0

commentaires

B
<br /> Bonjour, je vous remercie de vos réponses.<br /> Vous dîtes dans une de ces réponses :"En tout état de cause, il n'y a pas que les guyanais qui ont voté". Mais j'aimerais une bonne fois pour toute qu'on me dise ce qu'est un GUYANAIS.<br /> Je vis depuis 4 ans en Guyane, eh bien je me considère comme Guyanais, tout comme une personne née en Guyane mais qui vit depuis 4 ans dans les Vosges est un Vosgien. Qui est Guyanais ? Qui ne<br /> l'est pas ?<br /> Rien n'est précisé sur la carte d'identité ou dans le passeport. Il me semble que c'est davantage son implication dans la vie sociale, ses préoccupations pour ses concitoyens, son engagement<br /> professionnel dans l'endroit où l'on vit qui prime sur un quelconque lieu de naissance.<br /> Merci de me donner votre opinion à ce sujet.<br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Bonjour BRICE,<br /> <br /> Je respecte votre posture. Si nous sommes objectifs, nous devons admettre que le problème de l'autonomie hormis la CORSE qui est une île, n'est pas posé dans l'Hexagone or, elle est composée de<br /> Régions. Cela signifie selon moi qu'il y a bien une spécificité des périphéries de l'Hexagone.C'est la raison pour laquelle il existe dans la Constitution française les articles 73 et 74 qui sont<br /> des systèmes qui definissent la nature des liens avec la France Hexagonale, soit ils sont assimilationnistes (identité législative) soit il sont distendus (spécialité législative) mais, toujours<br /> dans la République. Ma conception est que la République n'est pas forcément uniforme tout en étant une et indivisible. Sur le problème de la Guyanité. Si vous me dites que nous sommes tous<br /> citoyen du monde, je vous répondrai que je suis d'accord avec vous. A ce moment, les français qui sont naturalisés n'ont pas à avoir de nombre distinctif dans leur numéro d'immatriculation (99 -<br /> 410 ou 416 etc). La nation devrait admettre qu'il s'agit pour ces personnes d'une renaissance et le numéro du département devrait être celui où elles en font la demande et le numéro de la commune<br /> dans le même esprit. Ainsi, on serait tous français sans craindre d'être identifié par sa source. Une autre observation, au moment des élections on entend dire qu'on va voir les Haïtiens, qu'on<br /> va voir les Chinois pour les consignes de vote. De deux choses l'une soit ils sont français ce qui justifie leur participation au vote soit ils sont étrangers et, il ne peuvent participer au<br /> vote. Cette façon de dire qu'on est français fragmente la société, segmente la société et je me battrai pour l'authenticité en politique. Nous devons être attentif à tout ce qui génère les<br /> risques d'explosion entre les humains c'est à dire ne pas avoir peur de la vérité. Je pense être honnête avec moi-même. Si je pensais un seul instant que le fait d'être né sur un territoire était<br /> une garantie d'humanisme dans son sens profond et qu'il fallait rejeter tout ceux qui viennent de l'extérieur cela signifierait que j'ignore les dictatures ce qui est très éloigné de la<br /> perception que j'ai du monde. La Secrétaire d'Etat aurait dit la Guyane et la Martinique ont donné un lecture claire sur la question institutionnellle il n'y aurait pas de problème même si je<br /> m'interroge sur l'abstention et j'irai plus loin, c'est bien aussi un échec de l'Etat. BRICE, si vous vous sentez guyanais parce que vous sentez cet environnement, parce que vous êtes en harmonie<br /> avec lui, vous êtes comme moi et vous vous battrez contre l'injustice, vous vous battrez contre l'intolérance, vous vous battrez contre l'incurie humaine , vous vous battrez contre les mensonges<br /> en politiques, contre l'hypocrisie tout en reconnaissant l'histoire des peuples. Il y a des hommes qui se sont battus pour la liberté dans des pays où ils ne sont pas nés. La posture que nous<br /> avons dans les périphéries du centre de la nation nous conduit à avoir une lecture globale et parcellaire de notre entité dans la France avec certes nos contradictions. Il nous faut simplement<br /> les assumer ce que je fais. Permettez-moi de vous faire observer qu'il y a un débât sur l'identité nationale. Il n'existe pas dans nos périphéries, il n'est pas organisé ni par le principal media<br /> en position de monopole ni par la Préfecture. Essayez d'imaginer ce que cela donnerait entre mensonges, manipulations, mystifications, intolérance etc. La vie c'est un combat pour l'existence.<br /> Plus nous élevons notre conscience et plus nous évitons les dérives mais, dire la vérité dans un monde où le courage céde la place à la lâcheté, ou la loyauté s'efface devant la veulerie, cela<br /> gène certainement. Lorsque je parle de statistique je ne stigmatise pas je réponds mathématiquement à ce que je crois être une contre-vérité dans un contexte historique. Merci de votre<br /> contribution et bonne journée. Je ne suis pas un flatteur mais je préfère de loin avoir un tel échange très objectif et par implication débarassé d'à-priori. Merci encore.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Vive la démocratie Môsieur! Vous avez supprimé mon dernier post. Nous avons bien conscience de ce à quoi nous venons d'échapper.<br /> Bien à vous!<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> La démocratie ne vous permet pas de porter des jugements de valeur sur moi et sur ma famille; Si vous avez des problèmes personnels avec moi, vous vous identifiez, parce que moi, vous me<br /> connaissez alors que la réciproque n'est pas vraie. C'est facile de tenir des propos sous couvert d'un pseudonyme. Mes articles dans n'importe quel journal son signés de mon nom et mon prénom.<br /> L'espace est réservé aux débats d'idée. Ma tolérance et mon appréciation de la démocratie n'ont plus à être démontrées.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Habitué à un argumentaire plus construit? Quand?!Sa soeur et députée à sas débuts oui, d'ailleurs, même les plus adeptes sont partis, mais je crains fort que voir ses propres intérêts et tenir des<br /> propos décousus soit une affaire de famille!!<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Bonjour Nanou,<br /> Avec le temps, vous vous apercevrez que le texte n'est pas si décousu que cela. Je ne ferai pas comme vous en disant que vos propos soient une affaire de famille car, je crois en la singularité<br /> des personnes.et d'autre part, cela me paraît une conclusion bien simpliste. Lorsque vous aurez pris de la distance avec les événements vous vous apercevrez de l'objectivité de mes propos. Une<br /> approche statistique est toujours instructive et permet de mieux appréhender les situations. Je ne vois pas où se trouvent mes intérêts propres dans la politique à laquelle je crois. Je serais<br /> certainement mieux camoufflé si je n'étais pas épris de la liberté absolue de conscience et d'une certaine justice distributive. A Bientôt de vous lire<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Monsieur,<br /> Vous mettez en avant l'abstention comme étant une manière de décrédibiliser la victiore du NON, qui est une victoire pour ceux qui appelaient à voter NON. Mais il me semble qu'un certain nombre<br /> d'élus qui appelaient à voter OUI, ont été élus avec des pourcentages de participation bien inférieurs aux 48% de cette consultation, comme c'est le c'est le cas pour Madame Taubira ou Monsieur<br /> Canavy lors des dernières élections législatives et cantonnales.<br /> Enfin, mettre en cause la fermeture du pont du Larivot pour justifier ce vote !!! C'est purement ridicule. En quoi a-t-il entraver le vote ? Les gens (à quelques exceptions près peut-être) ont tout<br /> de même pu se rendre sans problème à leur bureau de vote. Les gens du Haut-Maroni se sont bien déplacés pour voter à Maripasoula alors qu'ils ont parfois dû faire plusieurs heures de pirogues !<br /> Vous insinuez en outre que la fermeture serait un plan machiavélique (de qui ? de l'Etat ?) pour que les électeurs accusent les élus de ne rien faire et se jettent dans les bras de l'Etat français<br /> en votant NON !! Soyons sérieux !! Vous êtes habitués à un argumentaire plus construit tout de même.<br /> Merci<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Bonsoir Brice,<br /> Ne soyez pas aveuglé par la victoire du NON. Ce que vous me reprocher , on pourrait le retourner contre vous. L'abstention est une dure réalité et elle interpelle le sens de l'existence<br /> collective. La question était existentielle et permettez moi de vous dire que cette consultation était beaucoup plus importante que les élections que nous avons coutume de vivre. Si le résultat<br /> était le même avec une participation beaucoup plus importante (70 à 80%) Il n'y aurait pas de débats. Par contre je me permets d'attirer votre attention sur le lien que vous faites entre<br /> l'abstention et le NON. Je ne crois pas qu'il soit juste. L'abstention c'est l'échec du camp du Oui et du Non. Si ceux qui prônaient le Oui ne sont pas arrivés à convaincre, ceux qui se sont<br /> battus pour le Non sont dans la même configuration.  La deuxième question pour le 24 infirmera ou confirmera votre euphorie. En ce qui concerne l'article 73 je vous invite à regarder la<br /> répartition des compétences et vous me direz objectivement si on peut faire une fixation aussi radicale sur les élus locaux. Bien sûr je reconnais des carences mais, je sais que pour avoir voulu<br /> désenclaver le littoral Monsieur Georges OTHILY a dû contourner la loi et, nous n'avons pas pu bénéficier de la solidarité nationale pour les investissements réalisés. Par suite, Toutes les taxes<br /> (Foncière, habitation, professionnelle) ont quasiment été multipliées par deux d'où la perte de pouvoir d'achat que nous connaissons et le ralentissement de l'activité économique. Pour le reste,<br /> vous avez le droit de penser que la fermeture du Pont n'a eu aucun effet sur le vote. Je reste convaincu, sans avoir employé le terme de machiavélique, que si un pont ne peut supporter des<br /> voitures légères à cause uniquement d'un pile, il est légitime d'être interpellé par sa conscience.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Monsieur,<br /> Ces sous-entendus sont tout de même nauséabonds. Vous insinuez "clairement" que le vote NON est le fait de métropolitains de passage ou de personnes naturalisées qui ont eu peur de perdre leurs<br /> allocations. Mais qu'importe ?? Ces personnes n'en sont-elles pas pour autant françaises dans un département français ? En quoi est-ce un problème que leur vote ? Et puis n'est-ce pas prendre un<br /> peu les gens pour des imbéciles en pensant que seul un intérêt économique les a pousser à voter NON ? Ces personnes n'ont-elles pas simplement montrées leur refus d'un "projet" inexistant ?<br /> Et puis ces statistiques dont vous parlez : même si on fait un calcul simple (48% de participation sur 65000 inscrits environ = environ 30 000 votants, et 70% de NON, soit 21000 voix pour le NON),<br /> il me semble que parmi ces 21000 voix, beaucoup ne sont ni des gens de passage, ni des naturalisés de fraîche date. Enfin, si une dizaine de partis appelant à voter OUI, n'ont pas réussi à<br /> convaincre la population, face à 3 partis appelant à voter NON, c'est peut-être que ces 10 partis ont été simplement mauvais dans leurs argumentations. C'est trop facile de ne pas assumer sa<br /> reponsabilité dans un échec et de chercher des boucs-émissaires.<br /> Merci et bonne soirée<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Bonsoir BRICE,<br /> <br /> Si vous avez compris cela à travers mon tracé, je crains que vous m'ayez mal lu. Sachez que dans ma tête je suis tranquille. Je n'ai aucun complexe en ce qui concerne la gente humaine. Je peux<br /> parler aussi librement de noirs, de blancs, de jaunes, de rouges. Comme je peux m'exprimer librement sur les nationalités ce qui est différents. J'ai toujours considéré au plus profond de moi que<br /> "les hommes naissent libres et égaux en droit" mais, tous les hommes. Cela n'empêche pas d'observer les faits tels qu'ils sont, surtout si on veut combattre l'intolérance. J'ai dit qu'il était<br /> plus objectif de dire que les français de Guyane ont .... Cela est la réalité parce qu'il y a d'autre formes de référendum. A mon sens, la Secrétaire d'Etat représentant le Gouvernement ne peut<br /> faire de l'à-peu-près dans le message qu'elle distille. Si parce que je fais observer cela vous insinuer que je suis un raciste alors, il faudrait qu'il y ait beaucoup de racistes comme moi et le<br /> monde se porterait mieux. Si je fais état de la necessité d'appréhender le niveau d'engagement des citoyens qui ont voté et que je demande de comparer avec les autres élections locales c'est bien<br /> parce que je suis conscient que notre société est fragmentée, qu'elle est segmentée et qu'elle fait du tort à notre collectivité. La politique pour moi c'est l'authenticité. Je crois que dans les<br /> catégories que j'aie sérié, il y a ceux qui ont voté OUi et ceux qui ont voté NON. Si vous me parler des Métropolitains il y a ceux qui ont voté OUI et ceux qui ont voté NON. Maintenant, faisons<br /> les statistiques... En tout état de cause, il n'y a pas que les guyanais qui ont voté. La question serait autre chose que l'autonomie pris soit sur le plan philosophique, politique ou autres je<br /> n'aurais pas été aussi sensible à la forme de l'expression. Je ne mélange pas les problèmes, là il s'agit d'une question qui touche à la conception que l'on a de l'homme pris individuellement ou<br /> collectivement. Je m'aperçois que vous ne faite pas état de ma réflexion sur les propos du porte-parole du gouvernement. Je pense que vous avez compris que l'article 74 est autant dans la<br /> Constitution que l'article 73. J'espère que les citoyens qui ont voté pour le OUI additionnés à ceux qui ne se sont pas exprimés (66%) ne sont pas considérés comme n'aimant pas la France.<br /> Merci de votre intervention<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> He bien là! Vous avez atteind des sommets! On se croierait à la veille de la 2nde guerre mondiale, au répertoire des allemands sur les juifs! Moi qui suis française, guyanaise et créole, je trouve<br /> ça aberrant! Non content de polluer la scène politique, vous émettez des analyses plus que farfelues, plutôt que de penser que nous avons juste dit un NON réfléchi, un NON à la voie proposée par<br /> des personnes incapables de penser à la Guyane, et pas QU'A son histoire. Ca vous défrise donc tant que ça que nous guyanais (de tous horizons) ayons décider de nous opposer à vous?! On est pas<br /> sorti de l'auberge alors!<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Bonsoir Nanou 973<br /> <br /> Désolé de ne pas vous répondre. L'histoire des peuples est trop importante pour qu'au regard d'une question dans le cadre de la République française en période de paix,  je puisse contribuer<br /> à banaliser la souffrance, les tragédies humaines. Il y a des comparaisons qui sont insupportables et qui n'élève pas ceux qui les font.<br /> <br /> <br /> <br />