Poussez-vous que je passe ! On voit bien à travers cette phrase la puissance qui peut y être associée. Le tout est de savoir si cette puissance est un bluff ou si elle est réelle. Un bluff si c’est la caponnerie qui l’alimente. Alors, à cette question, si le courage ne vous fait pas défaut, vous serez tenté de rétorquer : pour aller où ? Et là, vous avez toutes les chances de pouvoir mesurer la nature de l’individu s’il a la bravoure à son tour de vous répondre : pour quérir le non graal ou plus précisément la potion de la dictature….
On apprend par les journaux locaux qu’après Muriel BARTHELEMI, il y a un autre journaliste de RFO dans le collimateur du président de Région, plus précisément Sidibé PALLUD. Il semblerait également qu’il ait menacé de sanction le Président de la Ligue des Droits de l’Homme à cause de sa liberté de parole !
Qu’est ce qui lui fait croire qu’il a autant de puissance ? Sa fonction… La relation qu’il dit entretenir avec le Président de la République… Sa « courtoisie » avec certains hauts fonctionnaires du territoire…
Si son pouvoir sur la Direction du media public en situation de monopole est si fort, indépendamment de la sanction qu’il peut imposer à cette direction à l’encontre de certains journalistes il doit pouvoir également lui imposer son contraire au profit d’autres journalistes qui lui sont inféodés.
Pendant la campagne relative à la consultation populaire et également celle des régionales de 2010, j’avais l’intime conviction, à travers les différentes émissions, que le journaliste Alexandre ROZGA était au service de la cause défendue par l’actuel président de Région. Il serait bien qu’il dise publiquement s’il a demandé une promotion en sa faveur ? Il serait bien qu’il dise publiquement s’il a exigé qu’il lui soit attribué le poste de rédacteur en chef…Ainsi, sa puissance serait beaucoup plus réelle et contribuerait à créer un vrai climat délétère au sein de l’équipe de journalistes de RFO. Par ailleurs, la population pourrait mieux apprécier la manière dont RFO Guyane conçoit le principe de la liberté de la presse… !
Autrement, ce qui est plus surprenant et qui interpelle, c’est l’aveu du président de la CCCL concernant les billets d’avion. Comment gère t-il les fonds publics ? Est-ce normal que des billets d’avion soient payés aux journalistes de RFO par l’intercommunalité ? Sur quels critères sont choisis ces journalistes dans cet imbroglio ? A partir de cet aveu il est légitime de s’interroger sur la légalité des dépenses de cette structure et sur les procédures internes ? Si de telles largesses sont possibles en toute impunité, quid du financement des campagnes électorales tant municipales de 2008 que des régionales de 2010 sans oublier les consultations populaires des 10 et 24 janvier 2010 ?
Ceux qui parlent fort de la fraternité ne sont certainement pas ceux qui y croient le plus, ceux qui crient fort au détournement ne sont pas ceux qui sont les plus honnêtes, ceux qui crient fort à l’agression sont ceux qui agressent le plus fortement. Et, c’est le monde politique aussi dévoyé en ces temps qui nous l’indique… Citoyens, haussez votre niveau de conscience.