15 décembre 2009
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C’est la phrase que la Secrétaire d’Etat à l’Outremer a prononcée à l’encontre des citoyens de Guyane qui manifestaient à juste raison contre les handicaps sérieux que génère l’immobilisation du pont du Larivot. Le millième de cette histoire ne serait pas accepté dans l’Hexagone.
Cette phrase révèle toute la problématique de l’autonomie psychique des individus. Elle est exprimée par une française de l’outremer, guadeloupéenne de son état. Elle aura toujours le loisir de dire plus tard qu’elle ne l’aurait jamais dit en Guadeloupe. Il restera dans la mémoire de tous ceux qui sont épris de la liberté absolue de conscience, que tous ses prédécesseurs ont eu leurs maladresses mais n’ont jamais atteint ce niveau d’humiliation.
Ces citoyens qui manifestaient sont ceux qui ont vu leur coût de transport augmenté sensiblement, ce sont ceux qui ont vu leur vie se transformer subitement, ceux qui constatent le risque qu’ils prennent chaque jour pour gagner leur vie et garantir le minimum à leurs progénitures avec cette déviation de plus de 60Kms sur un chemin départemental tracé depuis la départementalisation centralisée et extrêmement dangereux. Ce sont ceux qui vivent la contraction de leur liberté.
Heureusement que la France est là… pour construire un pont qui, seulement au bout de trente ans, doit être neutralisé entièrement pour effectuer des travaux dont on ne peut actuellement fixer de manière certaine le terme.
La Secrétaire d’Etat à l’Outremer n’est certainement pas au courant que la Guyane est le territoire où s’exerce l’activité spatiale russe et européenne, sans rente foncière, sans rente géostratégique, sans taxe professionnelle. La Guyane c’est aussi l’activité aurifère sans retombée significative pour les collectivités territoriales, c’est l’attribution des permis d’exploitation et d’exploration aux multinationales depuis les ministères concernés sans résultat pour l’économie locale. La Guyane c’est la zone économique exclusive sans effet tangible pour elle. La Guyane c’est une forêt primaire sans rente forestière, c’est la biodiversité dont se vante la France sans conséquence positive pour le territoire en termes économiques et financiers. Elle n’est peut-être pas au courant que la Guyane est cette parcelle de territoire qui contribue à faire de la France la cinquième puissance du monde.
Madame la Secrétaire d’Etat, la Guyane c’est Félix Eboué qui a participé grandement avec le Général de Gaulle à la France libre contre les Nazis, C’est Gaston Monnerville Président du Sénat, C’est René Marand premier Goncourt des colonies. La Guyane c’est d’une certaine manière également, Léon Bertrand, Ministre du tourisme qui a beaucoup donné à la France et très peu à la Guyane en neutralisant les velléités d’autonomie c'est-à-dire la liberté assortie de responsabilité qui l’aurait grandi davantage. La Guyane c’est cette fenêtre sur l’Amérique du Sud avec les géants comme le Brésil, le Venezuela, l’Uruguay.
Et si la Guyane m’était contée, ce serait l’histoire d’un territoire riche avec des gens heureux partageant la convivialité, le bien-être, le bonheur. Un territoire où nul n’oserait humilier sa population tant elle serait consciente de son potentiel et tant elle aurait cherché à confondre ce potentiel à la réalité. Ce serait un territoire avec beaucoup moins de pollution car les guyanais balayaient le sol là où ils vivaient et ils n’auraient pas le temps de lancer les fusées.
Cette phrase révèle toute la problématique de l’autonomie psychique des individus. Elle est exprimée par une française de l’outremer, guadeloupéenne de son état. Elle aura toujours le loisir de dire plus tard qu’elle ne l’aurait jamais dit en Guadeloupe. Il restera dans la mémoire de tous ceux qui sont épris de la liberté absolue de conscience, que tous ses prédécesseurs ont eu leurs maladresses mais n’ont jamais atteint ce niveau d’humiliation.
Ces citoyens qui manifestaient sont ceux qui ont vu leur coût de transport augmenté sensiblement, ce sont ceux qui ont vu leur vie se transformer subitement, ceux qui constatent le risque qu’ils prennent chaque jour pour gagner leur vie et garantir le minimum à leurs progénitures avec cette déviation de plus de 60Kms sur un chemin départemental tracé depuis la départementalisation centralisée et extrêmement dangereux. Ce sont ceux qui vivent la contraction de leur liberté.
Heureusement que la France est là… pour construire un pont qui, seulement au bout de trente ans, doit être neutralisé entièrement pour effectuer des travaux dont on ne peut actuellement fixer de manière certaine le terme.
La Secrétaire d’Etat à l’Outremer n’est certainement pas au courant que la Guyane est le territoire où s’exerce l’activité spatiale russe et européenne, sans rente foncière, sans rente géostratégique, sans taxe professionnelle. La Guyane c’est aussi l’activité aurifère sans retombée significative pour les collectivités territoriales, c’est l’attribution des permis d’exploitation et d’exploration aux multinationales depuis les ministères concernés sans résultat pour l’économie locale. La Guyane c’est la zone économique exclusive sans effet tangible pour elle. La Guyane c’est une forêt primaire sans rente forestière, c’est la biodiversité dont se vante la France sans conséquence positive pour le territoire en termes économiques et financiers. Elle n’est peut-être pas au courant que la Guyane est cette parcelle de territoire qui contribue à faire de la France la cinquième puissance du monde.
Madame la Secrétaire d’Etat, la Guyane c’est Félix Eboué qui a participé grandement avec le Général de Gaulle à la France libre contre les Nazis, C’est Gaston Monnerville Président du Sénat, C’est René Marand premier Goncourt des colonies. La Guyane c’est d’une certaine manière également, Léon Bertrand, Ministre du tourisme qui a beaucoup donné à la France et très peu à la Guyane en neutralisant les velléités d’autonomie c'est-à-dire la liberté assortie de responsabilité qui l’aurait grandi davantage. La Guyane c’est cette fenêtre sur l’Amérique du Sud avec les géants comme le Brésil, le Venezuela, l’Uruguay.
Et si la Guyane m’était contée, ce serait l’histoire d’un territoire riche avec des gens heureux partageant la convivialité, le bien-être, le bonheur. Un territoire où nul n’oserait humilier sa population tant elle serait consciente de son potentiel et tant elle aurait cherché à confondre ce potentiel à la réalité. Ce serait un territoire avec beaucoup moins de pollution car les guyanais balayaient le sol là où ils vivaient et ils n’auraient pas le temps de lancer les fusées.