27 septembre 2009
7
27
/09
/septembre
/2009
16:56
Je suis une parcelle de la planète Terre. Située entre le Brésil et le Suriname, j'ai été identifiée par un nom au féminin et je m'appelle donc Guyane. D'origine amérindienne mon nom signifie " la terre qu'on n'ose nommer" autrement dit, la terre sans nom, "la terre sacrée". Je dois ce patronyme à ceux qui avaient déjà compris que j'étais dans mon essence un paradis, un Eden terrestre. Tout en moi est en excès. Je regorge d'eau avec la mer, les fleuves, les ruisseaux. Je suis à la fois forêt primaire et secondaire, savanes et marécages. Mes ressources naturelles maritimes et terrestres suscitent toutes les convoitises. Ma situation géographique au niveau de l'équateur génère l'envie.
On dit que je suis une terre hostile. Comprenez qu'avec de tels atouts, je dois me préserver. Ceux qui restent sont ceux qui sont les plus résistants et ceux qui sont les moins violents avec moi. Vous êtes tous venus d'ailleurs, qu'il y ait des millénaires, des siècles, des années, des jours. Vous avez tous votre histoire douloureuse. Je vous ai offert mon hospitalité, je vous ai nourri de tout ce que je possède. Vous avez survécu, vécu grâce à la nourriture que je porte dans mes entrailles.
Je vous porte. j'accepte d'être votre matrice. Je suis votre mère à tous. Vous êtes par implication mes enfants. Par logique mathématique, vous êtes tous frères et soeurs. Je fonde donc la société où par essence, il n'y a ni père, ni mère. Il n'y a pas de cousins, de cousines, de tantes, d'oncles etc. C'est exceptionnel.
Vous le savez tous et vous m'aimez pour ce que vous êtes devenus, vous m'aimez pour ce que vous m'avez pris, vous m'aimez pour ce qui brille en moi. Votre amour est égoïste. Aujourd'hui, faîtes donc une halte et aimez-moi pour moi aussi. Aimez-moi pour le respect que je mérite. Aimez-moi pour ce que je voudrais que vous soyez, une société de partage, une société de sérénité, une société de paix. Cessez de m'éventrer bêtement. Arrêtez de me déboiser atrocement. Stoppez votre violence absurde. Interrompez vos calomnies, vos médisances, vos mensonges et vos hypocrisies. Finissez donc avec la jalousie, avec la subordination ainsi qu'avec la niaiserie. Aimez-moi pour moi, je suis une parcelle de la planète Terre, je suis fière et j'aimerais que ceux qui se réclament de mes entrailles soient courageux, intelligents, travailleurs, altruistes enfin qu'ils soient pleins de vertus et qu'ils aient le moins de vices possibles.
Aimez-moi pour moi aussi, pour que le souffle de ma colère ne fasse pas de moi un désert où vous regretterez l'abondance de la richesse psychologique et matérielle que je vous procurais.
On dit que je suis une terre hostile. Comprenez qu'avec de tels atouts, je dois me préserver. Ceux qui restent sont ceux qui sont les plus résistants et ceux qui sont les moins violents avec moi. Vous êtes tous venus d'ailleurs, qu'il y ait des millénaires, des siècles, des années, des jours. Vous avez tous votre histoire douloureuse. Je vous ai offert mon hospitalité, je vous ai nourri de tout ce que je possède. Vous avez survécu, vécu grâce à la nourriture que je porte dans mes entrailles.
Je vous porte. j'accepte d'être votre matrice. Je suis votre mère à tous. Vous êtes par implication mes enfants. Par logique mathématique, vous êtes tous frères et soeurs. Je fonde donc la société où par essence, il n'y a ni père, ni mère. Il n'y a pas de cousins, de cousines, de tantes, d'oncles etc. C'est exceptionnel.
Vous le savez tous et vous m'aimez pour ce que vous êtes devenus, vous m'aimez pour ce que vous m'avez pris, vous m'aimez pour ce qui brille en moi. Votre amour est égoïste. Aujourd'hui, faîtes donc une halte et aimez-moi pour moi aussi. Aimez-moi pour le respect que je mérite. Aimez-moi pour ce que je voudrais que vous soyez, une société de partage, une société de sérénité, une société de paix. Cessez de m'éventrer bêtement. Arrêtez de me déboiser atrocement. Stoppez votre violence absurde. Interrompez vos calomnies, vos médisances, vos mensonges et vos hypocrisies. Finissez donc avec la jalousie, avec la subordination ainsi qu'avec la niaiserie. Aimez-moi pour moi, je suis une parcelle de la planète Terre, je suis fière et j'aimerais que ceux qui se réclament de mes entrailles soient courageux, intelligents, travailleurs, altruistes enfin qu'ils soient pleins de vertus et qu'ils aient le moins de vices possibles.
Aimez-moi pour moi aussi, pour que le souffle de ma colère ne fasse pas de moi un désert où vous regretterez l'abondance de la richesse psychologique et matérielle que je vous procurais.