7 septembre 2009
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Le Congrès de Guyane s’est réuni le mercredi 2 courant pour donner quitus au projet de société Guyane dans le cadre de l’article 74 de la Constitution française. La force essentielle du Congrès devait résider dans un fort désir de territoire et dans la conquête de la liberté d’entreprendre grâce aux transferts de compétences indispensables au développement , à l’épanouissement de la population et à une meilleure rationalité et efficacité des outils institutionnels. L'exercice a été pénible.
Nombre d'élus qui participaient à ce Congrès étaient quasiment plus préoccupés par leur avenir personnel que par celui de la société. Leur irritabilité était perceptible à leur moindre geste, leur souci, grâce à la présence des média, était de trouver les excitants qui pourraient faire basculer les téléspectateurs et les auditeurs de leur côté.
Ainsi, contrairement à ce qu’ont voulu faire croire certains d'entre eux, non dans un souci d’éveiller la conscience collective mais, d’avantage dans une optique de politique politicienne en vue des prochaines élections régionales, le préambule du projet de société tel qu’il a été rédigé ne pouvait susciter une telle violence au point de générer le doute sur l’intégralité du document.
Toutefois, force est de reconnaître que la Présidence du Congrès ne s’est pas montrée à son avantage tant sur le plan de la transparence que sur celui de la rigueur. Il est important de ne pas confondre permissivité et démocratie. A vouloir être en permanence, devant les média, dans une posture de compromis, on finit par se compromettre et plus grave, on jette le discrédit sur le travail de quelques dizaines de personnes honnêtes et compétentes. Si nous nous battons contre l’aliénation du système, ce n’est pas pour sombrer sous une autre forme d’aliénation qui s’exprimerait par le diktat d’un parti, d’une personne ou d’une poignée d’élus.
Nombre d'élus qui participaient à ce Congrès étaient quasiment plus préoccupés par leur avenir personnel que par celui de la société. Leur irritabilité était perceptible à leur moindre geste, leur souci, grâce à la présence des média, était de trouver les excitants qui pourraient faire basculer les téléspectateurs et les auditeurs de leur côté.
Ainsi, contrairement à ce qu’ont voulu faire croire certains d'entre eux, non dans un souci d’éveiller la conscience collective mais, d’avantage dans une optique de politique politicienne en vue des prochaines élections régionales, le préambule du projet de société tel qu’il a été rédigé ne pouvait susciter une telle violence au point de générer le doute sur l’intégralité du document.
Toutefois, force est de reconnaître que la Présidence du Congrès ne s’est pas montrée à son avantage tant sur le plan de la transparence que sur celui de la rigueur. Il est important de ne pas confondre permissivité et démocratie. A vouloir être en permanence, devant les média, dans une posture de compromis, on finit par se compromettre et plus grave, on jette le discrédit sur le travail de quelques dizaines de personnes honnêtes et compétentes. Si nous nous battons contre l’aliénation du système, ce n’est pas pour sombrer sous une autre forme d’aliénation qui s’exprimerait par le diktat d’un parti, d’une personne ou d’une poignée d’élus.
D’abord, passer de l’article 73 à l’article 74, ce n’est pas l’indépendance. Il s’agit d’une posture statutaire légale inscrite dans la Constitution française. Ce n’est pas une dévolution politique. Il s’agit uniquement d’une autonomie de gestion. Le préambule avait pour but de tenter de motiver l’ensemble de la population à partir d'un compromis objectif. Si les travaux qui ont précédé la rédaction du préambule s’étaient fait dans la sincérité et l'honnêteté, on aurait pu suspendre la logique identitaire car, elle n’était pas indispensable dans ce cadre là et faire un préambule qui ait trait uniquement à l’autonomie de gestion.
Par ailleurs, la commission ad doc du Congrès avait demandé à tous les partis politiques sans exception de se réunir pour rédiger le préambule. Des salles de travail ont été mises à leur disposition. Aucun parti de droite et du Centre n’a participé à ces travaux. Cinq partis dits de gauche (PPG, AGEG, PSG, MDES, WALWARI) ont participé aux débats. Les quatre premiers ont remis une contribution écrite dont celle du PPG qui se trouve sur son site www.partiprogressisteguyanais.net en date du 24/08/2009. Il aurait fallu, pour la transparence, le rappeler avec conviction lors du Congrès. Cette démarche aurait permis à la population d’appréhender certaines méthodes utilisées jusqu’alors qui ont certainement favorisé le dégoût des citoyens pour la politique.
Ainsi, vont les humains….
Par ailleurs, la commission ad doc du Congrès avait demandé à tous les partis politiques sans exception de se réunir pour rédiger le préambule. Des salles de travail ont été mises à leur disposition. Aucun parti de droite et du Centre n’a participé à ces travaux. Cinq partis dits de gauche (PPG, AGEG, PSG, MDES, WALWARI) ont participé aux débats. Les quatre premiers ont remis une contribution écrite dont celle du PPG qui se trouve sur son site www.partiprogressisteguyanais.net en date du 24/08/2009. Il aurait fallu, pour la transparence, le rappeler avec conviction lors du Congrès. Cette démarche aurait permis à la population d’appréhender certaines méthodes utilisées jusqu’alors qui ont certainement favorisé le dégoût des citoyens pour la politique.
Ainsi, vont les humains….