17 janvier 2009
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20:58
La Guyane qui battait le record de prix du carburant au litre, 1,77 € le sans plomb, s'était révoltée. Nous étions au mois de novembre 2008. Depuis, la vie pour les consommateurs de carburant n'est plus la même. Ils vont de choc en choc. Le gouvernement de la France par l'intermédiaire de son Secrétaire d'Etat à l'Outremer se glorifiait d'avoir fait pression sur les pétroliers pour obtenir la baisse de trente centimes au litre. Personne n'avait compris, à l'époque, qu'il y avait une compensation financière. L'opacité est certainement une sacré méthode. Pourtant, fort de ce succès opaque, le représentant du gouvernement demandait au Conseil Régional de baisser directement de 20 centimes sa TSC. Quelle arnaque cela ferait s'il n'avait pas résisté !!! En fait, aujourd'hui, les 50 centimes apparaissent hypothétiques... En effet, il se trouve que les pétroliers menacent de ne pas fournir de carburant à la Guyane si l'Etat ne couvre pas les trente centimes...
Apparemment la problématique n'est pas la même pour la Martinique et la Guadeloupe. On aimerait bien savoir pourquoi? Le prix du carburant est plus bas qu'en Guyane. Si les pétroliers ont l'air si puissant c'est sûrement dû au fait qu'ils soient actionnaires de la raffinerie et distributeurs du produit... Cela ressemble bien à une situation de monopole... Envisage t-on de mettre un terme à cette situation?
Peut-on penser que l'Etat en Guyane ne soit pas consommateur de carburant... Peut être que l'armée, la Préfecture, la police nationale, les autres services déconcentrés de l'Etat ont une astuce pour ne pas payer le prix du carburant au prix du marché local... Rappelons que le prix du carburant est décrété par la Préfecture sur proposition de la DDRF.
Une chose est sûre, un État de droit ne peut se permettre une telle versatilité dans ses rapports avec des fournisseurs, fussent-ils puissants, au détriment de la santé psychologique des consommateurs de carburant. Doit -on s'interroger sur la nature de cet État?
Il apparaît important que la population guyanaise prenne conscience de ses atouts pour que de tels chantages n'aient pas lieu. Elle doit apprendre à se mobiliser pour la défense de ses ressources naturelles. Pourquoi toute la population ne se mobiliserait-elle pas contre l'exploration du pétrole sur nos côtes? Nous avons bien des atouts... Pourquoi ne pas prendre toutes les dispositions pour s'approvisionner ailleurs étant entendu que dans le monde, il y a plus de sept cents raffineries et particulièrement en Amérique du Sud et dans la Caraïbe. La France hexagonale, dans une relation digne des siècles derniers, pourrait approvisionner la "France Équinoxiale" de carburant sortant de son territoire à un coût certainement plus bas que celui que l'on veut nous imposer. Sommes nous devenus psychiquement trop libre....
Au moment où l'Etat transfère des compétences aux collectivités territoriales en 4 siècles de présence en Guyane et sachant qu'elle est sous équipée malgré les efforts qui ont été effectués depuis la décentralisation, il serait irresponsable d'ôter au Conseil Régional une partie de ses ressources. N'oublions pas, par ailleurs, que dans les communes frontières rien n'est fait pour contrôler la consommation de carburant venant de l'extérieur et qu'il s'agit d'un manque à gagner conséquent pour la collectivité régionale étant entendu que sa taxe est censée être perçue sur le carburant consommé sur le territoire.
Apparemment la problématique n'est pas la même pour la Martinique et la Guadeloupe. On aimerait bien savoir pourquoi? Le prix du carburant est plus bas qu'en Guyane. Si les pétroliers ont l'air si puissant c'est sûrement dû au fait qu'ils soient actionnaires de la raffinerie et distributeurs du produit... Cela ressemble bien à une situation de monopole... Envisage t-on de mettre un terme à cette situation?
Peut-on penser que l'Etat en Guyane ne soit pas consommateur de carburant... Peut être que l'armée, la Préfecture, la police nationale, les autres services déconcentrés de l'Etat ont une astuce pour ne pas payer le prix du carburant au prix du marché local... Rappelons que le prix du carburant est décrété par la Préfecture sur proposition de la DDRF.
Une chose est sûre, un État de droit ne peut se permettre une telle versatilité dans ses rapports avec des fournisseurs, fussent-ils puissants, au détriment de la santé psychologique des consommateurs de carburant. Doit -on s'interroger sur la nature de cet État?
Il apparaît important que la population guyanaise prenne conscience de ses atouts pour que de tels chantages n'aient pas lieu. Elle doit apprendre à se mobiliser pour la défense de ses ressources naturelles. Pourquoi toute la population ne se mobiliserait-elle pas contre l'exploration du pétrole sur nos côtes? Nous avons bien des atouts... Pourquoi ne pas prendre toutes les dispositions pour s'approvisionner ailleurs étant entendu que dans le monde, il y a plus de sept cents raffineries et particulièrement en Amérique du Sud et dans la Caraïbe. La France hexagonale, dans une relation digne des siècles derniers, pourrait approvisionner la "France Équinoxiale" de carburant sortant de son territoire à un coût certainement plus bas que celui que l'on veut nous imposer. Sommes nous devenus psychiquement trop libre....
Au moment où l'Etat transfère des compétences aux collectivités territoriales en 4 siècles de présence en Guyane et sachant qu'elle est sous équipée malgré les efforts qui ont été effectués depuis la décentralisation, il serait irresponsable d'ôter au Conseil Régional une partie de ses ressources. N'oublions pas, par ailleurs, que dans les communes frontières rien n'est fait pour contrôler la consommation de carburant venant de l'extérieur et qu'il s'agit d'un manque à gagner conséquent pour la collectivité régionale étant entendu que sa taxe est censée être perçue sur le carburant consommé sur le territoire.