18 octobre 2008
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Les humains ont intégré dans leur espace intime les dindes, les dindons et les dindonneaux. Et dans ce monde d'humains, ils les ont qualifiés. Ainsi, la dinde est sotte, le dindon est sot. Forcément, une sotte et un sot auront du mal à faire un génie... Bien sûr, dans le monde des humains et du rôle qu'on leur a attribué. Le dindonneau deviendra assurément soit une dinde soit un dindon donc.....
Les dindons en l'occurrence sont les consommateurs de carburant en Guyane. En effet, le prix du carburant ne cesse d'augmenter alors que dans le même temps le prix du Brent s'effondre. Cela vaut bien une explication. Pendant longtemps, les distributeurs fournissaient sur le territoire de la Guyane du carburant qui n'était pas aux normes européennes. Ceci est déjà suffisamment grave pour être souligné. Grave parce que l'Etat qui a vocation à protéger les concitoyens se contentait de percevoir sa rémunération sur le produit à savoir ses taxes. Contrefaçon ou pas, frelaté ou pas quelle importance... Heureusement, il s'agit de la nourriture des engins (automobile, cyclomoteur, machine etc). S'il s'était agi de la nourriture du corps on ose penser qu'il en serait autrement. Quoique, la seconde guerre mondiale nous a permis de constater que des français ont été abandonnés par leur nation parce qu'ils étaient juifs...
Les dégâts causés aux engins ont conduits les concessionnaires à porter plainte. Dans une interview sur RFO, média public, un haut responsable de la SARA, société de raffinage a tenu les propos suivants: " Les prix du carburant ont augmenté lorsque les concessionnaires ont porté plaintes contre la SARA". En fait, par implication il sous-entend qu'il fallait continuer à consommer le mauvais produit et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes de l'arnaque. De mémoire, il ne me semble pas que le prix du carburant ait été d'un avantage significatif pour justifier une telle réplique. Si le carburant était à moins de cinquante centimes cela se saurait. Si la différence de prix avec les Antilles étaient également significative cela se saurait.
La structure du coût du carburant permet de comprendre la couleuvre qu'avalent actuellement les consommateurs de carburant en Guyane. En fait, ils payent la mise aux normes de la société de raffinerie est-ce normal? Pour bien appréhender le problème revenons à la structure du coût du carburant. Il est composé des éléments suivants:
a) Coût CIF du Pétrole brut
b) Coût fiscal (taxes diverses dont TIPP ou TSC)
c) Coût de la raffinerie, distribution et détaillant
Le pourcentage admis par tous les analystes est respectivement le suivant :
a) 30%
b) 60%
c) 10%
Il importe de préciser que le pétrole brut est payé en dollars d'où une différence de change positive que fait-on de cette manne? La loi de finance a fixé un montant plafond et plancher pour la TIPP compris entre 42,84 € / hectolitre et 39,..€ sauf pour la Corse. Cette même loi de finance autorise avec l'accord du conseil des ministres européen la possibilité pour l'Etat et les Régions de moduler la taxe sans que cela fausse la concurrence européenne. Donc la couleuvre se situe au niveau du coût de la raffinerie, distribution et détaillant. Or, on sait qu'en ce qui concerne les détaillants c'est la Préfecture de Guyane qui fixe leur gain puisqu'il est établi depuis le mois de novembre 2007 à 10 centimes le litre. Il ne reste plus que la raffinerie et la distribution. C'est à ce niveau qu'intervient la hausse des prix. Il se confirme bien que les consommateurs payent indûment la mise aux normes des investissements de la SARA.
Il nous semble que les profits réalisés durant toute la période de la vente de carburant non conforme devraient servir au minimum au financement des investissements. Rien n'interdit les consommateurs de se constituer en association pour réclamer une compensation pour le préjudice subi. Il y a tromperie sur la marchandise et cela est suffisamment grave pour que les consommateurs n'aient pas à payer une quelconque augmentation alors que le prix du pétrole brut continue sa chute.
Les dindons en l'occurrence sont les consommateurs de carburant en Guyane. En effet, le prix du carburant ne cesse d'augmenter alors que dans le même temps le prix du Brent s'effondre. Cela vaut bien une explication. Pendant longtemps, les distributeurs fournissaient sur le territoire de la Guyane du carburant qui n'était pas aux normes européennes. Ceci est déjà suffisamment grave pour être souligné. Grave parce que l'Etat qui a vocation à protéger les concitoyens se contentait de percevoir sa rémunération sur le produit à savoir ses taxes. Contrefaçon ou pas, frelaté ou pas quelle importance... Heureusement, il s'agit de la nourriture des engins (automobile, cyclomoteur, machine etc). S'il s'était agi de la nourriture du corps on ose penser qu'il en serait autrement. Quoique, la seconde guerre mondiale nous a permis de constater que des français ont été abandonnés par leur nation parce qu'ils étaient juifs...
Les dégâts causés aux engins ont conduits les concessionnaires à porter plainte. Dans une interview sur RFO, média public, un haut responsable de la SARA, société de raffinage a tenu les propos suivants: " Les prix du carburant ont augmenté lorsque les concessionnaires ont porté plaintes contre la SARA". En fait, par implication il sous-entend qu'il fallait continuer à consommer le mauvais produit et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes de l'arnaque. De mémoire, il ne me semble pas que le prix du carburant ait été d'un avantage significatif pour justifier une telle réplique. Si le carburant était à moins de cinquante centimes cela se saurait. Si la différence de prix avec les Antilles étaient également significative cela se saurait.
La structure du coût du carburant permet de comprendre la couleuvre qu'avalent actuellement les consommateurs de carburant en Guyane. En fait, ils payent la mise aux normes de la société de raffinerie est-ce normal? Pour bien appréhender le problème revenons à la structure du coût du carburant. Il est composé des éléments suivants:
a) Coût CIF du Pétrole brut
b) Coût fiscal (taxes diverses dont TIPP ou TSC)
c) Coût de la raffinerie, distribution et détaillant
Le pourcentage admis par tous les analystes est respectivement le suivant :
a) 30%
b) 60%
c) 10%
Il importe de préciser que le pétrole brut est payé en dollars d'où une différence de change positive que fait-on de cette manne? La loi de finance a fixé un montant plafond et plancher pour la TIPP compris entre 42,84 € / hectolitre et 39,..€ sauf pour la Corse. Cette même loi de finance autorise avec l'accord du conseil des ministres européen la possibilité pour l'Etat et les Régions de moduler la taxe sans que cela fausse la concurrence européenne. Donc la couleuvre se situe au niveau du coût de la raffinerie, distribution et détaillant. Or, on sait qu'en ce qui concerne les détaillants c'est la Préfecture de Guyane qui fixe leur gain puisqu'il est établi depuis le mois de novembre 2007 à 10 centimes le litre. Il ne reste plus que la raffinerie et la distribution. C'est à ce niveau qu'intervient la hausse des prix. Il se confirme bien que les consommateurs payent indûment la mise aux normes des investissements de la SARA.
Il nous semble que les profits réalisés durant toute la période de la vente de carburant non conforme devraient servir au minimum au financement des investissements. Rien n'interdit les consommateurs de se constituer en association pour réclamer une compensation pour le préjudice subi. Il y a tromperie sur la marchandise et cela est suffisamment grave pour que les consommateurs n'aient pas à payer une quelconque augmentation alors que le prix du pétrole brut continue sa chute.