17 août 2008
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Nous avons tous eu notre jeunesse. Cette simple phrase montre que le terme exprime une tranche d'âge qui est relativement immuable dans l'état actuel des connaissances. Pourtant, la société est en permanence en conflit avec sa jeunesse. L'histoire des sociétés humaines confirme cette observation.
Il apparaît donc indispensable d'être conscient que cette parcelle de vie interpelle davantage que celle qui représente l'âge adulte et la vieillesse. Il en est ainsi parce que cet intervalle de temps de l'espèce humaine est associé à l'impulsion, à la dynamique, à l'explosion de l'instruction et de l'intelligence qui caractérisent le jeunesse. Ce magma de qualité est volcanique et fait peur si cette jeunesse trouve sa cohésion.
Chaque génération a ses préoccupations, chaque génération génère sa révolte, chaque génération manifeste de manière singulière son mal-être dans la société. Il apparaît donc évident qu'il y a un lien entre le mode de fonctionnement de la société qui est confié aux adultes et les attentes de la jeunesse. Il semble incontestable que les adultes qui gouvernent la société la construisent avec la préoccupation de leur tranche d'âge. Par voie de conséquence la problématique sociétale par rapport à la jeunesse trouve sa source chez les adultes par leur manière d'observer la vie, leur absolutisme sur l'existence, leurs certitudes sur le fonctionnement de la société.
Il doit être très rare de trouver une société qui ne perçoit pas sa jeunesse uniquement comme un récepteur. Par suite, la société a toujours la jeunesse qu'elle mérite puisqu'elle n'est jamais entendue du seul fait de n'être jamais perçue comme un émetteur. Les caractéristiques de cette jeunesse ne font qu'exprimer le résultat de la gouvernance des adultes. Lorsque les gouvernants s'en prennent à la jeunesse, ils portent un jugement sur la qualité de leur travail autrement dit sur la qualité de leur gouvernance. On pourrait admettre que la gouvernance est bonne lorsqu'à plus de 60% la jeunesse s'épanouit dans la société et que son sentiment de mal-être est largement minoritaire. Dans le cas contraire, la gouvernance est mauvaise.
Alors, que dire à cette jeunesse perpétuelle? Comment changer le cours des choses surtout, pour la jeunesse guyanaise, quand bien même, elle est fortement imprégnée de la culture occidentale avec sa perception du monde qu'elle impose par deux choix , le déterminisme ou le finalisme.
J'aimerais lui dire : Même si à l'évidence la mort met un terme à la vie, il s'agit là de la seule fatalité humaine. Autrement, l'avenir se construit, le destin se bâti et le seul moment où le rêve peut se confondre à la réalité c'est justement au moment de la jeunesse. Dans cette tranche d'âge, Il ne doit pas y avoir de fatalité à l'échec, il ne doit pas y avoir de fatalité à la misère, il ne doit pas y avoir de fatalité au malheur, il ne doit pas y avoir de fatalité à l'indignité. Rien ne justifie que l'on se détruise par l'alcool, par la drogue, tout doit permettre d'éviter le suicide, de résister à la dépression. Le bonheur se gagne grâce au projet que chacun peut porter en lui. Un projet de vie. Cette jeunesse doit produire une pluie de projets et leur interaction doit influencer le projet macroscopique de la société. C'est dans cette tranche d'âge que l'on peut croire plus farouchement que l'on a la maîtrise de son destin, que rien n'est écrit à l'avance, tout s'écrit par soi.
Il apparaît donc indispensable d'être conscient que cette parcelle de vie interpelle davantage que celle qui représente l'âge adulte et la vieillesse. Il en est ainsi parce que cet intervalle de temps de l'espèce humaine est associé à l'impulsion, à la dynamique, à l'explosion de l'instruction et de l'intelligence qui caractérisent le jeunesse. Ce magma de qualité est volcanique et fait peur si cette jeunesse trouve sa cohésion.
Chaque génération a ses préoccupations, chaque génération génère sa révolte, chaque génération manifeste de manière singulière son mal-être dans la société. Il apparaît donc évident qu'il y a un lien entre le mode de fonctionnement de la société qui est confié aux adultes et les attentes de la jeunesse. Il semble incontestable que les adultes qui gouvernent la société la construisent avec la préoccupation de leur tranche d'âge. Par voie de conséquence la problématique sociétale par rapport à la jeunesse trouve sa source chez les adultes par leur manière d'observer la vie, leur absolutisme sur l'existence, leurs certitudes sur le fonctionnement de la société.
Il doit être très rare de trouver une société qui ne perçoit pas sa jeunesse uniquement comme un récepteur. Par suite, la société a toujours la jeunesse qu'elle mérite puisqu'elle n'est jamais entendue du seul fait de n'être jamais perçue comme un émetteur. Les caractéristiques de cette jeunesse ne font qu'exprimer le résultat de la gouvernance des adultes. Lorsque les gouvernants s'en prennent à la jeunesse, ils portent un jugement sur la qualité de leur travail autrement dit sur la qualité de leur gouvernance. On pourrait admettre que la gouvernance est bonne lorsqu'à plus de 60% la jeunesse s'épanouit dans la société et que son sentiment de mal-être est largement minoritaire. Dans le cas contraire, la gouvernance est mauvaise.
Alors, que dire à cette jeunesse perpétuelle? Comment changer le cours des choses surtout, pour la jeunesse guyanaise, quand bien même, elle est fortement imprégnée de la culture occidentale avec sa perception du monde qu'elle impose par deux choix , le déterminisme ou le finalisme.
J'aimerais lui dire : Même si à l'évidence la mort met un terme à la vie, il s'agit là de la seule fatalité humaine. Autrement, l'avenir se construit, le destin se bâti et le seul moment où le rêve peut se confondre à la réalité c'est justement au moment de la jeunesse. Dans cette tranche d'âge, Il ne doit pas y avoir de fatalité à l'échec, il ne doit pas y avoir de fatalité à la misère, il ne doit pas y avoir de fatalité au malheur, il ne doit pas y avoir de fatalité à l'indignité. Rien ne justifie que l'on se détruise par l'alcool, par la drogue, tout doit permettre d'éviter le suicide, de résister à la dépression. Le bonheur se gagne grâce au projet que chacun peut porter en lui. Un projet de vie. Cette jeunesse doit produire une pluie de projets et leur interaction doit influencer le projet macroscopique de la société. C'est dans cette tranche d'âge que l'on peut croire plus farouchement que l'on a la maîtrise de son destin, que rien n'est écrit à l'avance, tout s'écrit par soi.