28 juillet 2008
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Monsieur ESTROSI Christian, ancien ministre de l'Outremer déclarait sur le média public que la zone franche globale d'activité est un engagement de Nicolas SARKOZY et qu'elle est une priorité. Il précisait qu'il s'agit d'un "outil qui doit permettre dans les départements d'Outremer, la relance de l'activité économique, la croissance et l'emploi".
Comme on peut le constater, il suffit que ce soit un engagement de campagne pour que cela fasse notre bonheur. Peu importe les caractéristiques des pays d'Outremer. Pourtant, elles sont tellement différentes les unes par rapport aux autres qu'on a du mal à comprendre cette obstination à parler au singulier de l'Outremer malgré la précaution prise pour casser toute velléité de contestation sur l'uniformité de cet Outremer puisqu'il est précisé timidement "La ZFGA sera adaptée au contexte de chaque territoire ce qui sous entend une concertation locale". En fait, l'on devrait se demander si pour ne rien faire, il ne faut pas faire justement cela.
Pour autant, Il serait judicieux pour les citoyens que les élus des principales Collectivités fassent savoir la nature de leurs contributions à cette loi programme.
Nous sommes nombreux à penser que notre destin ne nous est pas extérieur. Nous devons avoir prise sur lui. Son orientation doit relever des forces vives du pays. Ainsi, il est indispensable de mettre un terme à notre inclination au système, à nos pleurs face aux dégâts causés par celui-ci.
Il est évident qu'il n'y a pas de projet de société pour la Guyane tant de la part des élus que de celle de l'Etat. Les mesures fiscales ne peuvent pas être le moteur du développement économique. Elles apparaissent davantage comme un dispositif de répartition des richesses. Or, les quelques indicateurs que nous disposons montrent bien que c'est d'un vrai projet économique cohérent dont la Guyane à besoin. Jugez-en plutôt ...
Comme on peut le constater, il suffit que ce soit un engagement de campagne pour que cela fasse notre bonheur. Peu importe les caractéristiques des pays d'Outremer. Pourtant, elles sont tellement différentes les unes par rapport aux autres qu'on a du mal à comprendre cette obstination à parler au singulier de l'Outremer malgré la précaution prise pour casser toute velléité de contestation sur l'uniformité de cet Outremer puisqu'il est précisé timidement "La ZFGA sera adaptée au contexte de chaque territoire ce qui sous entend une concertation locale". En fait, l'on devrait se demander si pour ne rien faire, il ne faut pas faire justement cela.
Pour autant, Il serait judicieux pour les citoyens que les élus des principales Collectivités fassent savoir la nature de leurs contributions à cette loi programme.
Nous sommes nombreux à penser que notre destin ne nous est pas extérieur. Nous devons avoir prise sur lui. Son orientation doit relever des forces vives du pays. Ainsi, il est indispensable de mettre un terme à notre inclination au système, à nos pleurs face aux dégâts causés par celui-ci.
Il est évident qu'il n'y a pas de projet de société pour la Guyane tant de la part des élus que de celle de l'Etat. Les mesures fiscales ne peuvent pas être le moteur du développement économique. Elles apparaissent davantage comme un dispositif de répartition des richesses. Or, les quelques indicateurs que nous disposons montrent bien que c'est d'un vrai projet économique cohérent dont la Guyane à besoin. Jugez-en plutôt ...
- - Taux de chômage "BIT" tend vers +30%
- - Taux de couverture des importations par les exportations un peu plus de 16% . Les importations représentent 6 fois les exportations, soit une vraie dépendance par rapport à l'extérieur.
- - En ce qui concerne la croissance, le taux serait de 6,4% avec l'activité spatiale qui n'est qu'un leurre.
- - L'activité minière qui n'est qu'extractive et non industrielle comme on tente de nous le faire croire n'est pas à la hauteur de son potentiel. L'Etat a le contrôle de cette ressource. Il est en même temps juge et partie.
- - En matière de finances publiques, le coefficient est identique au rapport importation/exportation. En effet, les dépenses de l'Etat sont plus de six fois supérieures aux recettes.
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Encore une fois, la Guyane subit les élucubrations de quelques uns pour faire croire à son existence et la nouvelle trouvaille qu'est la zone franche globale d'activité n'est qu'un autre gadget comme l'est la ZFU dont on est dans l'incapacité de fournir les éléments qui justifieraient son efficacité.