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  • : Le blog de Jean-Marie Taubira
  • : Je suis Président du CRAPAG (Cercle de Réflexion et d'Action pour l'Avenir de la Guyane), Depuis le 10/12/2008, je suis le Secrétaire Général du Parti Progressiste Guyanais (PPG). Mon ambition est l'élévation de la conscience collective
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2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 21:43

Encore une année qui s’est écoulée. Cette fois-ci, c’est la 2021ème depuis Jésus Christ. Elle a succédé à la 2020ème. Cela peut paraître une lapalissade mais au fond, dans son contenu il n’y a pas grand-chose qui a changé. Depuis la fin de l’année 2019 les populations du monde vivent l’impact du coronavirus et le traumatisme qui s’ensuit sur tous les actes de la vie quotidienne. Plus ça va et plus on s’interroge sur l’existence, sur son sens. 2020 et 2021, alors que la terre a fait deux fois le tour du soleil, nos constructions sociales ont continué de manière linéaire à frapper les plus vulnérables, à imposer comme naturelle, son injustice sociale, économique et judiciaire à l’instar des dictatures. Celles qu’on nomme pompeusement démocraties ont les mêmes caractéristiques sur le fond que les dictatures et leurs institutions ne sont devenues que des leurres.

Comment, dans ces conditions ne pas retenir les conséquences de la destruction volontaire du système sanitaire et particulièrement des hôpitaux publics. Comment ne pas reconnaître le pouvoir accordé à l’argent qui pousse les prédateurs à la déforestation afin d’exploiter démesurément les ressources terrestres là où elles se trouvent en défiant les écosystèmes, en sabordant les gouvernements des pays concernés et en opprimant les populations. Comment ne pas s’interroger sur la succession de crises liées à l’argent, hier les subprimes, la faillite des banques, les mensonges des institutions de contrôles, la corruption de certaines élites, de certains scientifiques, la dépravation de certains gouvernements.

Est-ce que les peuples sont les seuls à croire en la sacralisation du premier jour de l’an ? L’ignorance serait-elle le qualificatif des peuples du monde ? La relativité serait-elle l’attribut des dirigeants de ce monde fussent-ils les plus grands stupides parmi les humains ? Les peuples constatent presqu’impuissants les effets des décisions de ces dirigeants sur leur existence. Les grandes puissances par leurs morales machiavéliques impactent globalement le climat sur toute la planète. Et pourtant, les plus nombreux, ceux qui pourraient tout faire changer sont stoïques, ils acceptent d’endosser la responsabilité de leurs dirigeants comme s’ils avaient été éduqués en ce sens.  Ils s’auto-culpabilisent à l’image des vaccinés versus non-vaccinés du Covid 19. Quand vont-ils réellement se réveiller ? Si les structures étatiques ne permettent pas l’éveil des peuples, il leur appartient de s’auto-cultiver, de prendre la décision d’enrichir leur libre-arbitre et d’avoir une détermination en rapport avec l’oppression qu’ils subissent.

Si le nouvel an fixé au premier janvier par Charles IX au 16ème siècle pour la France est source d’oppression, de malheur, de manipulation, de mystification, il faut vite l’oublier et le changer. Nous avons vu avec la relativité restreinte que tout est une question de référentiel. Alors, révolutionnons ces acquis qui ne profitent pas aux peuples. Peu importe la date choisie, ce qui importe est que l’année corresponde aux 365 jours 1/4 que la terre prend pour tourner autour du soleil.

Ce que je viens de vous dire dans cet alinéa peut paraître farfelu. Mais, le but est de remettre en cause ce que nous croyons être inné et absolu. Si nous prenons l’habitude d’interroger tout ce qui conditionne notre vie, nous pouvons nous débarrasser des éléments négatifs à notre épanouissement. Nous devenons plus fort mentalement et nous pouvons mieux cibler nos vœux de nouvel an, nous pouvons trouver des résolutions plus en rapport avec la plénitude que nous recherchons. Cette augmentation de notre maturité nous permet de mieux évaluer le coût de cette plénitude.

La situation sanitaire de ces deux dernières années montre à quel point nous sommes majoritairement dociles. Elle montre ce que nous sommes capables d’accepter. Il ne vient à l’esprit d’aucuns de se demander si le premier virus dont on a dit que le pangolin était le porteur est identique à celui dont on a accusé les chauves-souris des grottes du Laos d’en être les porteurs. Si le nouvel an est un jour sacré, pourquoi nous ne faisons pas des vœux pour de meilleures conditions de vie, des vœux pour plus de tolérance, plus de vérité, moins de corruption tant spirituelle que financière. Sinon nous devons nous interroger sur qui a sacralisé le premier jour de l’an et de qui il tient ce pouvoir. Autrement, jour sacré, foutaise. Jour sacré, mensonge. Jour sacré, manipulation collective.

Il ne nous reste plus qu’à croire en nous en tant que peuple, à partager des valeurs qui nous sont communes, à générer l’égrégore collectif pour dégager ceux qui abusent de nous et qui nous traitent comme des pions, comme des objets sans âmes, sans sensibilité.      
 

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