Depuis maintenant plus d’un an notre vie est rythmée à coups de confinements, couvre-feux, masques, tests PCR, tests antigéniques, difficultés à se déplacer tant sur le plan routier, maritime qu'aérien. Les peuples de France et de ses périphéries en général ont tout accepté pour satisfaire aux exigences sanitaires dont ils ne voient encore pas d’issue. Tant de sacrifices pour quoi ?
La situation devient de plus en plus catastrophique. Elle est de plus en plus tendue. Les activités tant commerciales que civiles dont les chef-d’ entreprises ont pris des risques pour les créer sont au ralenties. L’insolvabilité des peuples gagne du terrain, la crise psychologique se répand dans toutes les classes de la société et plus particulièrement chez les plus vulnérables. En d’autres termes, la paupérisation gagne du terrain. Depuis quelques temps les gens sont mal. Malgré tout, nombre d’entre eux gardaient espoir, ils avaient des plans pour le présent et aussi pour l’avenir tout en sachant que ces plans étaient hypothétiques mais, ils voulaient y croire car, qui ne risque rien, n’a rien, qui ne se bat pas a déjà perdu. Depuis cette crise sanitaire rien ne va plus. L’espoir s’effrite et les plans ont du plomb qui plombent le présent et l’avenir.
Le coronavirus qui ressemble à la mort, à un volcan en éruption, à un tremblement de terre, à un tsunami, à une guerre mondiale, vient happer les plus fragiles, ceux que la société à rendu plus fragiles par sa politique pourrait-on dire de premier de cordée. La force du coronavirus est dopée par la stupidité de ceux qui nous dirigent. Ceux-là qui se prennent pour Dieu. Ceux-là qui même dans une démocratie, ou un semblant de démocratie sont persuadés qu’ils sont de sang divin. La société telle qu’elle est conçue va mal, très mal pour ceux qui n’appartiennent pas à la bourgeoisie, à l’aristocratie. Si ce virus fait tant de dégâts, on peut émettre l’hypothèse que d’aucuns pourraient considérer comme une certitude que c’est à cause des politiques gouvernementales qui ont affaibli le peuple. Politique de santé publique monstrueuse notamment en Guyane qui a fragilisé le peuple, politique de sous-développement qui a forcément une incidence négative sur le système immunitaire des plus fragiles. Absence d’évaluation des politiques publiques. Les forces vives de la société sont en détresse et particulièrement les étudiants dont on dit que certains pensent au suicide, les travailleurs précaires devenus encore plus précaires et qui par implication deviennent des proies pour la COVID 19. La société n’était déjà pas vaillante. Elle est devenue encore plus atroce, plus horrible, plus terrible pour le plus grand nombre. Elle accélère les pensées abominables qui favorisent la haine, l’incompréhension, l’injustice, le non-droit.
Alors qu’on ne s’en sort pas, les élections Régionales sont la préoccupation des politiques. Ils sont sur le terrain, certains en utilisant les moyens publics au prétexte de missions. Au regard de la situation sanitaire, économique et sociale, leurs préoccupations premières sont les élections Régionales. Ils fourbent leurs armes au mépris de ceux qui souffrent. Ils font des alliances sur le dos des pauvres qu’ils vont rendre plus pauvres. Ils vont s’en sortir pendant que le peuple s’enfonce dans la pauvreté. Ils ne sentent pas la nécessité de suspendre ces élections qui n’ont rien apporté de bon au plus grand nombre jusqu’ici et encore moins depuis cette crise sanitaire. Ils sont prêts à rompre les chaînes de privation de liberté juste pour ces élections et après «Basta».
La société mérite d’être repensée. Elle nécessite une autre perception du monde et comment intégrer notre territoire à cet autre paradigme. Autrement dit, c’est réellement la dimension politique qui doit primer sur la dimension juridique de notre organisation humaine. Les élections Régionales relèvent de la dimension juridique de l’Etat. Donc, elles ne vont pas changer la société. Elles sont intimement liées au fait générateur de l’Etat qu’est la Constitution. Il apparaît évident qu’elles vont pérenniser l’existant or, nous avons besoin de changement. Dans l’état déplorable dans lequel se trouve le territoire, il faut demander avec force l’annulation de ces élections et le report pour 2022. Il vaut mieux prolonger l’actuel mandat d’un an plutôt que de le renouveler pour six ans. C’est la loi de l’intelligence qui le commande. Le risque d’abstention est élevé et le risque de propagation de la pandémie est aussi grand. Par voie de conséquence, le scrutin sera plus favorable aux sortants. D’autre part, les électeurs auront plus de recul sur la pandémie et plus d’enseignements sur la situation sanitaire, économique et sociale pour juger de la nécessité d’un changement de société. Il y va de leur intérêt.
Pour ne rien vous cacher et dans un souci de transparence, je suis engagé politiquement en tant que Secrétaire Général du PPG. Par respect pour nos 565 sympathisants facebook et d'une façon générale pour le plus grand nombre, notre Bureau Exécutif va rédiger un communiqué pour demander l’annulation de ces élections notamment en Guyane afin de préserver la santé du peuple. La rigueur est exigible également ici.
Ainsi va le monde…