Afin que vous compreniez au mieux mon observation-réflexion sur ce sujet, je vous propose une sorte de genèse de la construction de ma pensée qui aboutit à mes propos. Le premier substrat de cette genèse est une interrogation : Quels sont les éléments qu’il y a en-dessous de notre état d’être humain ? J’en vois deux, à savoir : la temporalité et la transcendance. En tant qu’être humain, nous avons pour cadre de référence notre espace-temps. La manière selon laquelle nous l’aurons appréhendé aura une incidence sur notre existence et sur la courbe de l’humanité. Il y aura altération ou pas selon notre attitude collective or, souvent celle-ci dépend d’un moteur. Vous comprenez donc déjà que la qualité du moteur est essentielle. La relation qui va s’établir entre le moteur et notre attitude collective va déterminer soit une courbe ascendante dans la marche de l’humanité soit une courbe descendante dans cette même marche. Le deuxième élément qui se rattache à notre état d’être humain est la transcendance. Elle nous interpelle sur la question de l’éternité. Alors, quelle intelligence créatrice, cosmique et cetera qui soit autant supérieure à nous qui puisse nous transcender au point de vouloir nous dépasser jusqu’à nous conduire vers l’infini de notre dimension en refusant toute forme de corruption et en validant la dignité pour toujours.
C’est sur cette base que les contradictions du Président du Conseil Régional de la Guyane durant cette mandature 2010-2015 émergent et frappent de plein fouet mon intellect et me conduisent à combattre sa conception de l’existence humaine qui fait de lui le plus grand bâtisseur de la misère et le plus habile constructeur de la pauvreté. J’en déduis qu’il ruine notre territoire par ses décisions et qu’il trompe la confiance des générations à naître qui lui ont, par l’entremise des consciences individuelles abusées, remis les clefs de notre collectivité humaine.
Comme tout homme égocentrique ayant même un pseudo pouvoir, il a sa cours comme celle du roi. Et c’est ainsi que sur la radio libre locale JAM FM 96.2, un mardi soir, un de ses courtisans durant son émission lui pose une question sur des propos que j’aurais tenus concernant la gestion des fonds européens. Sa réponse agressive à mon encontre fuse de la manière suivante : « ces gens qui n’ont pas de dignité, ce n’est pas entre quatre murs qu’il faut les mettre, un seul mur suffit ». Que peut-on entendre d’une telle phrase ? Ce n’est pas la prison qu’il lui faut mais un peloton d’exécution. Voilà résumé l’état d’esprit de celui qui n’a point de pouvoir et qui dispose, en tout et pour tout, de sa cours composée de pieds nickelés et de pistolets à eau. C’est déjà une première contradiction flagrante entre ses désirs de dictateur et la réalité. Car en termes de réalité, il a plus de chance de faire connaissance avec la prison que moi. Quant au peloton d’exécution il faut qu’il sache que je suis naturellement rebelle.
Il est celui qui dit qu’il est un homme de gauche qui préfère travailler avec la droite. Ces propos ont déjà été entendus de sa propre bouche durant le deuxième trimestre de 1992 concernant l’arrivée du représentant de RMC dans le cadre des relations médiatiques avec RTM 102.
Il ne cesse de dire publiquement qu’il est franc-maçon. L’ancien Grand-Maître du GODF, Guy ARCIZET, dans le cadre de la journée officielle de la laïcité du 9 novembre 2014 devait faire deux conférences sur la laïcité dont l’une dans un amphithéâtre de l’Université de Guyane lieu symbolique du savoir. Les ateliers du GODF de Guyane l’ont sollicité pour un entretien avec l’invité de notre Région, il est resté muet. Il était le grand absent de la plantation de l’arbre de la laïcité au Jardin botanique à Cayenne. Lors des événements dramatiques dans l’Hexagone concernant Charlie Hebdo, la Mairie de Cayenne a organisé une marche le samedi matin, « Je suis Charlie » en hommage aux victimes, partisans avérés de la laïcité. Il était en tête du cortège avec son écriteau « Je suis Charlie ». Je ne suis pas sûr que les danseurs de cordes du moyen âge soient plus efficaces que lui. Sauf que la vie des citoyens ne relève pas des foires urbaines et que leur existence ne se définit pas entre les marchands ambulants et les bonimenteurs. Preuve suffisante de ses contradictions.
Au-delà de ces situations qui pourraient être le trait de caractère d’un individu dont l’incidence ne concernerait que ceux qui sont relativement proche de lui, cela ne regarderait que ceux qui veulent maintenir contre vents et marées leurs relations avec un tel individu. Mais, certains lui ont donné la clef du territoire par le biais de la collectivité régionale et la vie des agents économiques, des citoyens est entre ses mains. Il a la clef de notre avenir commun… Peut-on s’accommoder de ces contradictions ? L’organisation de la société est rationnelle et elle exige de la cohérence. Celle-ci n’est pas compatible avec de telles attitudes contradictoires. La cohérence relève de l’intelligence et non de la révélation. De surcroît, notre territoire est composé d’une seule Région. Cela demande du discernement car, les conséquences des décisions sont de la même nature que celles pour un pays. Si dans l’Hexagone, il y a un seul Président de cette nature cela ne fait que 1/20 des régions hors la Corse. On comprend facilement que les conséquences sont minimisées puisque cela ne représente que 5% des régions. Donc, notre niveau de conscience est fondamental pour notre avenir.
Surfez un peu sur quelques contradictions qui mettent à mal notre avenir commun. Le 10 janvier 2010 le Président de la République de l’époque interroge les populations de deux des 5 régions des Outremers sur leur avenir. Le Président actuel de la Région Guyane était l’unique capitaine du statu quo en tant qu’homme de gauche préférant travailler avec la Droite. Sur la base de mensonges éhontés il a entraîné avec lui suffisamment de monde pour que le territoire soit maintenu dans l’article 73. Bien évidemment, il doit assumer son choix. Il avait garanti à l’électorat que ce que l’on pouvait faire avec l’article 74 on pouvait le faire avec l’article 73. Aujourd’hui, il s’en prend à l’Etat comme un enfant gâté, en pensant qu’on organisera un référendum dès qu’il lèvera le pouce. Pour lui, l’Etat est colonialiste, il est dans tous ses états alors qu’il devrait assumer la tête haute sa fonction de Président soumis. Le seul pouvoir qu’il exerce est celui d’humilier les salariés de la Collectivité qu’il préside. Donc, en pleine contradiction il additionne pour tromper le peuple les projets et les réalisations. Certains se fourvoient pour banaliser cette tromperie. Il fait photographier un bilan médiocre de la Région sur un journal local du, 9 courant, en essayant de lui donner contre toute lecture objective un caractère positif. Il a du mal à dire que c’est le Président de la République actuel issu des rangs de la Gauche qui lui en veut dans la mesure où le précédent Président ne cessait de refuser toutes ses demandes. C’est vrai qu’il y avait la forme « J’ai dit à mon ami R.A. que ce sera Non » et, je pensais fortement qu’il manquait quelque chose, à savoir le complément de la phrase (j’imaginais) c’est un brave gars… et je voyais (en rêve) le Président passer sa main sur sa tête (R.A.) en l'honneur de l’article 73.
Récemment pour la clôture de la 20éme conférence des RUP en Guadeloupe, région qui n’a pas pris part au référendum du 10 janvier 2010, Le Président de Région de la Guyane a fait un discours fade relatant une situation connue de tous et qui est un des éléments qui a conduit aux tensions sociales qui ont débouché sur le referendum du 10 janvier. C’est de la pure agitation verbale qui n’interpelle plus les représentants de l’Etat en Guyane et qui ne fait vibrer aucun guyanais et autre citoyen sérieux. Le propre de l’article 73 est justement de permettre l’expression de cette sorte de frustration sans lendemain et de cautionner l’idée d’une pseudo liberté d’expression. C’est un régal pour les acteurs de cinéma de bas niveau, pour les médiocres comédiens qui ne trouvent pas de rôle et qui se contentent du peu qu’on leur donne.
Je passe sous silence la création de la collectivité unique par referendum du 24 janvier 2010 qui a été l’expression d’un peu plus de 15% des électeurs inscrits et dont il était un fervent partisan. J’espère pour les citoyens, les salariés et les entrepreneurs qu’ils n’auront pas à regretter ce choix d’ici 3 ou 4 ans.
Le mensonge est bien plus facile à cultiver que la vérité. Qu’il n’en soit pas ainsi tous les jours et tout le temps.