L’année 2014 se meurt. Plus que 14 jours et s’en est fini d’elle. En fait, ce n’est que le cycle de 365 jours ¼ durant lequel la terre tourne autour du soleil qui se termine et un autre cycle commence immédiatement car, il est sans fin. Ce sera pour la même durée et ce cycle sera dénommé l’an 2015. Si l’existence se résumait à cela la vie serait un long fleuve tranquille… Mais il y a l’Homme… Qui l’a créé celui-là… pourquoi est-il si différent selon qu’il est riche ou pauvre, fort ou faible, grand ou petit… Plus le temps passe et plus le doute s’amenuise sur son origine. N’ayons pas trop de certitudes au cas où il changerait… les éléments d’aujourd’hui nous incitent à penser qu’il s’est auto- engendré et il a inventé un système qui l’a métamorphosé et qui le conduit vers son autodestruction. Les événements meurent-ils avec l’année qui les a engendrés ? Les hommes s’améliorent-ils avec le nouvel an ?
Ceux qui nous dirigent, ceux qui dirigent le monde ont-ils fait l’effort de cultiver l’humilité particulièrement ceux qui ont eu accès au pouvoir par la voie dite démocratique. Ces dirigeants… Ces dirigeants… ils oublient tout, ils ne tirent aucune leçon du passé, ils continuent comme des automates à marcher sur eux-mêmes car, quand ils marchent sur leurs semblables, ils se piétinent. Tous ceux qui ont le même calendrier viendront vous souhaiter une bonne année, ils inventeront de nouveaux mots pour faire semblant de vous dire qu’ils souhaitent votre bonheur, votre épanouissement alors qu’ils organisent votre soumission, votre aliénation, votre assimilation.
A quoi aspirez-vous, A quoi aspirons-nous ? Nous aspirons à la paix dans le monde, à la fin de toutes les guerres où seuls les enfants des autres sont au front et ceux des dirigeants dans leur cocon. Nous aspirons à la liberté absolue de conscience car les dieux anthropomorphiques prônent la décapitation, la guerre de religions, le bombardement de peuples désarmés, l’annexion de territoire d’autrui, le pillage des ressources naturelles de peuples pacifiques. Nous aspirons à une réelle quadrilogie « Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité » pour tordre le cou à la xénophobie, au racisme, à l’antisémitisme, au colonialisme, à l’esclavage. Nous aspirons à la fin des fanatismes de toutes les religions monothéistes. Nous aspirons à la liberté de pensée.
Vous vous rendez compte qu’à Ferguson un jeune noir est tué d’une balle par un policier, il était désarmé. Il aurait paraît-il volé. Si c’est le sort réservé à tous les voleurs, surtout dans un système qui se veut démocratique, il ne resterait plus beaucoup de Monarques, de Présidents, de Dictateurs, de Premiers-Ministres, de chanceliers, de ministres et de dirigeants en étroite relation avec les pouvoirs. Les dernières statistiques aux Etats-Unis stipulent, pour la seule année 2013, 461 « meurtres justifiés » autrement dit, des gens abattus par une personne détentrice de la force publique. Imaginez les scenari. L’année prend fin avec un carnage au Pakistan, République religieuse. Au-delà de la croyance à un Dieu fût-il, musulman, chrétien, juif etc. il doit bien y avoir d’autres motifs à ce type d’actes barbares, il doit bien y avoir des raisons matérielles à ces agissements, il doit bien y avoir des frustrations accumulées depuis des décennies voire des siècles à ces comportements.
Peuples du monde entier, la fraternité doit être votre œuvre. Elle n’implique pas l’uniformité, elle oblige à la tolérance qui induit une grande capacité à reconnaître l’autre comme son égal parce que justement il est différent de soi. Elle conduit à l’altérité. Peuples du monde entier, sommes-nous si ignorants pour accepter cette voie sans issue que nous proposent nos dirigeants. Si votre dignité d’humain vous pousse à refuser cette voie qui est celle de l’inhumain, celle de la misère et de la pauvreté alors, réveillez-vous et d’un sursaut universel, bouleversons ces systèmes qui nous humilient, qui ne nous honorent pas.
A quoi aspirons-nous ? A la paix, à l’amour, à la fraternité, à l’altérité, à l’épanouissement, à l’émancipation, à la solidarité alors, alors, alors, appelons ces sentiments des vertus et mettons hors-jeu tous les éléments qui font obstacles à leur effectivité